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Déclaration Universelle des Droits Monétaires

Publie le lundi 3 janvier 2011 par Open-Publishing

Déclaration Universelle des Droits Monétaires

samedi 1er janvier 2011

Préambule

Ce sont les peuples, par leur travail, qui produisent tous les biens et services mis sur le marché : sans ces biens et services, la monnaie, signe d’échange, n’aurait aucune raison d’être, donc aucune valeur. Par conséquent, le droit à la création de la monnaie appartient aux peuples puisqu’ils en font son existence et sa valeur.

Nous constatons cependant

Des groupes entiers de population n’ont plus accès à l’élémentaire pour simplement survivre parce qu’ils n’ont plus accès à l’argent, ni par leur salaire, ni par le crédit : plus d’un milliard de personnes, près d’un cinquième de la population mondiale, souffre de la malnutrition, de la faim, du manque de soins et de conditions de travail ou de vie inhumaines, alors que l’Humanité a les moyens intellectuels et techniques
pour solutionner facilement tous ces problèmes.

Les besoins sociaux, éducatifs, thérapeutiques, écologiques sont immenses et non résolus, ils sont une source extraordinaire d’emplois. Pourtant, il y a des millions de personnes au chômage. L’économie dite « irréelle » a des impacts de plus en plus graves sur l’économie dite « réelle » : les Citoyens ne peuvent plus rien comprendre à une économie qui détermine pourtant toutes leurs conditions d’existence, à cause d’une fausse science, complexe, truffée de concepts erronés, et interdisant toute interprétation simple des problèmes monétaires et économiques. La misère et le désespoir engendrés par l’inefficacité et la perversité du système monétaire ne cesse de grandir, chaque jour.

Le système monétaire actuel est un monopole privé, géré par des intérêts uniquement privés et sans aucune conscience des intérêts des Peuples. Les Citoyens n’ont ni contrôle, ni pouvoir de décision sur l’émission de la monnaie, sur ses règles de circulation et sur les taux d’intérêts. La transparence est inexistante ou illusoire. Cet état de fait a de lourdes conséquences :

Les monnaies sont payantes : depuis que l’argent n’est plus indexé sur une mesure étalon, la monnaie est fabriquée à partir de rien par les banques privées, sous forme de crédits correspondant à de simples lignes d’écriture sur des écrans d’ordinateurs et sans qu’elles en possèdent l’équivalent dans leur trésorerie interne. Les Citoyens ne leur ont absolument pas donné en toute connaissance ce droit de faux-monnayage et de gestion de leur monnaie. Malgré cette création ex-nihilo, donc ne coûtant strictement rien, tout crédit fait l’objet d’un taux d’usure, l’intérêt. Ce taux d’usure ou d’intérêt est la cause indirecte et principale de l’inflation.

Cet intérêt est partout générateur de crises et d’appauvrissement pour un nombre toujours plus important d’humains. À cause de lui, des milliers de personnes endettées se suicident chaque année, partout dans le monde.

Le coût de l’argent représente une part majoritaire du prix des choses. Les Citoyens sont obligés de travailler bien plus qu’ils ne le devraient : les salariés les plus modestes travaillent sans le savoir un tiers de leur temps, toute leur vie, pour l’unique profit du système bancaire, à cause des intérêts cachés que les producteurs, les fabricants ou les constructeurs doivent rendre aux banques et qui se retrouvent dans le prix de vente final de chaque objet ou service. Ainsi un tiers du pouvoir d’achat disparaît dans le remboursement des intérêts : un tiers du temps de travail, puis de retraite, est donc une forme de servage non choisi et effectué sans que les gens en aient conscience.

Les monnaies génèrent un esprit de compétition : l’argent nécessaire au remboursement de l’intérêt n’est pas créé lors de la création des crédits, puisqu’il ne s’agit en réalité que de zéros sur des écrans d’ordinateurs. Par conséquent, les acteurs économiques sont en compétition permanente pour obtenir l’argent nécessaire au remboursement de l’intérêt. Cet impératif est en grande partie responsable de la course folle au profit.

