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Delanoe envisage une fusion avec le MODEM au second tour...

Publie le lundi 28 janvier 2008 par Open-Publishing
7 commentaires

Le maire de Paris s’est dit prêt à s’allier avec les Verts ou le MoDem au deuxième tour des municipales.

Il a par ailleurs affirmé qu’il ne se considérait "pas dans un match" avec Ségolène Royal pour prendre la succession de François Hollande à la tête du Parti socialiste.

Des alliances avec les Verts ou le MoDem, "mais sur des bases saines c’est-à-dire sur des idées et pas sur des combinaisons". Ainsi le maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë a qualifié au Grand rendez-vous Europe 1-TV5 Monde-Le Parisien Aujourd’hui dimanche les éventuelles alliances qu’il était prêt à faire à l’occasion des élections municipales de mars prochain. "Je suis prêt à m’allier", a-t-il dit, ajoutant qu’il ne voulait pas "des calculs politiciens".

Il a également démenti "formellement" qu’un accord au deuxième tour a été conclu avec le parti de François Bayrou. "Je constate une grande évolution du Modem et je veux être respectueux de cette évolution", a dit le maire de Paris. "Regardez Mme de Sarnez", qui est "conseillère de Paris élue sur une liste RPR, elle est maintenant beaucoup plus ouverte, c’est une évolution que je note", a dit le maire de Paris à propos de la candidate du Mouvement démocrate à la mairie de Paris. "Je prends le MoDem au sérieux, il y a des idées que je trouve intéressantes", a-t-il dit. Bertrand Delanoë a toutefois précisé qu’il se tournerait "d’abord vers les Verts" pour des alliances "mais à la proportion de ce que les citoyens leur auront donné dans chaque arrondissement".

Pas de match entre lui et Royal

Le maire de Paris, considéré comme un possible candidat à la succession de François Hollande au PS, a par ailleurs affirmé qu’il ne se considérait "pas dans un match" avec Ségolène Royal, qui avait réaffirmé un peu plus tôt ses ambitions. "Moi, je ne fais pas de la politique avec un plan de carrière", a-t-il dit. "Si je peux, sans rien retrancher à mon travail de maire de Paris, si je suis réélu, donner à mon pays, par des valeurs de la gauche incarnées par le PS, je le ferai de bon coeur, mais je ne suis pas dans un calcul tactique, politicien, ou pour une place", a-t-il affirmé.

Pour Bertrand Delanoë, "le Parti socialiste a besoin de rénover profondément sa pensée, de rénover profondément notre manière de faire de la politique ensemble, et la question du leader ne peut venir qu’après". "J’ai toujours conçu l’engagement politique comme, à partir d’un idéal, une utilité concrète pour les citoyens", a-t-il ajouté. Cela signifie qu’il faut "faire en sorte que pendant six ans, dans les communes, les départements, la politique menée en matière d’école, de logement, de transport, de dynamique économique, de politique sociale, protège, serve les Françaises et les Français", a-t-il expliqué. "Toute autre préoccupation est déplacée", a-t-il jugé, tout en se défendant de viser ainsi Ségolène Royal. "Elle fait ce qu’elle veut", a-t-il dit. "Je respecte les ambitions personnelles des unes et des autres."

http://tf1.lci.fr/infos/france/poli...

http://afp.google.com/article/ALeqM...

Messages

  • LES POSITIONS DE DELANOE POUR LE DEUXIEME TOUR DEVRAIENT
    LOGIQUEMENT PROVOQUER UNE DEMANDE URGENTE DE CONTACTS
    PAR LA FEDERATION DE PARIS DU PCF.
    SI CETTE LOGIQUE EST MAINTENUE, LE PCF DOIT REVOIR SA
    POSITION ET COMME A ROUBAIX ET GRENOBLE CHERCHER
    D’AUTRES ALLIANCES ! C’EST NOTRE DIGNITE D’ETRE COMMUNISTE
    QUI EST EN JEU. ET EN PLUS PARIS, C’EST PARIS !
    René LE BRIS

  • Vous voyez, moi, quand je lis ce genre de choses , j’ai des poussées d"urticaire.

    Immédiatement.

