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DETTE PUBLIQUE, L’ENTOURLOUPE

Publie le jeudi 4 mai 2006 par Open-Publishing
22 commentaires

de Le Yéti

Dans le cadre de leur vaste offensive contre le bien public, les prêcheurs de la secte privée usent d’un argument tombant apparemment sous le sens : la croissance excessive de la dette publique. Celle-ci serait faramineuse, grèverait le budget de chaque citoyen et hypothèquerait durablement l’avenir de nos chères têtes blondes. Ce faisant, sur l’air dramatisant du "on peut pas dépenser plus que c’qu’on gagne", nos gourous justifient les coupes purgatives dans les dépenses publiques et les réductions laxatives du nombre de fonctionnaires.

Un certain Michel Husson, administrateur à l’INSEE et chercheur à l’IRES (Institut d’Études Économiques et Sociales), vient de pondre un petit rapport, Dette publique, rente privée, qui révèle l’entourloupe. Je résume en clair...

Le problème, à l’analyse, c’est que la dette publique ne vient pas d’une hausse excessive des dépenses (stables depuis des années à un peu moins de 23 % du PIB), mais d’une baisse des recettes (passées de 22,3 % du PIB en 1980 à 18,8% en 2003). Car l’État dispose d’un moyen dont les particuliers que nous sommes sont dépourvus : il fixe lui-même ses recettes (l’impôt), alors que c’est pas nous qui décidons nos salaires ! Or vous n’avez pas été sans remarquer qu’ils n’ont pas hésité à couper sérieux dans les impôts versés par les plus riches et qu’ils épargnent outrageusement les revenus du capital.

Et quand on limite soi-même ses propres recettes, faut bien trouver d’autre source de financement aux dépenses : c’est l’emprunt. Et à qui emprunte-t-on sous forme d’obligations du Trésor ? Aux plus riches évidemment, à la couche étroite des "épargnants" privilégiés (10% des ménages français les plus riches détiennent 40% de la richesse nationale !) Et à qui paie-t-on les intérêts juteux de l’emprunt ? Aux mêmes, aux plus riches !

Vous avez compris la canaillerie ? La petite clique des "ménages" les plus aisés gagnent sur tous les tableaux : la baisse des recettes (diminution des impôts), et la possibilité de se faire payer des intérêts juteux (non révisables !) par l’État. On assiste ainsi à un transfert éhonté de la richesse publique vers les couches sociales les plus privilégiées. Et où ils sont, les couillons de l’affaire, à votre avis ?

Car ce qui coûte cher et est payé, non pas par nos enfants plus tard, comme ils disent, pour nous enfoncer le coin de la culpabilité, mais par les contribuables de maintenant tout de suite, c’est l’intérêt de la dette. Avec effet "boule de neige" garanti : pour payer ses intérêts, l’État ré-emprunte, etc. etc. On en sort pas !

J’arrête là la démonstration, je vous vois bailler. Que les plus curieux se reportent au rapport sus-cité du père Husson.

N’empêche qu’il nous faudra bien trouver une solution à ce cycle infernal. Lorsqu’elle était au pouvoir (1997-2001), la gauche "plurielle" (sic) avait réussi à stabiliser la dette publique, mais en diminuant les dépenses (politique de rigueur frappant les plus modestes), pas en s’attaquant au problème des recettes (bénéficiant aux plus fortunés).

Je livre à la sagacité des postulants politiques de gauche la solution préconisée par Michel Husson :

Il existe un autre moyen de stabiliser la dette publique que les coupes budgétaires, sous la forme d’un prélèvement exceptionnel sur les patrimoines les plus élevés qui reviendrait à annuler en partie une dette qui n’est autre chose que le fruit empoisonné de la contre-réforme fiscale.

Qui qui s’y colle ?

de Le Yéti

Messages

  • Poste-scriptome : oublié de remercier le père Chouard grâce à qui j’ai découvert le précieux rapport de Michel Husson.

