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Des nouvelles de la Grèce ? Qui en a ?

Publie le dimanche 28 décembre 2008 par Open-Publishing
5 commentaires

Tu vas pas aimer les dernières nouvelles....
Quand on veut bien voir et analyser le rôle du Parti communiste Grec...
Ces mêmes Partis communistes toujours premiers dans la surenchère verbale qui sans vergogne parle même de révolution...
Toujours premiers à trahir, à nourrir le découragement et la résignation pourvu que ce soit le Comité central qui pilote.... 36 en Espagne, 68 en France et j’en passe...
Le mouvement social en cours en Grèce n’aura de lendemain que dans la mesure où le peuple grec saura se débarrasser de ce cancer...
Saurons nous retenir la leçon pour l’avenir........................


Les manifestations d’étudiants et de jeunes, suite au meurtre par la police d’un jeune de 15 ans, Alexis Grigoropoulos, le 6 décembre dans le quartier d’Exarchia à Athènes, se poursuivent.

Jeudi, plusieurs détails ont été révélés sur le meurtre de Grigoropoulos grâce aux tests balistiques. Le journal Kathimerini citait une source anonyme selon laquelle les résultats semblaient "contredire les affirmations faites par le policier accusé de la mort du garçon".

Le journal rapporte que le policier avait d’abord déclaré qu’il avait fait feu en tenant son arme au-dessus de sa tête, un tir d’avertissement. Les sources citées par Kathimerini, déclarent que "les résultats […] indiquent que l’officier a tiré en tenant son arme à angle droit par rapport à son corps, en direction du garçon, et non droit au-dessus de sa tête en tir d’avertissement, comme il l’avait déclaré".

Jeudi, au treizième jour des protestations continues, une manifestation estimée à 10 000 personnes s’est déroulée à Athènes. Le cortège a démarré sur les marches de l’université d’Athènes et s’est terminé une fois de plus devant le Parlement grec. Elle a été attaquée par la police paramilitaire, en nombre, qui avait formé un cordon autour du bâtiment du Parlement. La police a utilisé des gaz lacrymogènes et des grenades incapacitantes contre les manifestants, qui ont répliqué avec des pierres et des cocktails Molotov.

Les slogans des manifestations sont devenus de plus en plus hostiles au gouvernement de Costas Karamanlis et de son parti, Nouvelle Démocratie. Parmi les banderoles tenues par les jeunes, l’une d’entre elles déclarait, « faisons tomber ce gouvernement du sang, de la pauvreté, des privatisations ». Une autre disait, « Pleurer ne suffit pas, la lutte continue. »

Des manifestations ont également eu lieu dans la deuxième ville de Grèce, Thessalonique, ainsi que dans la ville de Lamia et sur l’île de Crète. À Patras, la troisième ville par le nombre d’habitants (220 000), les locaux syndicaux ont été occupés par des manifestants qui s’opposaient aux politiques progouvernementales des syndicats et qui appelaient à une grève générale illimitée. La veille, les quartiers généraux de la Confédération générale des travailleurs de Grèce (GSEE) à Athènes avaient été occupés.

S’opposant à leurs demandes, le dirigeant de la GSEE, Yiannis Panagopoulos a déclaré, « La GSEE ne gouverne pas ce pays. »

De nombreux lycées et de nombreuses universités restent fermés en raison des occupations permanentes par des milliers de jeunes et d’étudiants. D’après un reportage de CNN vendredi, au moins 800 lycées et 200 universités restent fermées dans tout le pays. Selon la BBC, 70 personnes ont été blessées par la police et environ 400 arrêtées depuis que la manifestation a commencé.

Les manifestations coïncident avec un grand nombre de luttes sociales. Jeudi, les contrôleurs aériens ont organisé une grève de trois heures qui a entraîné l’annulation de tous les vols non urgents à l’aéroport international d’Athènes. Les contrôleurs, membres du syndicat des services publics, l’ADEDY, s’opposent aux politiques du gouvernement et demandent une augmentation de salaire.