    Pas tant contre le PS et Delanöe (quoi que je pense de leur politique, que je les ai mis non plus à gauche mais au centre droit/chrétien de l’échiquier politique depuis un bail etc etc, bref, je me suis assez exprimée sur le sujet).
    Ils font leur jeu, ils sont égaux à ce qu’ils devraient être ! Qu’attendre d’autre de leur part ? Qu’en tant que communistes, héritiers de Marx, de Jaurès de Lénine, nous devions, sans doute , entre deux gouvernements bourgeois, "préférer" le moins méchant, c’est un fait mais ce n’est pas supposé nous faire sombrer dans le réformisme ou le crétinisme parlementaire.

    Ce qui se passe entre le PS et le PC depuis des années est tout à fait autre chose. Ce contre quoi je me bats, au sein du parti avant tout, puis en dehors du parti évidemment, se matérialise de plus en plus.

    Delanöe fait la seule chose à faire quand on est un des chefs du PS aujourd’hui (compte tenu de ce qu’il est devenu) et qu’on doit garder la Mairie de Paris. Je ne suis absolument pas surprise par ce qui n’est pour l’instant qu’une rumeur....- mais on voit qu’avec Dijon et Grenoble, cette rumeur peut devenir réalité, très vite.

    Dès maintenant , ou entre les deux tours (pire du pire).

    Quand B. Delanoe sera parfaitement fondé à dire au PCF, avec l’appui des citoyens,, en nous prenant de haut, en plus :

    "Les places ne se vendent pas, elles ne sont pas acquises, la politique n’est pas un mercato -( il ne cesse de répéter qu’il n’est pas un homme de tactique ni de calcul mais de "programme et d’idées" )- elles dépendant des résultats ! Je suis un homme d’ouverture, sur des idées, et je suis un démocrate, et la démocratie me commande de donner plus de place dans mon équipe à un parti qui représente 20 % de mes électeurs qu’à un parti qui en représente 2%, c’est LOGIQUE".

    Ce sera d’autant plus logique que en effet et sans doute B Delanoe n’est pas qu’un excellent tacticien, c’est aussi en effet un homme de convictions, mais ses convictions sont centristes ! Donc où serait le pb ? Aucun pb.

    Ce que nos avons conclu avec le PS en vue du premier tour ne sont pas des promesses qui seraient gravées dans le marbre ce sont des accords d’alliance qui reposent sur une logique particulière qui est celle des élections.

    Je propose à celles et ceux qui croient que si nous faisons 3 % de voix derrière le PS nous aurons bien les 8 sièges de conseillers prévus, de se préparer dès maintenant à des lendemains qui déchantent.

    LA MESSE SERA DITE ET NOUS AURONS SUBI LA PLUS GRANDE DÉFAITE, LE PLUS GRAND DÉSHONNEUR, QUE NOUS AYONS JAMAIS CONNU CAR PARIS N’EST PAS N’IMPORTE QUOI !

    Un pied dans la tombe déjà grâce à une direction de plus en plus réformiste, et des militants de plus en plus désabusés, ce coup ci nous jettera dedans, et il faudra venir en noir au 34ème congrès car ce ne sont pas des convocations que nous recevront mais des faire-part !

    Ce qui me surprend c’est que dans MON parti, dans ma fédé, on n’ait même pas envisagé ce genre de choses. Ce qui me surprend c’est la médiocrité et la faiblesse de notre analyse politique (en fait son inexistence totale).

    Pour dire l’exacte vérité, il y a dans cet état major parisien des gens extrêmement valables, intelligents, courageux, visionnaires, des camarades écoeurés mais qui n’ont pas baissé les bras, des gens volontaires, mais... minoritaires, hélas.

    L’absence de longueur de vue, le manque de courage, les mauvais calculs...de cette majorité dirigeante sont parfois à la limite du supportable.

    Non, quand je lis ce genre de choses, j’ai soudain une forte envie de mettre des gifles à certaines personnes... Est ce un manque de maturité, d’expérience ? Un manque de modestie aussi , qui les a empêchés d’entendre ce que leur disaient de nombreux camarades, plus "âgées", plus doués ?...Un manque de connaissance des réalités du terrain ? Un manque d’intelligence et de culture politiques, parce que le parti a cessé de former ses cadres ? ...