    Le Y. (reconnaissant)

    • bonjour le Yeti,
      et merci d’avoir soulevé la question de la dette publique, d’avoir cité les noms de M. Husson et de M. Chouard. L’iNSEE a d’ailleurs publié des chiffres : en 2005, la dette publique était de 1104 milliards d’euros, soit 66,5% du PIB, générant 50 milliards d’intérêts. Mais là, j’ai envie de pousser un peu plus loin la refléxion, car selon moi, les notions de dépense et de dette ne relèvent pas du même contexte. A mon sens, si l’on parle de dette publique, il faudrait lui contrebalancer la valeur foncière du patrimoine du peuple français, et non pas seulement regarder la valeur économique de son entretien et du coût de vie de la société française. A mon avis, le montant de la dette publique ne représente qu’une sorte de hypothèque qui pèse sur certains biens publics. Qui est-ce qui a une idée précise en quoi consiste vraiement le bien public (terres, eau, bâtiments historiques, entreprises publiques ...) ou combien il vaut ? Je ne le sais pas. Par contre, je sais que 20 février 2004, le Code du Patrimoine est entrée en vigueur (la partie législative). Il serait intéressant de connaître l’inventaire sur lequel il s’appuie.
      angela anakonda

  • au sujet de la dette publique un article pertinent de laiguillon

    www.e-torpedo.net

  • Assez "drôles" aussi, les interventions de notre sinistre de l’économie, parlant de la dette publique comme d’une véritable catastrophe et demandant aux français d’avoir recours à l’emprunt pour relancer la consommation...
    JP

  • Sur la question, ma position à moi est bien simple et rejoins amplement mais pour le diagnostic seul celle de Michel Husson :
     La dette soi-disant publique est la conséquence directe du capitalisme ravageant la société.
    Financièrement, c’est la matérialisation très concrète de l’accumulation patrimoniale (issue de l’extorsion de plus-value).
     La classe des possédants gagne ainsi deux fois (j’extorque, j’accumule mes profits que je place principalement chez le débiteur le plus sûr : l’Etat) Bref, c’est la rente de l’exploiteur qui a réussi.

    Et l’on veut faire gober au peuple exploité qu’il devra rembourser pour les conséquences de son exploitation ?
    La dette soi-disant publique, c’est la dette du quart-monde. Il convient, comme pour celle du tiers-monde de militer pour son annulation pure et simple.

    Jean-Michel (PCF)

    • Certes, l’Etat n’est pas seulement le débiteur, mais aussi le créancier le plus sûr, mais je pense qu’il est important aussi de dire qu’il est une personne juridique publique et non pas une personne physique. il n’est pas mortel, contrairement à une personne physique ou une personne morale (une société créé par une personne physique). L’Etat est une idée d’immortalité, une construction mentale collective à durée jusque-là non déterminée, et à mon avis, c’est justement de sa durée dans le temps qu’elle tient son pouvoir et son statut de super-papa ou super-maman en tant que législateur, juge, protecteur, défenseur, banquier, administrateur, educateur, garant de notre subsistance etc.). Face à ce constat, il me semble qu’il serait toute à fait salutaire de revoir un peu la valeur qu’elle a pour chacun de nous.
      Cela permet aussi de se positionner par rapport à l’Etat, lui donner sa juste valeur sans sousestimer le poid qu’a chacun de nous pour le maintienir dans la durée grâce à la présence et l’effort de chacun. Je ne suis pas d’accord avec ceux qui ne voient qu’un seul côté de la médaille. Nous ne sommes pas seulement des exploité(e)s, des impuissant(e)s, des interdit(e)s. Nous sommes aussi des patron(ne)s, puissant(e)s, des acteurs et actrices de notre vie personnelle et sociale. Notre rôle ne se résume pas à celui d’une personnes physique sexuée (homme, femme, enfant, adolescent, etranger etc.), nous sommes bien plus. Nous sommes avant tout des personnes politiques (mamans, papas, célibataires, mineurs, immigrés, féministes, hétero- et homosexuel(le)s, contribuables, handicapés, malades, chômeurs, retraités, bénévoles, fonctionnaires habitants, electeurs, citoyens, associés, victimes, acteurs, criminels, innocents etc.), et professionnelles (maçon, couturière, gardien, comédien, réalisateur, enseignant), etc.)
      Ce que je veux dire c’est qu’en sa qualité de personne politique, chacun de nous fait partie de l’Etat, que ce soit d’une façon active ou passive. Et paradoxalement, pour moi, la dette publique n’est pas une valeur négative, au contraire, elle témoigne de l’ investissement collectif dans l’idée de l’Etat, elle est l’affirmation que la chose publique a une forte valeur, même une très grande valeur, personnelle et politique.
      angela anaconda

    • Angela a raison : l’état c’est Nous et on ferait bien de s’en souvenir.

    • De ce qu’a dit Angela, je dirais que ce point de vue me semble assez en dehors des réalités.
      Toi c’est plus court et à cette belle idéalisation je réponds : plutôt que de bien s’en souvenir, on aurait mieux fait - mais à quel moment ? - de ne pas l’oublier.

