Accueil > Des institutions à la décomposition du PS

Des institutions à la décomposition du PS

Publie le lundi 24 novembre 2008 par Open-Publishing
3 commentaires

Salut La Louve, salut Copas

Encore une fois, je suis totalement d’accord avec votre analyse de la décomposition du PS, mais il me semble pourtant que vous semblez oublier de la remettre dans le contexte des institutions de la cinquième république qui jour après jour, depuis le putsch d’Alger du 13 mai 58 qui à ramené, dans les fourgons des généraux félons, De Gaule au pouvoir, puis l’élection du président au suffrage universel (en 1962), et pour finir l’inversion du calendrier ( présidentielle avant les législative )en 2001 sous la responsabilité de Jospin et de la Gauche plurielle, ont totalement gangrené la démocratie et la vie politique de notre république.

Cette volonté d’imposer, comme aux états unis, le seul choix entre deux partis hégémoniques, disons pour faire vite : républicain et démocrate, se partagent, alternativement, le pouvoir pour assumer, en fait la même politique économique et sociale toujours, quelle que soit l’alternance, en faveur d’une minorité de possédant et en écrasant l’énorme majorité des citoyens pauvres, amène inévitablement la création dans les partis dominants d’une classe de politiciens professionnels, sans autres convictions que leur ego et leurs intérêts financiers personnels encouragés par les avantages exorbitants distribués sans compter à cette classe politique toujours prête à servir les puissants .Il n’est plus possible d’accepter qu’un élu puisse occuper un mandat, ou même plusieurs, pendant 20, 30 ans ou plus.( notre « ami » Mélenchon est sénateur depuis 26 ans ?)

Dans cette situation les dérives affligeantes des responsables du PS sont tout à fait naturelles, et quelle que soit le résultat de cette élection du premier secrétaire, la guerre totale entre les principaux dirigeants (ou ceux qui croient l’être) va continuer de plus en violente, d’élections en élections, jusqu’en 2012 ou, tout naturellement, la droite va encore gagner.

Ceci étant dit, il semble évident que dans le cadre des institutions que nous subissons depuis plusieurs décennies, il n’y a aucune possibilité de reprendre, par les voix légales et démocratiques, le droit, pourtant tellement légitime, de choisir nous même le monde dans lequel nous voulons vivre.

Je crois que c’est, en particulier en partant de ses réalités incontournables, qu’ils nous faut vite, très vite provoquer ce rassemblement révolutionnaire de toutes ces victimes de la crise financière, économique, sociale et écologique que nous laisse en héritage ce capitalisme en décomposition qui nous exploite sans merci depuis si longtemps.

Raymond

Messages