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Des images des "debordements" de fin de manif à Paris.

Publie le dimanche 1er février 2009 par Open-Publishing
2 commentaires

Dans les médias dominants, vous n’avez eu droit qu’à quelques images, souvent en “off” soulignant les “incidents” à la fin de la manifestation monstre [du 29 janvier] à Paris. LaTéléLibre était sur place et vous fait découvrir ce qui s’est vraiment passé. Beaucoup plus sympa et créatif.

Sarkozy : les Français sont inquiets, ils ont plus que jamais besoin d’un chef

Quelques énervés cherchaient la castagne, c’est vrai, mais la grande majorité des manifestants s’est comportée de façon pacifique, certains avec des touches de malice et d’imagination, pour justement désamorcer la violence.

Et pourtant, il y avait de quoi se fâcher, quand on sait que les CRS ont carrément bloqué la manif avant qu’elle ne pénètre sur la place de l’Opéra. Ce qui a eu pour conséquence d’arrêter le cortège sur des kilomètres et et de forcer une dispersion latérale de la manifestation.

Voici donc ce que personne ne vous a montré, une fin de manif sans haine mais aussi sans crainte !

John Paul Lepers
Matthieu Martin
Henry Marquis
Anthony Santoro

– http://latelelibre.fr/index.php/200...

Messages

  • Très bonnes images.

    La violence, lorsqu’elle est provoquée par les manifestant rend service au pouvoir car elle légitime la répression et permet aux médias de contourner le fond du sujet en ne parlant que des débordements.
    Ce qui illustre bien cela est le nombre de cas où des policiers en civils ont provoqués des débordements, notamment en grèce ou au canada, allant jusqu’à casser eux-même des vitrines à l’aide de barres de fer.

    Les preuves sont ici :
    – en grèce : http://www.youtube.com/watch?v=2kviI4cOZSM&hl=fr
    – au canada : http://www.youtube.com/watch?v=DCRsj06wT64&hl=fr

    Un collectif appelé les désobéissant tante de promouvoir les nouvelles formes d’actions non violentes beaucoup plus génantes pour le pouvoir qui s’il les réprime passe pour "le méchant" auprès de l’opinion dans les médias. Leur site est ici : http://www.desobeir.net/

    Ils organisent des week-end de formation animés par des bénévoles. Les frais sont dérisoires et couvrent les frais de nouriture et d’hébergement.

  • La police là en action et en train de porter une grave attaque contre une des libertés fondamentales , le droit de manifester.

    Ces atteintes au droit de manifester et au droit d’expression, manifestement contraires aux engagements élémentaires de l’état français dans les instances internationales et dans les principes les plus sacrés , montrent une dérive absolutiste de l’exécutif de l’état.

    Nous avons eu la terrible agression de St Nazaire, l’atteinte grave au droit de manifester fait à une manifestation de soutien aux inculpés de Tarnac, nous avons eu les graves provocations policières de Nice sur les manifs palestine, amenant un préfet, après de sévères provocations policières (comme occuper la place et aller au contact où devait se constituer le cortège de départ, comme de bousculer pour empêcher, au départ un cortège de prendre l’itinéraire prévu, ...) à en venir à interdire une conférence de presse, même dans un lieu privé, sortant totalement du cadre des pouvoirs déjà manifestement disproportionnés d’un préfet.

    L’immense cout matériel de ces corps policiers de combat et d’émeute, dirigés et entrainés à s’attaquer aux libertés d"expression et de manifestation, au service d’une petite claque politique, est un boulet.

    Ce cout se double par l’existence de plusieurs dizaines de milliers de personnes payées et équipées, que l’exécutif politique sarkozien entraine à violer les droits de manifester , à violer la liberté d’expression. Plusieurs dizaines de milliers de personnes sont entrainés à transgresser, comme une fonction ordinaire et professionnelle, des droits élémentaires de la population.

    Ces hommes et femmes, embauchés avec de petits salaires, entrainés à frapper des gens, les réprimer avec des moyens disproportionnés, contre des hommes et femmes qui ont même feuilles de paye au fond des poches, ne doivent plus suivre des ordres si ceux-ci sont manifestement contraires aux libertés élémentaires, fleurtent avec l’illégalité, même tels que codifiées dans les engagements contraignants de la France, sont manifestement des violations répétées, un détournement devenant permanent au profit d’une claque politique.