Les monnaies sont constamment instables : suivant une courbe exponentielle, le montant de l’intérêt peut rapidement dépasser la masse monétaire totale en circulation. Pour cette raison, les systèmes monétaires n’ont pas d’autres alternatives que l’effondrement, lorsque le poids des intérêts dépasse la masse monétaire initialement nécessaire aux transactions, et ce sont les Citoyens innocents qui en supportent les conséquences.

Cette façon dont l’argent est créé aujourd’hui pour les économies nationales ou internationales mène inévitablement à des krachs fréquents et extrêmement destructeurs. Même en période normale, elles aboutissent à un système monétaire qui incite presque tout le monde à faire de l’argent de façon très nuisible à l’éthique, à la société, aux milieux naturels et à l’économie. L’obligation de faire du profit, à n’importe quelles conditions, déshumanise tous les rapports sociaux. Au lieu de résoudre les besoins de chacun et d’être au service des Humains, l’économie n’est plus qu’une gigantesque machine à faire de l’argent au profit de quelques privilégiés. Les risques et les pertes du système sont supportés par la collectivité publique, tandis que le privé engrange seul les bénéfices.

Les banques privées n’ont aucun souci de l’intérêt général et leur unique raison d’être est de faire du profit : ceci se fait au mépris de l’Humanité, des droits civiques, du droit des générations futures et de l’environnement. À peine remises d’une crise boursière grave, qui, sans l’argent des contribuables les aurait mises en faillite, les banques recommencent leurs pratiques pour se renflouer comme si rien ne s’était passé, tandis que des milliers de personnes ont perdu leur emploi, leur maison et leur future retraite. Les dirigeants et les grands actionnaires des banques reçoivent encore des salaires et toutes sortes de bonus, dont le montant défit toute éthique et toute compréhension, alors qu’ils devraient rembourser leurs dettes et réparer les préjudices moraux et matériels subis par leurs victimes.

Normalement, le système boursier devrait permettre aux entreprises de trouver des financements pour leur développement, mais il est devenu une sorte de casino pour les spéculateurs et les actionnaires. Ils n’ont, globalement, aucun souci de l’intérêt des travailleurs qui sont pourtant les vrais créateurs de la richesse de ces mêmes entreprises. Actionnaires et spéculateurs n’ont qu’un seul objectif : engranger un maximum de profits, le plus rapidement possible, quel qu’en soit le coût humain pour les salariés et le tissu social local ou le pays qui les abrite. Pour alimenter leur avidité sans fin, des milliers d’emplois, issus d’entreprises pourtant florissantes, peuvent se trouver détruits par de simples jeux spéculatifs ou des licenciements boursiers, à la vitesse d’un clic informatique.

Du jour au lendemain, les Citoyens peuvent voir leur entreprise fermée, leur monnaie dévaluée, leur compte bloqué, leur État déstabilisé ou ruiné, la rigueur s’installer, non pas pour des raisons économiques valides, mais uniquement à cause des crises monétaires engendrées par le système boursier. Celui-ci, de crises en crises, totalement hystérique, pris de panique à la moindre rumeur et soumis à des agences de notation sans éthique, devient incontrôlable. Au gré de leurs simples besoins spéculatifs, ces agences se permettent de noter les économies des pays et d’influencer ou de détruire la vie de millions de Citoyens, alors qu’elles n’ont aucun mandat démocratique pour le faire, ni aucune légitimité technique. Par crainte d’un effondrement, pour « calmer les marchés », les gouvernements préfèrent sauver les banques privées et mettre en place des mesures d’austérité, plutôt que de venir en aide aux plus démunis et de préserver le climat et la biodiversité. Ce sont les Citoyens, à leur détriment, par le biais de leur État, qui renflouent les banques privées, pour éviter que le système ne s’écroule brutalement.