    Je ne sais pas, mais ça fiche les nerfs en pelote.

    Ca ne me fait pas rigoler du tout surtout quand je lis cela :

    "Delanoë fixe les règles du jeu
    Par Nicolas MOSCOVICI
    leJDD.fr
    >> En position de force à Paris, Bertand Delanoë a fixé dimanche soir, les modalités de possibles alliances dans la capitale dans le cadre des élections municipales des 9 et 16 mars prochains. Estimant que le MoDem présentait des "idées intéressantes", l’édile socialiste a envoyé un avertissement à ses partenaires traditionnels, Verts en tête.

    En sept ans, Bertrand Delanoë a indéniablement conquis ses galons de capitaine à la Mairie de Paris. En avance dans les sondages sur sa rivale UMP, Françoise de Panafieu, le maire de la capitale se trouve, à moins de deux mois du scrutin municipal, en position de force pour décider de ses possibles futurs partenaires à l’Hôtel de Ville. Et si en 2001, prime avait été donnée aux composantes de la gauche plurielle, en 2008, la donne pourrait être sensiblement modifiée. "Je prends le MoDem au sérieux, il y a des idées que je trouve intéressantes", a ainsi subrepticement déclaré dimanche le maire de la capitale, invité du Grand rendez-vous Europe 1-TV5-Le Parisien. De quoi mettre la pression sur les Verts de la capitale, influents mais turbulents compagnons de la majorité socialiste depuis 2001.

    A l’adresse du mouvement écologiste, qui présentera au premier tour des listes indépendantes emmenées par Denis Baupin, Bertrand Delanoë a d’ailleurs tenu un discours ferme : Certes, il se tournera "d’abord" vers eux, mais à deux conditions drastiques : l’alliance se fera à proportion de ce que les citoyens leur auront donné dans chaque arrondissement", et celle-ci devra en outre s’exécuter sur "des idées". "C’est à dire que s’il s’agit d’être brutal et sectaire, c’est non !", a-t-il expliqué, visant sans le nommer Denis Baupin, souvent accusé d’être à l’origine de décisions controversées (notamment en ce qui concerne la circulation automobile dans la capitale), et cible privilégiée de l’opposition municipale.

    Sarnez temporise

    En attendant d’en savoir plus sur ce "new deal" à gauche, la mise au point du maire pourrait en tout cas requinquer le MoDem. A la recherche de résultats probants et d’une ligne politique claire depuis les 18% récoltés par François Bayrou à la présidentielle d’avril 2007, le parti centriste pourrait donc trouver à Paris une bouffée d’oxygène. Ce lundi, Marielle de Sarnez, chef de file du MoDem dans la capitale, doit dévoiler les grandes lignes de son projet. Mais Bertrand Delanoë, conscient de l’importance de l’électorat centriste, surtout dans certains arrondissements clés de la ville, n’a pas attendu pour lui adresser publiquement un signe "d’ouverture". Là encore assorti de conditions non monnayables : "Je suis prêt à m’allier, mais sur des bases saines, c’est-à-dire sur des idées et pas sur des combinaisons", a-t-il déclaré.

    Un brin complaisant, il estime avoir constaté "une grande évolution du Modem et je veux être respectueux de cette évolution". Et d’ajouter au sujet de sa rivale centriste : "Regardez Mme de Sarnez, qui est conseillère de Paris élue sur une liste RPR, elle est maintenant beaucoup plus ouverte, c’est une évolution que je note". Certes "plus ouverte", cette dernière a toutefois fait montre de prudence lundi matin, en réagissant aux propos de son adversaire socialiste. "Je m’exprimerai au soir du premier tour", a-t-elle répété, tout en marquant au passage sa différence avec l’UMP, sur les ondes de France Inter. Même s’il est fort probable qu’à Paris, les bonnes intentions de Bertrand Delanoë fassent pencher la balance centriste plutôt à gauche..."

  • L’UMPS va en plus fusionner avec le Modem. Alors on l’envisage cette nouvelle alliance anticapitaliste ou le PC préfère se saborder et refermer lui même le couvercle sur le cercueil ? lul