      Non, sérieusement, si j’avais à dire ce que je pense de l’Etat dans une société capitaliste, je dirai que c’est un organe étranger au peuple et complètement instrumentalisé entre les mains de la classe possédante ; au grand profit de cette dernière, bien évidemment.
       A noter qu’on a pu appliquer cette idée au régime soviétique : il suffit de remplacer classe possédante par classe bureaucratique.
       Cela vaut aussi pour la gauche qui a été au pouvoir dans notre pays jusqu’à présent, hormis, peut-être, le début de la révolution française et l’expérience très éphémère de la Commune de Paris.
      Bref, il faut se colleter avec cette idée que "la machine de l’Etat" est distincte de la société civile.
      C’est un fait avéré - l’Etat ce n’est PAS nous, ça devrait mais ça ne l’est pas - dont il faut se souvenir maintenant si on veut l’oublier... ensuite.
      Non ?

      Maintenant sur la dette, Angela dit "la dette publique n’est pas une valeur négative, au contraire, elle témoigne de l’ investissement collectif dans l’idée de l’Etat".
      Hum, hum...
      Qu’est-ce que ça veut dire, au-delà de la façade gentillette, limite lyrique ?
      L’investissement collectif dans l’idée de l’Etat, je préfère de beaucoup ne pas le voir financier.
      Je préfère de beaucoup un investissement en énergie et en temps de chaque citoyen dans l’idée de l’Etat et pas que dans l’idée : sa participation directe entière, permanente, dans la société civile, politique ET économique.
      La démocratie véritable, directe, entière, permanente, "l’état c’est nous" si cela se peut un jour, c’est ça, à mon avis.
      Ca passe par une remise à plat complète du système de délégation de responsabilités. Mais c’est un autre sujet qui nous éloigne de la dette soi-disant publique.

      Jean-Michel (PCF)

    • en dehors des réalités ? Jean-Michel, je ne connais pas tes réalités, mais mon point de vue de la réalité se forge à partir de ce je vis, et où je le vis. Peut-être, je vis en dehors de ta réalité, car je suis une allemande, c’est-à-dire, je ne suis pas française, je vis dans la métropole, je n’ai pas le droit de vote, je ne suis pas membre du PCF, il m’a fallu des années pour apprendre et comprendre la langue et la culture française, des trésors d’imagination pour surmonter les préjugés et les petites méchancetés idéologiques envers les allemands et les étrangers en général, des initiatives constantes pour trouver et maintenir ma place dans le monde du travail, un investissement soutenu pour nouer et maintenir des liens amicaux, lutter contre l’envie à se replier, pour ne pas rester confiner dans son cercle linguistico- socio-professionnelle, et encore, ne suis pas sûre que j’ai réussi. L’Etat se présente à moi comme à un quelconque français sous forme d’institutions et de services publics que nous sommes obligés de fréquenter (préfecture, mairie, école, hopitaux, impôts ...), mais pour moi, les gens aux guichets et les bureaucrates, sont des français et en tant que tels, excuse-moi de le dire, les fonctionnaires sont aussi membres de la société civile. Je ne suis pas fonctionnaire, mais quant je dis, l’Etat, c’est nous aussi, je pense que l’Etat ne se résume pas à une classe de bureaucrates, je pense aux personnes qui animent les services publiques, comme les hopitaux ou l’école, et au petit rôle actif que chacun y joue, y compris moi et toi. Chacun de nous fait également partie de la société capitaliste, et ce serait absolument faux de dire que le compte en banque est un organe étranger au peuple. Ce qui est étranger au peuple, c’est la participation à la gestion de l’argent publique.
      angela anaconda

    • Angela, euh... merci de ce témoignage. Je pense que des malentendus entre nous méritent d’être dissipés.

      Je m’y colle pour préciser d’où je viens également ( ;-) en espérant que cela sera suffisament éclairant et je m’appuie pour cela sur... Raymond Aron « Le marxisme de Marx » p. 132-133. Le livre de poche.
      [note R. Aron commente ici l’ouvrage de Marx écrit vers 1843 : « critique de la philosophie du droit de Hegel » lisible ici en allemand : http://www.mlwerke.de/me/me01/me01_203.htm].