Jusqu’à présent, les réponses gouvernementales se concentrent uniquement sur les symptômes, et non sur les causes fondamentales des problèmes monétaires, comme un constructeur qui essaye d’empêcher une maison de glisser continuellement sur une pente, en réparant toujours le toit et les étages supérieurs, sans se rendre compte que les fondations sont en cause. Les Nations ont pourtant pour responsabilité fondamentale de fabriquer l’argent dont elles ont besoin pour permettre le bon fonctionnement de leur économie et pour assurer le bien-être de leur population. Au lieu de cela, ayant abandonné leur devoir, les gouvernements ont voté des lois iniques qui le leur interdit, tel l’accord 123 du Traité de Lisbonne. Les Nations sont obligées d’emprunter l’argent à des banques privées, ou sur des marchés financiers, contre des dettes et des intérêts toujours croissants, dont la somme devient colossale. Fréquemment, pour rembourser les intérêts de la dette, les gouvernements lancent des emprunts d’État auprès de leurs concitoyens. Ce sont les Citoyens les plus riches qui prêtent, et qui engrangeront des intérêts, tandis que les plus pauvres payeront les intérêts de cette dette dans les impôts : c’est encore un transfert continu d’argent des plus pauvres vers les plus riches.

Sans l’intérêt et si les États fabriquaient eux-mêmes leur propre monnaie, il n’y aurait ni déficit, ni dette. Mais à cause de la dette et de l’intérêt que les États doivent rendre au privé, les États sont en déficit permanent. Il s’aggrave vertigineusement, année après année. Les générations futures, avant même de naître, sont chaque jour plus endettées, sur des sommes portant sur des milliards de dollars, simplement pour la consolidation d’un système moribond et le profit de quelques uns. Ainsi l’Humanité est assise sur une montagne de dettes artificielles dont les conséquences sont dramatiques : diminution générale du pouvoir d’achat, extension de la précarité et misère absolue pour une majeure partie de la population terrestre. En privant plus d’un milliard d’enfants du simple minimum vital, l’humanité est en train de s’autodétruire. Pour combler ce déficit toujours grandissant, puisque exponentiel, les États sont obligés de détruire les acquis sociaux et de privatiser les services publics dans une grande régression sociale qui nous ramène des décennies en arrière : des milliers d’emplois, au sein de services collectifs indispensables et déjà exsangues, se trouvent détruits pour des raisons budgétaires fausses et irrationnelles.

Toujours pour rembourser leurs dettes auprès des banques privées, les gouvernements sont obligés de maintenir une croissance continue, et de faire accroire cette croissance indispensable et bénéfique. La croissance est devenue une véritable religion, despotique, un mode unique de solutions pour tous les pays. Elle entraîne pourtant la désintégration de tous les rapports sociaux, la mise en danger de millions d’humains, la disparition d’innombrables espèces végétales ou animales, la destruction des espaces vitaux ainsi que l’empoisonnement des sols et de l’air. L’économie actuelle est exclusivement tournée vers la maximisation des profits et non vers le respect de la vie. Par cela, elle met en danger l’existence même de l’Homme sur la Terre. Cette croissance oblige les entreprises et les pays à vivre dans une concurrence incessante au détriment des plus petits, des plus faibles et de toutes les solidarités. Cette fuite en avant oblige à consommer les ressources de la Terre, bien plus qu’elle n’est en mesure de le supporter. Influençant nos modes de consommation, elle est directement responsable du changement climatique, dont les effets se font déjà gravement sentir, sur toute la planète. Négligeant les cultures vivrières, les pays n’assurent plus leur souveraineté alimentaire, ce qui les fragilise lors des catastrophes naturelles et les rend extrêmement dépendants des pays les plus puissants.

L’économie mondiale a aujourd’hui une capacité technologique et intellectuelle sans précédent dans l’histoire humaine, mais elle ne sert plus qu’à faire de l’argent. Rapporter des dividendes est devenu son unique objectif, au lieu d’être le moyen pour que chacun vive et s’épanouisse. Chaque jour un peu plus, la situation planétaire globale s’enfonce dans le chaos au lieu de s’améliorer. Le système économique et monétaire entraîne un état d’indigence chronique sur tous les continents. En plus d’un déséquilibre écologique gravissime, l’Humanité régresse sur tous les plans. Alors que les échanges sont désormais mondialisés, les différences de valeur portées par les monnaies entraînent des coûts de travail totalement inégalitaires : cela génère de plus en plus de chômage, de délocalisations, d’immigrations et des conditions de travail proches du servage ou de l’esclavage. Jamais les échelles de salaire n’ont été aussi déséquilibrées. Alors qu’une majorité d’êtres humains gagne moins de deux dollars par jour, d’autres possèdent jusqu’à cinquante milliards de dollars. Tandis qu’éclatent des émeutes dues à la faim, partout naissent désespoir, obscurantisme et terrorisme. Les conditions de l’éducation ou de la santé se dégradent. La recherche, pourtant intrinsèquement liée à ce que l’Humanité a de plus nécessaire pour évoluer, perd ses financements ou ne s’occupe plus que de ce qui peut rapporter des royalties.