Les travailleurs des transports en commun ont également fait grève. Les médecins, les enseignants et le personnel des hôpitaux ont eux aussi mené des actions. Les hôpitaux ont dû fonctionner avec des équipes réduites au minimum pendant une grève de 24 heures. Des délégations d’ouvriers en grève ont accompagné les lycéens à la manifestation devant le Parlement.

La colère parmi les travailleurs et la jeunesse a été exacerbée par une attaque à l’arme à feu contre un garçon de 16 ans, Giorgos Paplomatas, blessé dans le quartier de Peristeri à Athènes le mercredi soir. Il discutait avec des amis au coin d’une rue lorsqu’il qu’il a été touché à la main par un assaillant non identifié à l’heure actuelle. Des témoins ont entendu deux coups de feu.

Giorgos Paplomatas est le fils de Constantinos Paplomatas, un représentant bien connu de la fédération grecque des enseignants, affiliée au Parti communiste grec (KKE). Giorgos est membre de l’organisation de jeunesses du KKE. Dans Kathimerini, Le père de Paplomatas a décrit l’attaque comme « une tentative de meurtre […] par des forces sinistres ».

Un communiqué de la police, suite à cette attaque, déclarait qu’il n’y avait aucun policier dans la zone au moment où les coups de feu avaient été tirés. Selon le rapport, la balle provenait apparemment d’un pistolet de calibre 38.

Jeudi soir, le KKE a procédé à une manifestation à Peristeri pour protester contre cette attaque. Une autre manifestation s’est également tenue vendredi et 1500 personnes y ont participé. L’un des manifestants, Dimitris Andriotis, étudiant, a déclaré à l’Associated Press, « C’est une réponse à la répression étatique. Nous n’arrêterons de descendre dans la rue que lorsque nos demandes auront reçu satisfaction ».

Vendredi, les deux principales fédérations syndicales ont procédé à un rassemblement au centre d’Athènes pour s’opposer au budget du gouvernement pour 2009. Un rassemblement de professeurs s’est tenu devant le Parlement. Un concert contre la répression étatique était organisé plus tard dans la soirée.

Dans la foulée de l’occupation de la chaîne de télévision publique NET TV mercredi, d’autres stations ont été occupées temporairement jeudi dans plusieurs villes. D’après un reportage, « La radio municipale de Tripoli, Nea Tileorasi TV à La Canée, Politeia FM à Spartes et les deux radios Star FM et Imagine 897 FM à Thessalonique ont été occupées. » Vendredi, Kydon TV à La Canée a aussi été occupée.

Les lycéens ont appelé à de nouvelles manifestations aujourd’hui à travers toute l’Europe et dans le monde pour protester contre la violence d’Etat et les meurtres.

Un certain nombre d’analystes en ont conclu qu’il ne serait peut-être pas possible au gouvernement de rester en place plus longtemps. Mais ils anticipent une continuation de la crise en raison des atteintes aux conditions de vie des travailleurs, des jeunes et des étudiants qui sont provoquées par l’ampleur de la crise économique. Théodoros Livanios, chef du département de recherches à l’institut de sondages Opinion, a déclaré la semaine dernière, « Avec la crise de l’économie mondiale, quiconque sera au pouvoir sera confronté à des choix impopulaires pour maintenir la stabilité de la Grèce. »

Diego Iscaro, analyste à IHS Global Insight, a déclaré que ces attaques contre l’éducation et les retraites des travailleurs, et la privatisation des services publics, devaient être imposées à tout prix pour que l’économie grecque reste stable. « Même avant les émeutes, les réformes étaient difficiles, mais maintenant cela va être très, très, difficile », a-t-il dit. « Pour obtenir une croissance durable à moyen terme, il faut mener à bien ces réformes. Dans les cinq années qui viennent, la croissance sera plus lente que ce que nous avons vu ces dix dernières années. »

Dans ces circonstances de tensions sociales montantes et de crise économique, le rôle joué par la bureaucratie syndicale et le Parti communiste (KKE) pour tenter d’empêcher que la radicalisation de la jeunesse et des étudiants ne se propage dans la classe ouvrière est d’une importance critique pour la bourgeoisie grecque.

