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Culture en Danger : 26 juin plus tard… la lutte continue !!
Publie le lundi 28 juin 2004 par Open-PublishingCommuniqué de presse
Coordination Intermittents 59/62 - Fédération Spectacle CGT 59/62
L’analyse critique que nous avions faite il y a un an s’avère toujours exacte :
Le protocole Unedic signé le 26 juin 2003 par le MEDEF et la CFDT pour « sauver » le régime d’indemnisation des intermittents ne résout en rien les problèmes qu’il est censé traiter !
Après plus d’un an de lutte, de mobilisation, d’actions, de réflexion et de propositions, après l’annulation d’un été de festivals, le protocole d’accord Assedic avec ses mécanismes d’exclusion,
d’injustice, d’aléatoire, inadapté à nos pratiques d’emploi est toujours en application, et ce malgré le rejet unanime de l’immense majorité des concernés et de tous ceux qui l’ont étudié : coordinations, organisations professionnelles, syndicats, comité de suivi et élus de tous bords.
Les faits confirment ce que nous disons depuis un an : il exclut d’ores et déjà de nombreux artistes et techniciens. Ce sont 14700 d’entre nous qui se verront privé de droit Assedic d’ici déc. 2005.
Douze mois de mobilisation et de lutte ont perturbé son application et forcé le gouvernement à revenir, de façon provisoire, sur certains points de ce texte inacceptable. Ces mesures dites « d’urgence » sont du replâtrage !
Et ce n’est pas le replâtrage proposé par le gouvernement qui peuvent nous rassurer. Tout cela ressemble haut et fort à une caisse complémentaire, demande conjointe du MEDEF et de la CFDT…Ce que nous refusons !
De plus :
– Les congés maladie ne sont pas pris en compte pour les périodes de moins de 3 mois.
– Les périodes de formation effectuées par les réalisateurs ou les techniciens ne sont toujours pas pris en compte dans le calcul des heures.
La mise en place d’une expertise indépendante du fonctionnement et financement de l’Unedic est bien tardive, pendant ce temps, le protocole Unedic du 26 juin continue de détruire la solidarité sociale interprofessionnelle. Tout cela se situe dans la logique de destruction de la mission de service public
Nous exigeons du gouvernement l’abrogation pure et simple du protocole du 26 juin.
Nous restons mobilisés et seront présents partout cet été pour porter
nos propositions et redire notre refus de la casse des droits sociaux en
Europe et des dispositions de l’AGCS.
Nous invitons à faire de chaque festival un espace de parole et de
lutte.
Communiqué de presse
Coordination Intermittents 59/62 - Fédération Spectacle CGT 59/62