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De quoi le PCF doit il être le nom ?
Publie le mardi 11 novembre 2008 par Open-Publishing16 commentaires
le texte ci sessous est un écrit envoyé à la commission nationale de préparation au Congrès du PCF ce lundi 10 novembre, à la lecture de la contribution dite "collective", publiée par l’Humanité de ce même jour et intitulée "Nommer clairement ce que nous voulons". Mon écrit explique un désaccord clair avec cette contribution dite "collective".
De quoi le parti communiste français doit il être le nom ?
On m’excusera d’emprunter, pour ce titre, à Alain Badiou sa forme interrogative devenue célèbre, mais je voudrais réagir et affirmer une différence nette avec le texte signé entre autres camarades par Alain Hayot et Patrice Cohen Séat. Ce texte se veut aider à approfondir et à développer la base commune, à « aller au bout » de nos choix. Mais il me semble que cette initiative, dans sa forme, risque de provoquer le contraire. Et plus grave, sur le fond, cette initiative, à mon sens, se trompe de cible.
Sur la forme :
– Vouloir amener la question du changement de nom du parti, comme « clé de voûte » finalement des transformations à opérer, risque de provoquer l’inverse : une crispation et un rétrécissement du débat sur « changer de nom ou pas ? ». Bref, le meilleur moyen de passer à côté de l’essentiel et de se fourvoyer collectivement. Au même titre que l’Assemblée Générale des sections de décembre dernier s’est trouvée un peu bloquée sur le dilemme « se dissoudre ou pas ? ». Sans permettre de suffisamment avancer et travailler sur le « Qu’est ce que l’on fait ? » une fois qu’on a décidé de ne pas se dissoudre.
– Pire, voir un texte signé notamment par la présidente du Conseil Nationale et les deux présidents de groupe au Parlement, peut donner à penser aux adhérents qu’on veut leur forcer la main. Voire qu’on leur dit après le vote de la base commune, où celle-ci devrait les mener vraiment, selon son interprétation par des dirigeants de premier plan. Effets désastreux garantis. C’est la meilleure façon de perdre par les deux bouts. Ca ne séduira pas ceux qui, de toutes les façons ont décidé de faire autre chose ailleurs et n’ont qu’une ambition, c’est que le Congrès du PCF échoue dans la prise de décisions fortes ; et ça peut légitimement susciter le dégoût, voire la colère, de nombre de celles et ceux qui, depuis un an, travaillent pour cette prise de décisions fortes par le PCF.
– Si toutes les contributions n’ont pas forcement à être individuelles, et si des textes de deux ou trois auteurs peuvent être fréquents, avec cette contribution Hayot, Cohen-Séat, etc…on n’est visiblement pas dans ce registre. Voici un texte, sans doute écrit à deux ou trois, et puis, ensuite, objet de collecte de signatures pour faire « groupe de pression ». Si nous voulons vraiment un congrès extraordinaire, qui mette l’adhérent au cœur de sa souveraineté, c’est, de mon point de vue, exactement avec ce genre de pratique qu’il faut rompre. (je n’avais pas apprécié avant le vote de la base commune le texte « Pour un débat extraordinaire », notamment pour le même type de raison. Et je ne fais pas, en la matière, deux poids, deux mesures). Assez de ces groupes de dirigeants qui prennent finalement le congrès en otage de leurs propres visées et, éventuellement, de leurs propres carrières.