      « Quand je dis la non-conciliation entre le système économique et l’État politique, nous sommes au cœur de la pensée de Marx jusqu’à la fin de sa vie.[…]
      La réalité authentique, la réalité vraie, c’est la société civile, la Bürgerliche Gesellschaft, le système économique, le système des besoins, l’ ;homme au travail. Ou encore, c’est le peuple considéré concrètement avec ses dispositions singulières qui constitue la réalité authentique ou le sujet véritable. Il en résulte que c’est dans la société civile que doit s’accomplir la vérité de la politique, c’est-à-dire la démocratie. C’est dans la société civile, donc dans l’activité économique, que les hommes doivent s’accomplir, réaliser leur essence par la participation du particulier à l’universel. On peut ainsi traduire simplement cette idée : dans la cité grecque, les individus étaient directement citoyens ; chacun participait de l’universalité de l’État. Ce qui est l’objectif, plus ou moins clairement conçu par Marx à ce moment […] Mais le thème n’est pas douteux, il s’agit de faire en sorte que la démocratie, ou la participation de chacun à l’universel de la collectivité, s’accomplisse désormais dans la vie active professionnelle.[…] »

      Et un peu plus loin (p. 149-150.), Raymond Aron cite Marx « La vie politique du citoyen est la région éthérée de la vie civile » et continue son explication : « c’est un faux-semblant dans lequel l’homme réel acquiert l’illusion d’une participation à la collectivité, participation à la collectivité qu’il n’exerce pas dans la vie réelle, qui est la vie économique. »

      On va me dire, quel rapport avec la dette soi-disant publique ?
      C’est à vous de voir.

      Jean-Michel (PCF)

  • Hého, les savants, en publiant ce résumé très simplifié du rapport de Michel Husson, je voulais juste m’adresser à ceux qui ne maîtrisent pas forcément lea arcanes des finances d’État. L’important, c’était que chacun comprenne bien le pourquoi du comment de l’entourloupe.

    Mais si vous continuez à ramener votre science comme ça, on ne va plus rien y comprendre.

    Le Y.

    • bonjour à tous,

       Je ne vois pas où il y a de la science dans ce qui est dit précemment.
       Tu me sembles bien soucieux de tes mots et peu de ceux des autres.
       Enfin en minorant a priori le niveau des lecteurs potentiels, et sans mésestimer les maladresses des propos précédents, tu me sembles de façon inconsidérée un peu... Je te laisse choisir le qualificatif.

      Jean-Michel (PCF)

    • Ah, te fâche pas, Jean-Michel. Elles sont très bien, vos interventions. C’est juste moi qui ne comprenais plus trop bien hier soir. Bonne journée à toi.

      Le Y.

    • D’accord !
      Bonne journée à toi aussi !
      Jean-Michel (PCF)

    • comme je l’ai dit autre part , l’argent va a l’argent la dette va a la dette,

      pourquoi doit ton accepter que l’argent devienne une fin plutot qu’un moyen ?

      les banques ne produise pas de richesse, elle prete a ceux qui en produise, pourquoi la banque devrais avoir un rente pour cela ?

      En economie le vrai probleme , c’est la finance, on finance la production sur la consomation , c qui est idiot !

      en coupant le circuit economie a ce niveau on pourrais rendre la production independant de la question de la "non" consomation

      comment ?
      l’argent qui sert a la production est sans interet , il doit etre rendu en integralite mais pas plus !

      l’argent gagnié doit etre consommer que dans la consomation.

      on assure a tous un minimun pour pouvoir equilibre entre la valeur de ce qui est produit et la quatite d’argent pour comsommer, pour assure la consommation de tous ce qui est produit.

      plus de probleme de dette ni de pauvrete car si l’on produit on consomme .

      plus d’inflation, et surtout on s’enrichie tous car : plus on produit (donc consomme) plus la richesse de chaque individue augnente sans apauvrie les autres .

      C’est un autre systeme economique qu’il faut
      Bande de depot (qui gere le compte de chacun) namifestation purement contable de l’argent (pas d’interet pour personne)
      Bande de credit a la consommation (on peut avoir un credit avec un cout ou pas)

      Bande de credit a la production ; qui sont gere par les chambres du commerce et de l’industrie pour prete au gens qui assure une production et donc aussi un retour (du progres et la creation de bien)

      l’etat par la tva detruit une somme d’argent (de facon comptable) de l’usure des biens (la nourriture disparais) les contructions disparaisent aussi a moyen long terme.