Vendredi, le quotidien de droite Avriani, a publié une première page qui incluait une photo de la dirigeante du KKE, Aleka Papariga, à côté du titre principal : « Les citoyens ou le KKE doivent décider de restaurer l’ordre public et la protection du système démocratique si la police n’est pas capable de le faire. » Sous sa photographie, le journal avait placé la légende, « Le parti d’Aleka Papariga est la seule force politique organisée qui a osé condamner publiquement les hooligans et révéler leur rôle abject. » L’article poursuit en déclarant sur un ton menaçant que « Le pays traverse sa seconde semaine de descente dans le chaos et d’écroulement des institutions destinées à maintenir l’ordre public. La tolérance de la société, y compris de citoyens qui s’étaient prononcés en faveur d’une retenue stratégique, arrive à bout. »

Le World Socialist Web Site se solidarise entièrement avec les dizaines de milliers d’étudiants, de jeunes et de travailleurs qui ont occupé les rues de villes grecques par des manifestations, des grèves et des batailles rangées avec la police armée anti-émeute. Cette lutte sociale de masse, déclenchée par le meurtre du jeune de 15 ans Alexis Grigoropoulos par la police, est le présage de soulèvements révolutionnaires à venir, pas seulement en Grèce, mais de par l’Europe et le monde.

Le caractère soutenu et militant de ces manifestations est en fait l’expression de la réaction de millions de travailleurs et de jeunes qui voient leurs conditions de vie détruites et leurs avenirs volés par le développement de la pire crise capitaliste mondiale depuis la Grande Dépression des années 1930.

Les événements en Grèce ont semé la consternation dans les capitales à travers l’Europe. Les gouvernements de Londres, Paris, Madrid, Rome et Berlin sont bien conscients que les conditions de détérioration dans les écoles et les universités ne se limitent pas qu’à la Grèce. Pas plus que les emplois à bas salaire, le chômage de masse, la brutalité policière et le manque général d’avenir pour les jeunes ne sont particuliers qu’à la péninsule hellénique.

À travers l’Europe et de par le monde, la jeune génération fait face à une société dans laquelle les élites dirigeantes ont pu s’enrichir grassement aux dépens des larges masses de la population. Les budgets gouvernementaux ont été pillés et les systèmes d’éducation et sociaux ont été ravagés à la demande d’une minuscule couche immensément riche qui, avec l’aide des partis et des Etats corrompus et de la police armée, défend farouchement ses privilèges. Des millions de jeunes étudiants se voient refuser une éducation de bon niveau ou un emploi qui leur garantiraient un avenir. Ils font plutôt face à la pauvreté, la guerre et la militarisation de la société.

Le fait que de tels problèmes ne se limitent pas qu’à la Grèce, mais qu’ils soient au contraire dominants tout autour du globe pose la nécessité de considérer les jours de colère à Athènes et dans d’autres villes grecques d’un point de vue politique plus large.

Les événements en Grèce démontrent clairement que des masses de travailleurs et de jeunes ne sont plus prêtes à accepter les conditions intolérables créées par le capitalisme. Le mépris des jeunes et des étudiants envers les clichés et les promesses creuses d’une caste politique corrompue est entièrement justifié. Les jeunes manifestants ont fait preuve d’un grand courage face à la brutalité de la police anti-émeute. Rien ne va changer sans l’intervention active, massive et résolue de ceux qui sont affectés par la crise.

Cependant, le développement d’une perspective politique claire pour guider ces luttes et la construction d’un leadership révolutionnaire prêt à mener jusqu’au bout la lutte pour la transformation socialiste de la société sont cruciaux.