Cibles des spéculateurs qui jouent sur les monnaies, les pays administrent des remèdes sociaux drastiques à leurs populations sans leur accord : augmentation des impôts, des cotisations et de l’âge de la retraite, diminution des pensions et des aides sociales, suppression d’emplois, mise en extinction des fonctionnaires. Au lieu de résoudre le problème de fond, qui réside directement de la mainmise de la création monétaire par les systèmes bancaires, les États maltraitent gravement leurs populations. Pour contrôler les Citoyens à bout de souffle qui se révoltent, petit à petits, les États se transforment en États policiers, gangrénés par une corruption généralisée : la planète se transforme en un monde uniforme et totalitaire, où la démocratie n’est plus qu’une illusion de façade, puisque les Citoyens, en réalité, ne sont absolument plus maîtres de leur destin. L’accès aux droits fondamentaux des personnes est de plus en plus restreint. Sous prétexte de crise, partout les libertés individuelles diminuent ou disparaissent. En réalité, tous les êtres humains vivent actuellement sous une dictature économique et bancaire, discrète mais redoutablement efficace, qui gouverne leur vie sans leur consentement.

Pour toutes ces raisons, le système monétaire de ce début de XXIème siècle est devenu ingérable et indésirable. Il ne permet pas à l’Humanité de passer à un stade supérieur d’évolution. Il est donc à contre-courant de l’Histoire. Chaque pays victime, un jour, a renversé ses tyrans. Il est temps aussi pour nous de renverser la dictature économique que nous subissons. Par conséquent, nous, Citoyens, adultes, lucides, dotés par naissance du Droit Inaliénable de Décider de Notre Propre Existence, et en vertu des articles 1, 2, 3, 4, 17, 22, 23, 24, 25, 26 et 28 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen, affirmons que le système économique fondé sur la création monétaire par le système bancaire privé est devenu insupportable, inacceptable et illégitime et qu’il est temps de passer de ce système à un système monétaire uniquement public, contrôlé démocratiquement par les Citoyens.

Nous déclarons

Article 1 - Le système économique et monétaire a pour finalité première et prioritaire la satisfaction des besoins et droits fondamentaux décrits dans la Charte des Droits de l’Homme, en particulier en ce qui concerne les droits à l’alimentation, au logement, à la santé, à l’éducation, à la sécurité, au travail et au repos.

Article 2 - La monnaie n’apparaît pas spontanément dans la nature, ni le système monétaire : ce ne sont que des outils fabriqués par l’Homme. Ces outils doivent être au service de l’Humanité et non le contraire : ils peuvent et doivent être améliorés pour le plus grand bien de tous.

Article 3 - L’argent n’est qu’un moyen d’échange entre les personnes, les entreprises, les groupes, les institutions, les États. Il est le fruit du travail de tous, il appartient à tous, il doit être au service et à la disposition de tous, dans la justice et l’équité.

Article 4 - L’argent est un Bien Public Mondial. Le système monétaire est le bien commun de tous les Citoyens de la planète.

Article 5 - L’utilisation du système monétaire est un droit inaliénable et gratuit.

Article 6 - Chaque Citoyen, quelle que soit son origine géographique ou son appartenance, a le droit d’utiliser une monnaie universelle, stable, étalonnée sur une mesure fixe et valable en tout lieu, telle qu’un taux salarial horaire de base.

Article 7 - Nul ne peut être privé, en échange de son travail ou si sa situation médico-sociale l’exige, de l’argent nécessaire à la juste résolution de ses besoins fondamentaux : chaque citoyen, quelle que soit son origine géographique ou son appartenance, a le droit de recevoir une pension ou un salaire décent, basé sur un salaire minimum universel, équivalent sur toute la planète et lui permettant de combler ces mêmes besoins.