– Pourrait-on enfin rompre avec cette manie de voir un groupe dirigeant jouer les « Avant Garde » éclairée, pour, non pas partir de ce que les communistes expriment, mais tenir coûte que coûte seulement à ce à quoi ils veulent les mener, de gré ou de force semble t il….Or il me semble que les communistes, de décembre 2007 au dernier au vote d’octobre 2008, n’ont pas, de façon diversifiée d’ailleurs, et largement majoritaire, exprimé une telle volonté de changer de nom
Sur le fond
-Qu’est ce qu’enrichir la base commune en vue du congrès ? Assurément pas « écrire autre chose », mais bien approfondir, bref la porter au niveau des exigences du mouvement de la société et du monde. Et de ce point de vue, je partage les remarques de cette contribution sur la « mondialité », « l’éco progrès » et la « démocratie générale ». C’est bien un « mode de production » qu’il faut dépasser, à la fois ses rapports sociaux et la manière dont ces rapports sociaux enchâssent et orientent les forces productives. De même que je partage la réappropriation du terme Front Populaire, vocable sur lequel il ne faut pas, de mon point du vue, hésiter.
Sur le problème de « nommer » ce que nous sommes comme organisation politique, une série de remarques :
Il y a trois questions qui, ensemble ou séparément, pourraient nous avoir fait choisir de changer de nom :
– si nous pensions que la notion de parti, n’est plus la caractéristique de la nature d’organisation nécessaire, pour poser avec un contenu de classe, les questions du et des pouvoirs dans la société.
– Si nous pensions que l’évolution du monde invalide l’ambition émancipatrice et anthropologique du communisme
– Si nous pensions que, notre histoire dans la formation sociale française invalide ce qu’est en son sein, non pas « un parti communiste », (il en est de part le monde qui ne sont des sectes, ou n’ont été que des appendices, sans racines nationales, du soviétisme) mais « le parti communiste français ». Ou bien que ce « communisme français » n’est plus, pour reprendre une formule de gens qui ne nous veulent guère de bien, qu’un « astre mort ».
Il me semble que, dans la réflexion de fond de la base commune ( Je précise que je l’ai voté pour ma part, positivement pour ce quelle porte, et non pas comme à regret comme quand « faute de grives on mange des merles ») : on valide, dans des conditions forcement nouvelles, la notion de parti ; on confirme notre ambition et mouvement de luttes, émancipateurs de toutes les dominations et exploitations, que nous nommons « communisme » ; ( Si la base commune reconnaît une « crise du communisme », pourrions nous, sur cette question là aussi, avoir une approche dynamique, du mot « crise », et non pas seulement une version « valises de plomb ») ; Enfin, nous travaillons le communisme de France, qui n’est ni réductible à une « matrice », ni un « fondamentalisme ». Il est, (voir notre histoire), enraciné et porte la marque de la recherche de rassemblements populaires majoritaires et de transformations concrètes.
Ni sur parti, ni sur communisme, ni sur communisme de France, la base commune n’appelle donc un changement de nom. Pire, si en même temps que nous validons dans de nouvelles conditions historiques ces trois idées, (parti, communisme, communisme de France,), nous changions de nom, ce changement de nom ferait alors totalement artifice politicien.
Donc, à mon avis, poser la question du changement de nom est inséparable d’une remise en cause de la validité d’au moins une de ces trois idées, (parti, communisme, communisme de France) mais alors soyons clairs, ce n’est pas vouloir enrichir ou approfondir la base commune, ni « aller au bout de ses choix », mais c’est vouloir changer de base commune contre le vote qui vient d’avoir lieu, et le débat de plus d’un an maintenant.
Bref, approfondir et enrichir la base commune ne passe pas par un changement de nom. J’aurais tendance à totalement renverser la question par rapport à la contribution Hayot Cohen-Séat. Et proposer de la poser autrement, « aller au bout de nos choix », sur la question du parti et de l’organisation politique, c’est, pour moi, travailler la question : « De quoi le parti communiste français est-il le nom ? De quoi peut-il et doit-il ambitionner d’être le nom dans les conditions historiques de la société et du monde d’aujourd’hui. ? » En travaillant cette question à la fois en « externe », « de quoi doit il être le nom ? » pour la société française, ainsi que nos partenaires en Europe et dans le monde, et en « interne », « de quoi doit il être le nom ? » pour les femmes et les hommes qui le vivent et le composent, ou ont potentiellement vocation à le vivre et le composer.
