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Lu dans CQFD 43
Cohérence
Avant d’être apprenti leader maximum, M. Sarkozy était avocat. Lorsqu’il démissionna du barreau pour entrer en politique professionnelle, il conserva ses parts dans le cabinet d’Arnaud Claude, dont il est le cofondateur. Et il aurait eu tort de s’en priver, puisque l’affaire est florissante. Le gros du chiffre d’affaires du cabinet est réalisé en qualité de conseil des municipalités de Levallois-Perret (Balkany, un copain) et Puteaux (Ceccaldi, suppléante de... Sarkozy). Spécialité de la boutique ? Expulser les locataires en cas de loyers impayés. Si on ajoute à ça le refus du maire de Neuilly d’honorer les quotas de logements sociaux imposés par la loi SRU, et les facilités obtenues par le même auprès d’un promoteur pour acheter un p’tit appart’ dans sa circonscription, on est obligé d’admettre que l’éventuel futur locataire de l’Élysée fait preuve de cohérence en matière de logement.
Bavures@sarko.fr
Un article de la Loi Sarkozy sur la délinquance interdit, sous peine de condamnation à cinq ans de prison, la diffusion de vidéos violentes sur la toile par tout internaute, à l’exception des journalistes. Cet article, prétendument destiné à lutter contre le phénomène malsain du happy slapping, interdit au passage la mise en ligne d’images de brutalités policières. Primo, ça sous-entend que seuls les journaleux patentés sont habilités à informer. Secundo, que montrer les violences des cognes risque par émulation d’exciter le cruel voyeurisme des happy-slappers. Ou plutôt, y aurait-il urgence à cacher les pratiques abusives des condés qui, si on se fie au nombre de plaintes déposées, ont augmenté de 30 % en 2006 ?
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