Article 8 - Chaque État a le droit et le devoir de créer la monnaie nécessaire à la mise en place d’une économie équitable et saine, grâce à des banques véritablement publiques, contrôlées par les Citoyens. Le pouvoir de création de la totalité de la monnaie est transféré aux Banques Centrales qui sont nationalisées. Il est interdit à qui que ce soit, y compris aux banques commerciales, de créer de la monnaie à partir de rien, tout comme la contrefaçon des billets de banque est interdite et passible de sanctions criminelles.

Article 9 - La monnaie doit être calculée en fonction des capacités de travail, d’échanges, de remboursements et du besoin d’investissement des populations, et harmonisée entre tous les États de la Terre grâce à un organisme international, contrôlé démocratiquement.

Article 10 - La gestion du système monétaire et de la monnaie est donc un processus démocratique et transparent, quel qu’en soit le lieu ou l’échelon administratif.

Article 11 - Le droit à une monnaie stable est un droit inaliénable : par conséquent tous les jeux spéculatifs et les produits générant des formes d’intérêts déguisés sont interdits.

Article 12 - L’intérêt est partout supprimé et interdit. Chaque Citoyen, chaque entreprise, chaque collectivité a le droit d’emprunter sans intérêt auprès de son État, dans la limite de ses capacités de remboursement, et dans le respect de la communauté.

Article 13 - Chaque État a le devoir de prêter sans intérêt à ses Citoyens, ses entreprises ou ses collectivités. Il a toutes possibilités de recouvrer ses créances, soit directement, soit par un système d’assurances collectives.

Article 14 - Chaque État a le droit et le devoir de créer la monnaie nécessaire à une politique de travaux et de services publics afin d’assurer le bien-être de sa population et de résorber le chômage.

Article 15 - La majorité des banques privées est nationalisée et ses emplois sont reconvertis en emplois fonctionnaires pour qu’ils soient au service de tous et des Nations.

Article 16 - Les banques commerciales privées restantes ont le droit de prêter de l’argent à trois conditions : qu’elles aient la contrepartie de l’argent qu’elles prêtent dans leurs trésoreries internes en totalité, que leurs comptabilités soient transparentes et accessibles aux organismes de contrôle Citoyen et que la rémunération de leurs services soit déterminé par contrat sur des sommes fixes prévues d’avance, et non sur l’intérêt ou toute forme de produit financier s’en approchant.

Article 17 - Les places boursières sont fermées. Le système boursier est démantelé, les actions sont calculées sur la valeur réelle et le potentiel des entreprises et rachetées à leur juste valeur par les États, notamment sous forme de prêts d’investissement publics sans intérêts.

Article 18 - Les États créent immédiatement la monnaie nécessaire afin d’offrir à tous un travail respectueux des Droits de l’Homme et de lutter efficacement contre les inégalités sociales, le changement climatique et la destruction de l’environnement.

Lors des accords de Bâle, les chefs des gouvernements du G20 ont montrés qu’ils avaient tous pouvoirs pour prendre des décisions quand ils le voulaient. À compter du 1er Janvier 2011, les membres des gouvernements de chaque État qui ont en charge la gestion de l’économie seront comptables de leurs actions devant les Peuples et devant chaque Citoyen. Ils devront répondre de leur responsabilité quant à la mise en place d’un nouveau système monétaire véritablement juste et équitable et d’une économie respectueuse de chaque être humain et de l’ensemble de l’écosystème planétaire, notamment devant le Tribunal International des Droits de l’Homme et devant le regard des générations futures.

Paris, Earth, décembre 2010

Texte issu de l’intelligence collective, écrit à partir de nombreux auteurs de sites Internet ou de livres.

"Le gouvernement devrait créer, émettre et faire circuler toute la monnaie nécessaire pour faire face à ses dépenses et assurer le pouvoir d’achat des citoyens. Si ce principe était respecté, cela ferait économiser aux contribuables les sommes colossales dues au titre de l’intérêt. L’argent cesserait d’être le maître, il deviendrait le serviteur de l’humanité"... (Abraham Lincoln)

Il est temps pour l’Humanité de sortir de l’âge des ténèbres et de passer à un stade supérieur d’évolution.

http://www.bankster.tv/index.php?topic=135.msg1946#msg1946