Sinon, il me semble qu’on rabougrit beaucoup la notion « d’accueillir des personnes venant d’autres cultures que nous ». Est ce que les auteurs du texte Hayot Cohen Seat ne rapetissent pas cette idée de la base commune à l’ouverture à des personnalités ou courants organisés venues d’autres courants politiques, pour faire ensemble, un « nouveau parti », lequel devrait alors forcement s’appeler autrement ? Mais est ce que cela ne revient pas alors à remettre le couvert pour une démarche dont les adhérents viennent de dire pendant plus d’un an que ce n’était pas, pour eux, la plus porteuse de leurs choix ? La base commune ce n’est ni le choix de « Gauche Avenir », ni celui de « l’Appel de Politis ». D’ailleurs, il convient de ne pas confondre rassemblement et fusion, ou encore rassemblement et alliances. Ceci aussi, c’est dans la base commune !
Reste alors la recherche de rendre « perceptibles et visibles » nos transformations.
Je pourrais me contenter de dire que les deux exemples italiens et espagnol, (et pourtant ils avaient des « valises de plomb » réputées moins lourdes que les nôtres), montrent qu’un changement de nom, ne règle rien.
Je pourrais dire aussi qu’au rayon « nouveau parti », il va y avoir du monde au portillon, entre Mélanchon, Besancenot et le NPA, et peut être aussi, les Alternatifs et quelques autres, ça en fait déjà trois en vue !!!
En rajouter un quatrième « nouveau », par une nouvelle appellation du PCF, ferait à mon avis ravalement esthétique ou packaging de mercatique et management.
Et si notre atout était justement de jouer d’un autre registre, d’aller au bout du nouveau projet clair et lisible que le parti communiste français, à partir du meilleur de son histoire et d’innovations nécessaires compte tenu du capitalisme d’aujourd’hui et du mouvement du monde, propose au peuple de France, comme à toutes les forces disponibles. Avec des changements de fonctionnement et de direction en phase avec ce projet là.
Enfin je mets en garde contre la démangeaison habituelle de nos dirigeants de se demander, à chaque fois, à quelques semaines du congrès, ce qu’ils vont pouvoir sortir du chapeau pour faire « évènement médiatique ». A chaque fois, ça a donné le plus souvent des désastres, dont le principal est souvent de mettre devant le fait accompli des adhérents démunis. Décidons nous à faire vraiment de la politique autrement ! Un congrès ne sera pas réussi parce que madame Zappi du Monde fera un bel article ! J’allais presque dire au contraire. Ce qui croise une autre question de fond « A qui, à son issue, le congrès doit il parler, être utile et plaire ? »
Un souhait enfin, je nous voudrais, dans nos initiatives un peu plus de constance. Oui, au front populaire et citoyen, et pourquoi pas, donc, des « réseaux » de ce front. N’omettons pas cependant de parler au pluriel de ces fronts. Les expériences actuelles sur le « pôle public de financement », la Poste, la défense de l’Hôpital public, ou l’Europe, montre que les frontières de ces fronts peuvent être variables. Donc oui aux réseaux, mais à condition que cela soit réellement populaire, et ne s’accompagne pas de nous inventer une nouvelle « usine à gaz nationale » comme on en a connu du temps des collectifs antilibéraux.
Mais j’alerte sur cette manie (bien dans l’air du temps d’ailleurs) de changer d’appellation dès que ça n’a pas répondu à nos espoirs dans les 6 à 12 mois. Car les « Espaces Citoyens » avaient de cela. De même qu’il reste, de la campagne présidentielle, des ancrages forts, la notion de « Gauche Populaire », c’est bien la question quand même ; de même qu’une « gauche de combat et de responsabilités ». Que cela, dans les conditions et circonstances données, n’ait pas été entendu, c’est une chose ; qu’on en rajoute perpétuellement dans un tourniquet d’appellations : NON. Notre congrès doit déboucher sur un appel lisible et durable portant projet et stratégie, qui dise le monde, la société française, la gauche, et la force politique que nous voulons. Voilà pourquoi il faut approfondir la base commune, éviter les fausses pistes type « changer de nom », et au moment du congrès, compléter le texte de fond de la base commune enrichie, d’un appel plus court donnant ce message politique fort.