La première tâche est de faire une analyse politique sérieuse de la situation. Comme à travers une loupe, tous les problèmes fondamentaux de la société européenne ont été exposés dans ce pays relativement petit qui fut le berceau de la civilisation sur le continent.

Les effets de la crise financière internationale ont dramatiquement intensifié la longue crise économique en Grèce. À la fin de novembre, dans un article intitulé « Les propriétaires de bateaux grecs pris dans la tempête », le journal allemand Handelsblatt a écrit que l’industrie clé du pays est en train de glisser dans « une récession profonde ». Les revenus ont chuté « drastiquement ». Le journal cite un analyste qui déclare : « Cette crise dépasse tout ce que nous avons vécu jusqu’à maintenant. »

La production industrielle, qui constitue seulement 13,5 pour cent du produit intérieur brut du pays, a aussi chuté considérablement l’année dernière : le textile et les vêtements (-10 pour cent), la production métallurgique (-9,1 pour cent), les produits électroniques (-22,3 pour cent) et la construction de navires (-18,1 pour cent) ont tous subit des pertes importantes. Les investissements étrangers directs ont chuté de 31,3 milliards d’euros en 2006 à seulement 4,6 milliards l’année dernière. L’indice boursier d’Athènes, ASE General, qui a débuté l’année à 5000, a maintenant chuté sous les 1900 points.

Malgré une vague de privatisations et de coupures dans les dépenses sociales, l’endettement du pays (94 pour cent du produit intérieur brut) est dépassé, dans la zone euro, seulement par l’Italie. Dans un développement parallèle, l’endettement des ménages privés dans les sept dernières années, depuis l’introduction de l’euro et l’inflation qui l’a suivie, a quintuplé, passant de 16,8 à 93,3 milliards d’euros.

Les salaires sont extrêmement bas, la moyenne de revenu mensuel étant 789 euros. C’est légèrement plus qu’en Pologne (785 euros) et substantiellement moins qu’au Portugal (1080 euros). Le chômage chez les jeunes est officiellement à 21,4 pour cent et, dans l’Union européenne, il n’est dépassé que par celui de l’Espagne (25 pour cent).

Au milieu d’octobre, le gouvernement de Kostas Karamanlis a décidé d’implanter un « plan de sauvetage des banques » de 28 milliards d’euros dans le but de protéger les super-riches de grosses pertes causées par la spéculation financière. Ce nouveau niveau de dette gouvernementale va inévitablement mener à une autre ronde de coupes budgétaires.

Pendant des décennies, la politique en Grèce, le berceau de la démocratie, a été dominée par deux familles : le clan Karamanlis et le clan Papandreou. Les deux ont établi des réseaux de corruption et de népotisme qui ont dominé l’Etat dans tous les secteurs importants de la vie sociale.

Le premier ministre actuel, Kostas Karamanlis, est le neveu de Konstantin Karamanlis, qui a mis sur pied le parti conservateur Nea Dimokratia (Nouvelle Démocratie, ND) en 1974 et a occupé, à différents moments, les postes de premier ministre et de président. Le président actuel, Karolos Papoulias, est un membre fondateur du Mouvement socialiste panhellénique (PASOK) et un proche ami d’Andreas Papandreou, dont le fils est aujourd’hui président du PASOK.

Aucun autre parti politique n’a autant dominé la scène politique grecque que le PASOK depuis la fin de la junte militaire en 1974. Il a formé le gouvernement de 1981 à 1989 et de 1993 à 2004 et est très influent auprès des syndicats du pays.

Dans les années 1980, le PASOK a défendu la politique du nationalisme politique et économique, qui consistait principalement en une rhétorique anti-américaine et anti-européenne combinée à l’implémentation de réformes sociales limitées. Dans les années 1990 toutefois, comme les autres partis sociaux-démocrates en Europe, il a de plus en plus adopté le modèle économique du néolibéralisme et imposé des coupes draconiennes dans les programmes sociaux, suivant les prescriptions de l’Union européenne.