      La somme de tous les depot et egal a la somme de ce qui n’est pas encore comsommer mais deja crediter a la production ou produit mais pas encore vendu

      C’est un systeme ferme simple.

      plus de dette vers la dette, et surtout on fait disparaitre le lien entre capacite productive futur et le niveau de finance (non consommation)

      pourquoi lie l’economie future a l’economie presente, on credite la production, on credite la part manquante de consommation (car certain veulent faire de la pluvalue) et on consomme les biens produit , on detruit donc le cercle infernal de l’economie capitaliste

      l’economie capitaliste produit sur l’argent de l’epargne (ce qui est l’argent de la non consomation) il n’y aucun lien reel entre ces deux choses, sauf bien sur l’interet banquaire, qui profite au meme et agis contre les plus pauvre..

      Suis desole de me repeter, mais le systeme economique actuel est mauvais , mal concue, et malfessant.

      Voila que je veut aller plus loin en disant cela : on ne contruit pas le futur sur l’histoire , l’histoire donne des leçon, pas des modeles

      La plupart des personne ici , je le pense , ne pense pas le monde en terme historique telle "La France" qui est definie par l’histoire des gueurre entre les peuples, mais bien sur des idées profondes qui ne prenne pas leurs racines dans l’histoire, mais dans les leçon de l’histoire.

      Je me decris pas dans le cadre du passer, mais bien dans du monde, du present , et je definie mon futur sur des modeles , sur des choix. L’histoire est un rejet continue du passer ! la democratie ne viens pas du font des temps , bien du rejet du font des temps.

      Je rejette le systeme economique actuelle, je ne souhaite pas un etat communiste, je ne souhaite pas une societe individualiste

      Je souhaite la garantie de la dignite, la garantie de la liberte de faire , d’entreprendre en petit ou grand groupe de personne , et surement pas la garantie seulement pour les riches de pouvoir faire, la liberte d’inventer d’entreprendre doit apartenir a tous independant de sa capacite monetaire presente (de sa capitalisation).

      Le capitalisme, c’est un lien malfessant entre la production et l’argent.

    • très constructive, cette contribution - l’idée d’assurer un minimum a tous me fait penser au revenu inconditionnel de base, défendu par entr’autres par Yoland Bresson.
      angela anaconda

    • Les règles de comptabilité publique sont aujourd’hui la copie conforme des bilans d’entreprises et il y est interdit de renflouer des sections déficitaires grâce à d’autres sections bénéficiaires, ce cloisonnement idéologique empêche de rétablir l’équilibre global d’un budget. D’où ces cures d’austérité permanentes pour le social... e les cadeaux aux plus riches.

    • Bonjour.J’aimerais assez que l’on définisse le "minimum".parce que s’il s’agit du renouvellement de la force de travail à minima il va y avoir un probléme.
      Chére Angela,vous avez le droit de vote,au moins aux élections locales et régionales et européennes,comme tout les citoyens communautaires.
      Jean Claude des Landes

    • merci Jean-Claude, j’irai donc voter. A propos de la définition du "minimum", selon moi il devrait tourner aujourd’hui autour de 1500 € par mois. Il y a un article intéressant à lire de Novembre 2005 à l’adresse http://atos.ouvaton.org/article.php3?id_article=90 ; un autre dans le numéro de Mars 2006 de "La Grande Relève", un mensuel electronique d’économie distributive (www.economiedistributive.free) sinon rechercher sur Google sous "revenu inconditionnel de base" (RIB), basic income network (BIEN), associé aux noms de Yoland Bresson, André Gorz, ATTAC, Götz Werner (en Allemagne) etc.
      angela anaconda

  • MEME SI C’EST PARTIEL...

    Moi je souscris pleinement au constat d’Alain...
    Il est bien évident que la dette publique est un mécanisme rodé de financement des privilèges de la classe dominante. Il en est ainsi comme des nations détentrices de créances sur les PVD !
    D’où la question de la dette des PVD...

    Je pense donc que le traitement de cette affaire devrait ressembler un peu aux solutions qu’on préconise par rapport à la dette des PVD.

    La proposition HUSSON me semble intéressante, car ce n’est tout de même pas aux pauvres qu’il faut demander d’appurer alors que c’est eux qui en souffrent. Par ailleurs, ceux qui peuvent payer doivent être mis à contribution à hauteur de leurs possibilités. C’est le principe de la progressivité de l’impôt.
    Donc, même si elle n’est pas la totalité des moyens de régler cette affaire et de remettre la gestion des finances publiques et la fiscalité nationale sur la bonne voie, il faut prendre en compte et utiliser la solution HUSSON.

    Bravo Alain LE YÉTI, pour l’animation du débat sur cette question essentielle à l’alternative !

    Bien fraternellement,

    NOSE DE CHAMPAGNE