Une dernière remarque : puisqu’il y a un Conseil National le 19 novembre prochain, celui-ci pourrait-il avoir l’utilité de concentrer ses forces sur l’enrichissement et le développement de la base commune, plutôt qu’être à nouveau le théâtre d’ombres de grandes manœuvres pour savoir comment la tordre ou la remettre en cause ? La floraison de contributions juste après le vote pour se précipiter à revendiquer de se débarrasser de ce qui venait d’être voté, est révoltante. On parle de ce qu’il faut changer au PCF ? L’expérience de cette dernière année montre, il me semble, que ce Conseil National, avec tous ces groupes de pressions et manœuvres de « sensibilités » est le « maillon faible » du PCF. Je crois vraiment que tous nos efforts de contenus seront vains, si n’est pas mené au bout la transformation de la direction.
Jean Paul Duparc
Messages
1. De quoi le PCF doit il être le nom ?, 11 novembre 2008, 11:34
Et pendant qu’au CN on cherche à passer par dessus la volonté de la base, on envoie dans le Lot (167 000habitants au dernier recensement) 50 000 (cinquante mille) tract à distribuer. Faut bien l’occuper la base !
CN46400
1. De quoi le PCF doit il être le nom ?, 11 novembre 2008, 13:24, par Anti Tartuffe
Ben oui et ça te gène de diffuser des tracts ?t’attend d’avoir la télé à ta disposition pour passer tes idées ?
Bien sur pour diffuser des tracts faut se mouiller dans tout les sens du terme et faut sortir prendre l’air et pas passer sa vie devant un ordinateur !
2. De quoi le PCF doit il être le nom ?, 11 novembre 2008, 13:27
hahaha, l’hopital qui se fout de la charité !
3. De quoi le PCF doit il être le nom ?, 11 novembre 2008, 13:54
Si tu savais ce que distribuer des tract veut dire, au lieu de regarder mon doigt, tu aurais regardé les chiffres, et tu en aurait déduis que 1 tract pour 3 habitants, soit 20 millions pour la France ça fait un peu, peut être trop non !
CN46400
4. De quoi le PCF doit il être le nom ?, 12 novembre 2008, 12:19
C’est sur, "Anti Tartuffe", le légitimiste forcené de service du PCF (un des derniers toléré sur Bellachiottes tu devrais faire attention anti tartuffe si tu veux préserver ton "espace d’expression"....) tu ne postes jamais rien ici tu es juste 24h/24 toi aussi "derrière ton écran" si on en croit tes commentaires haineux...
allez, soyons fou, moi je parie que tu es secrétaire de section à Paris.
Évidemment, c’est plus facile de botter en touche que d’expliquer comment et avec quelles forces on va distribuer donc, 50.000 tracts, le tout dans un département qui compte 167.000 habitants etc etc...
"Anti Tartuffe", ta bile (notoire) à l’égard de CN t’égare....
La Louve
2. De quoi le PCF doit il être le nom ?, 11 novembre 2008, 11:45
J’ai un nom : Parti Dominants des Dominés (PDD)
1. De quoi le PCF doit il être le nom ?, 11 novembre 2008, 13:49, par Anti Tartuffe
Bon j’ai moi aussi voté cette base commune.
Mais je tiens a rappeler certaines choses:les mots de socialisme,propriété collective des moyens de productions et d’échange,nationalisations,collectivisation sous toutes ses formes,mutualistes,coopératives,du moment que les travailleurs les contrôle ne sont pas des gros mots.