L’appui électoral au PASOK s’est affaibli suite à ce tournant vers cette politique néolibérale et vers une politique étrangère de plus en plus agressive, par exemple son appui à la guerre de l’OTAN contre la Yougoslavie en 1999. En 2000, il a réussi à obtenir une courte victoire contre ND dans les élections nationales et, en 2004, le gouvernement droitier de ND dirigé par Kostas Karamanlis a pu prendre le pouvoir.

C’est dans un tel contexte que le Parti communiste de Grèce (KKE) s’est rué pour venir en aide au PASOK. Le KKE est servilement demeuré loyal à la bureaucratie moscovite jusqu’à la fin des années 1980, lorsque l’effondrement de l’Union soviétique a entraîné son éclatement. Après une série de scissions, il est resté un noyau dur d’anciens staliniens qui ont usé de leur influence dans les syndicats pour pacifier les luttes de la classe ouvrière et les ramener derrière le PASOK.

Il est caractéristique que le président du KKE Aleka Papariga ait immédiatement attaqué les récentes manifestations et les luttes dans la rue comme le fait de « milices juvéniles » et qu’il ait dénoncé les jeunes qui y étaient impliqués comme des « auteurs insensés de violence ». Le but central du KKE est d’empêcher que la radicalisation de la jeunesse s’étende à la classe ouvrière.

Avec le tournant affirmé vers la droite du PASOK et du KKE, d’autres formations de gauche ont cherché à détourner le mouvement de masse des jeunes. Au premier chef, il y a la « coalition de gauche », ou la SYRIZA, un amalgame de groupes les plus divers, allant des verts à des soi-disant socialistes en passant par les pacifistes, les féministes et les radicaux de gauche.

La composition hétérogène de ce parti trouve son reflet dans son manque de clarté programmatique. Lors de la campagne électorale de l’an dernier, la coalition a insisté sur la question de l’écologie, le plus petit commun dénominateur de ses adhérents, après des luttes intestines acerbes.

La direction du parti a explicitement refusé de mettre de l’avant des demandes socialistes. Plutôt, il a misé sur une courte victoire du PASOK dans l’espoir que cela forcerait ce dernier à former une alliance avec le SYRIZA. Ce n’est pas un hasard si le président du Parti de la Gauche allemand, Lothar Bisky, a été invité d’honneur dans des rassemblements électoraux du SYRIZA. Il ne suffit que de prendre connaissance de la politique mis de l’avant par le Parti de la Gauche à Berlin pour comprendre que rien de progressiste ne sortira de cette « coalition de la gauche ».

Les éléments anarchistes jouent également un rôle rétrograde dans les luttes en Grèce en rendant les travailleurs responsables de la politique droitière du PASOK, du KKE et des syndicats, ce qui sert à isoler la jeunesse de la classe ouvrière dans son ensemble.

La seule véritable orientation progressiste pour le mouvement actuel en Grèce est de se tourner délibérément vers la classe ouvrière en Grèce et dans toute l’Europe. Cela exige un programme socialiste international, basé sur les leçons politiques tirées des principales luttes de la classe ouvrière internationale et sur les leçons des défaites et des tragédies vécues dans les dernières décennies.

Le World Socialist Web Site et les sections européennes du Comité international de la Quatrième Internationale, le Parti pour l’égalité socialiste en Allemagne et Grande-Bretagne, appelle pour l’extension à tout l’Europe des protestations de masse et des luttes qui ont fait éruption en Grèce.

Ce mouvement doit être construit sur la perspective d’unir les travailleurs européens dans une lutte commune pour mettre fin au système de profit capitaliste et pour socialiser les forces productives afin de satisfaire les besoins de l’humanité. Contre l’Union européenne capitaliste, les travailleurs doivent lutter pour la création des Etats-Unis socialistes d’Europe.

Au sein de la Grèce elle-même, la tâche la plus importante est celle de la construction d’un parti socialiste révolutionnaire de la classe ouvrière en tant que section du Comité international de la Quatrième Internationale.

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