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Débat, Les changements ne sortiront pas des urnes, PERPIGNAN
Publie le dimanche 10 février 2008 par Open-Publishing3 commentaires
Les changements ne sortiront pas des urnes…
Nous vous invitons à participer à la réunion qui se tiendra le SAMEDI 16 FEVRIER 2008, à 15H00, salle des Libertés, 3, rue Bartissol à Perpignan.
Le thème abordé, « Pendant les Municipales les luttes sociales CONTINUENT !
Les changements ne sortiront jamais dans les isoloirs… ». Cela nous permettra de débattre ensemble des alternatives de l’agir à l’opposé de ce que représente le renoncement des bulletins…
Loin de nous désintéresser de la « P »olitique, nous combattons bien au contraire la confusion qui est entretenue à ce propos ! Nous la distinguons d’avec les errements politiciens, les fausses promesses et l’illusion de pouvoir changer les choses par le biais d’un système (le système électoraliste bourgeois) entièrement dévoué aux classes dominantes : Etat et Capitalisme confondus.
Nous récusons publiquement l’idée que seul-e-s les représentant-e-s patenté-e-s et auto-proclamé-e-s de l’intelligentsia au Pouvoir, ou de l’intelligentsia qui aspire à y être, seraient aptes à trouver des solutions au mal vivre des cités , aux inégalités économiques et sociales, aux exclusions de tous ordres etc… par le biais des urnes, bien évidemment et … sans s’attaquer réellement au SYSTEME qui génère ces inégalités, ces exclusions et le mal vivre qui en découle !
Nous déclarons publiquement que celles et ceux qui se déplacent en croyant qu’(elles) (ils) participent aux choix, décisions et actions futures et en ayant le sentiment d’accomplir un devoir « citoyen », celles-là et ceux-là ne sont pas nos adversaires, mais qu’elles et ils se trompent ou plutôt qu’elles et ils sont trompé-e-s !
Amitiés libertaires et au Samedi 16 février...
Les militant-e-s du Groupe Puig Antich
antich mLr wanadoo.fr
www.c-g-a.org
Messages
1. Débat, Les changements ne sortiront pas des urnes, PERPIGNAN, 10 février 2008, 23:25, par LE BRIS RENE
Poufffff !!!! Tous les mouvements sociaux depuis 1968 ont
posé le problème du débouché politique, et donc un moment
ou un autre des élections !!!!
le mot d’ordre "élections piège à cons " a été aussi inefficace voire
même dangereux que celui de " il est interdit d’interdire " !!!!
Rappelons que dans certains pays, l’organisation de votes
démocratiques se posent encore ( tchad, russie etc ... ).
Ernest MANDEL avait fait l’analyse que la plupart des militants
anarchistes ou libertaires, lorsqu’ils ne sont pas ancrés dans la
réalité sociale des entreprises ont des comportements de
petits bourgeois révoltés = cela se confirme encore !!!!
1. Débat, Les changements ne sortiront pas des urnes, PERPIGNAN, 11 février 2008, 21:48
C’est précisémment à cause de cette conception du "débouché politique" (entendre "débouché institutionnel et électoraliste") que les mouvements sociaux, depuis bien avant 68, se sont stérilisés dans l’impasse institutionnelle.
Le problème de cette conception, c’est de substituer au rapport de force réel (sur le terrain de la production), le spectacle du pseudo-rapport de force électoral.
On voit les résultats de cette impasse aujourdhui, où les "discours révolutionnaires des courants étatistes et électoraliste n’ont d’égal que leur intégration dans les institutions bourgeoise, où la lutte des places remplace la lutte des classes
Dans des pays comme la russie, des centaines de camarades anarchistes luttent contre la dictature sans faire l’erreur de confondre liberté publiques (acquises par la lutte) et "démocratie représentative" (c’est ne pas comprendre la nature réelle de l’état que de penser que les libertés qu’ils concèdent sont le fruit du nombre de papier dans une urne, alors qu’ils ne sont que des concession liées aux luttes populaires).
2. Débat, Les changements ne sortiront pas des urnes, PERPIGNAN, 11 février 2008, 09:46
Au contraire, toutes les composantes du mouvement ouvrier, dont les anarchistes font partie, se rejoignent aujourd’hui.
Ignorer les enjeux de pouvoir mène à une impasse mais tout miser sur le pouvoir mène à la corruption.
Le mouvement ouvrier impliqué dans les luttes est en guerre avec ses représentants élus.
Ceux-ci refusent de s’expliquer, cultivent l’opacité, les combines et les magouilles.
Les anars rigolent, ils nous l’avaient bien dit.
Il faut trouver un chemin pour avancer, ça urge.
Un fou se promène dans le monde avec une valise de dissuasion nucléaire et cherche où il va lancer la bombe qui va faire remonter ses actions.
La gauche actuelle avec son culte du pouvoir avant tout, qui fait taire depuis vingt ans les doutes de ses militants, porte une grande responsabilité dans ce qui va arriver.
Militante communiste.