Et ce n’est qu’un des aspects du problème.Ce n’est pas parce que une certaine "élite" ressent comme un rejet le mot socialisme que c’est le cas pour tous,je dirais même que c’est l’inverse et que la pseudo préoccupation sur ce sujet est un fantasme de gens qui ont un peu perdu le contact avec les gens.Parce que pour les travailleurs c’est vraiment le cadet de leurs soucis.
Ensuite dire que nous nous battons pour le socialisme,sur le long,terme revient à ne pas mettre le drapeau dans la poche toute les fois ou un gugus en mal d’anticommunisme primaire essaie de nous renvoyer au "socialisme soviétique" mais bien d’expliquer ou nous voulons aller.
Tenant compte de la réalité le programme immédiat du PCF n’est pas le socialisme mais il consiste à faire faire à la majorité du peuple un pas qualitatif et quantitatif en matière de démocratie sociale,économique et politique.
Faire en sorte que les salariés prennent en main leur avenir en leur donnant les moyens d’intervenir à tout les niveaux.
Ensuite parler de pôle public sans parler de nationalisations tout en le faisant est autrement plus dangereux avec la confusion que cela peut provoquer dans les têtes.
Quant au nom du Parti pour moi c’est un problème réglé depuis la conférence de décembre.Et ce n’est posé que par des camarades qui doivent assez peu de contacts avec la réalité et surtout avec des gens qui ne sont surement pas de bon conseils.
2. De quoi le PCF doit il être le nom ?, 11 novembre 2008, 14:14
Je te signale que depuis Robert Hue, le socialisme est personat non grata dans le PCF. Le néo communisme c’est direct après le capitalisme "dépassé". Ben oui, depuis que les théoriciens du genre Cohen Seat sont aux manettes, Marx et sa phase intermédiaire, le socialisme, sont dans la poubelle en attente d’être rejoint par "le beau nom de communisme" (c’est d’eux cette formule, pas d’Aragon).
La prochaine fois, avant de voter, tu liras deux fois la base du CN, une fois normalement, et une fois entre les lignes. Si tu l’avais fait cette fois ci, tu aurais vu qu’on te demandait un chèque en blanc pour maintenir le parti avec des transformations profondes, sans en citer aucune. Maintenant les "transformation profondes", que tu as voté, arrivent, et il va falloir faire avec !
CN46400
3. De quoi le PCF doit il être le nom ?, 11 novembre 2008, 14:29, par Anti Tartuffe
Parce que j’ai signé un chéque en blanc ?t’a vu ça dans quel journal Libé ?
Le texte est ouvert et les amendeements ne vont pas manquer.
Alors construire ça m’interresse ça me changera de ceux qui détruise systèmatiquement dés qu’il y a une virgule qui n’est pas à sa place.
L’analyse de la socièté de la base commune est juste,c’est d’ailleurs la seule à avoir fouillé le problème.Quelle n’en tire pas toutes les conclusions est bien du aux tiraillement et tendances qui a voulu facher personne.
Et c’est au congrès,tout les congrès à tous les niveaux de trancher.
Quant au remarques sur les tracts peut être se demander si il n’y a pas eu une erreur et que des fédérations voisines n’ont pas été servies.
Et ce matin j’étais sous la pluie à diffuser,pas devant mon ordinateur !
4. De quoi le PCF doit il être le nom ?, 11 novembre 2008, 14:57
1-je ne lis que l’Huma !
2-L’analyse de la socièté de la base commune est juste
Que c’est beau la fidélité. Peut-tu m’indiquer où il est question de la lutte de classes, de quelles classes sociales, de l’exploitation capitaliste, du rôle de la bourgeoisie dans cette base commune ?
CN46400
5. De quoi le PCF doit il être le nom ?, 12 novembre 2008, 02:31
Faire en sorte que les salariés prennent en main leur avenir en leur donnant les moyens d’intervenir à tout les niveaux.
Comment, et qui va leur donner ? LES MOYENS D’intervenir à tous les niveaux. Ceux d’en haut.
Faut faire des prières pour que ça arrive ?
