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Des migrants prisonniers meurent dans l’indifférence

Publie le mardi 7 décembre 2010 par Open-Publishing

Les Migrants sont l’objet d’attaques, de vols, de kidnappings, de chantages et d’assassinats, du fait des Institutions de plusieurs pays ou de bandits organisés.

Les médias occidentaux se taisent soigneusement.

Sur le blog de Celestissima :
http://www.celestissima.org/les-prisonniers-du-sinai/

250 migrants Africains, dont 74 Erythréens voulant rejoindre l’Europe afin de demander l’asile politique sont détenus depuis un mois dans le désert du Sinaï par des trafiquants. Ils sont menacés de mort s’ils ne payent pas chacun la somme de 8000 euros.

L’ultimatum expire aujourd’hui, le 5 décembre 2010, dans la totale indifférence internationale.

Seules des ONG italiennes se sont jusque là préoccupées du sort des prisonniers. C’est en effet une conséquence directe de la criminelle politique d’immigration menée par Berlusconi. Depuis les accords italo-libyens, sur le contrôle de l’immigration clandestine, les migrants arraisonnés en méditerranée ou arrêtés, sont enfermés dans des centres de rétention en Libye, autrement dit, dans des prisons.

C’est pour échapper à la police de Tripoli et se réfugier en Israël que les 250 migrants ont chacun payé 2000 euros à des passeurs. Mais ceux-ci n’ont pas respecté le marché et retiennent le groupe en otage.

Six migrants ont déjà été exécutés. Il semblerait aussi que les ravisseurs aient déjà emmenés quatre autres personnes dans l’incapacité totale de payer afin de les contraindre à une ablation d’un rein.

Ce qui indique aussi une monstrueuse complicité avec des structures médicales.

Le père Mussie Zerawi, président de l’association des droits de l’homme Habeshia est en contact téléphonique avec certains otages, les témoignages qu’il rapporte sont glaçants :

« Ils ne nous donnent pas d’eau potable » raconte une femme, nous sommes enchainés comme des animaux » et encore « Certains d’entre nous sont grièvement blessés, ils ont besoin d’être immédiatement soignés, ils ont la tête fracassée et les membres rompus. L’autre soir, quatre d’entre nous qui n’ont aucune famille pouvant payer la rançon ont été emmenés.

On va leur prélever un rein pour le vendre. D’autres ont été marqués au fer rouge pour les obliger à téléphoner à leurs familles pour demander de l ’argent. L’ultimatum est pour dimanche, après, ils nous ferons disparaître. »

« Nous sommes enchainés, depuis trois jours nous n’avons rien à manger. Sauvez-nous ! »

Analyse plus complète sur le blog Café Musique :

http://cafemusique.wordpress.com/2010/12/05/la-misere-est-a-nos-portes-on-sen-fout-cest-bientot-noel/