Les seuls moyens sont les outils pour penser objectivement et ainsi pouvoir appréhender les possibilité et les failles pour agir. Les outils pour ceux qui sont exploités et donc opprimés sont les concepts marxistes d’analyse des rapports sociaux. ça libère de l’oppression du désespoir en montrant que la voie n’est pas impossible pour sortir collectivement de l’oppression d’une exploitation acharnée de notre temps de vie. Peu de temps pour lire implique des textes clairs percutants et précis. Le militantisme devrait d’abord être cela . Et pas cette base brumeuse insultante au peu de temps que nous avons tous pour réfléchir.
6. De quoi le PCF doit il être le nom ?, 12 novembre 2008, 12:38
FRÉDÉRIC... On t’a reconnu....
"On m’appelle le chevalier blanc...."....
PPPFFFFFFFFFFF
7. De quoi le PCF doit il être le nom ?, 12 novembre 2008, 13:07, par cyril le meur (77)
Très juste. Il serait d’ailleurs utile et politique de faire l’histoire de ce hold-up théorique. Qui n’a pas vu, il y a 20 ans, monter dans notre presse la phrase "le communisme, mouvement réel qui abolit l’état actuel..." comme définition ultime et suffisante du marxisme ? J’ai même entendu un éminent philosophe communiste, dans une conférence fédérale, expliquer que même sans aucun être humain sur terre, le communisme existerait. On escamote ainsi le contenu pour ne garder que la méthode, quand Marx avait refondé la méthode de Hegel à l’épreuve du contenu social et historique. Or le contenu réel, ce qui change vraiment la vie des travailleurs, quoi d’autre sinon le socialisme ? C’est ici qu’intervient, je crois, l’excellent Lucien Sève et son idée de "commencer par les fins". En philosophie, le paradoxe peut être séduisant. En politique c’était le programme de Robert Hue : construire "du" communisme ici et maintenant. Tout cela, on le sait, a donné l’inflexion libertaire sur les thèmes "sociétaux" (catastrophique pour notre ancrage populaire), et l’accompagnement social du jospinisme sur les thèmes sérieux (catastrophique pour notre ancrage populaire). L’une des questions de congrès, effectivement, serait de reconsidérer le problème du socialisme.
3. De quoi le PCF doit il être le nom ?, 11 novembre 2008, 17:35, par BOU 91
bonjour je le dis et le redis, vous êtes des incorrigibles.
vous ne passez votre temps "qu’à jouer plus que moi.... tu meurs". De cela bien entendu au nom de la lutte des classes et de la lutte contre le capitalisme.
de tout cela vous vous en foutez !
Tous vous faites le jeu de ceux que vous déclarez vos ennemis.
Amicalement
BOU 91
4. De quoi le PCF doit il être le nom ?, 11 novembre 2008, 17:51, par ROSA
moi j’aime bien ce qu’écrit JPDuparc, ces dirigeants qui ont fait main basse sur la direction du PCF, dont le niveau théorique est d’ arrière garde et non d’avant garde dont l’ ambition et la prétention n’ont d’ égal que leur nullitè, qui passen t leur vie à crier leur dégoût , qui se servent du PCF pour leurs postes et méprisent les militants qui croient en leur parti , ils doivent s’en aller
1. De quoi le PCF doit il être le nom ?, 11 novembre 2008, 18:31
Exact sur l’essentiel. Depuis 1976 on tente de régler le pb politique par des reculs idéologiques qui, à chaque coup entrainent des résultats politiques calamiteux. Les échecs du programme commun et de la gauche plurielle sont politiques et pas, idéologiques. Et les solutions sont à rechercher dans la politique et pas dans l’idéologique. En quoi l’idéologie communiste est responsable de la privatisation de France-Télécom ? Qu’ont à voir Marx, et le marxisme, dans le quinquennat, l’inversion du calendrier électoral, l’intervention en Afghanistan ?
CN46400