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Des papiers, un toit, une école pour les familles expulsées de Saint-Ouen

Publie le samedi 14 octobre 2006 par Open-Publishing

Rassemblement de solidarité

Samedi 14 octobre à 14 h

Devant la mairie de Saint-Ouen

ligne 13, mairie de St Ouen bus 173, 174...

RESF 93

Urgence solidarité :

Des papiers, un toit, une école pour les familles expulsées de Saint-Ouen

Six familles campent depuis le jeudi 5 octobre au soir devant la Mairie de Saint Ouen. Ces familles ont été expulsées en juillet de l’immeuble qu’elles occupaient avec d’autres au 4 rue Jules Verne depuis 1999, suite au rachat de cet immeuble par la société Logicil.

Quatre de ces familles sont sans papiers, résidant en France depuis des années, avec leurs enfants nés en France et scolarisés à Saint Ouen. Avant même l’évacuation, plusieurs familles avaient pu obtenir un relogement par la mairie, la préfecture ou le propriétaire de l’immeuble. Mais ces trois partenaires ont refusé de régler le problème de l’ensemble des familles, avec ou sans papiers. Un premier campement en juillet de 12 familles avait permis d’obtenir un hébergement sur plusieurs hôtels de la région, et quelques relogements avaient suivi. Mais cet hébergement est désormais terminé.

Ces familles sont aujourd’hui à la rue, mais aussi menacées de reconduite à la frontière, alors qu’elles auraient dû être régularisées dans le cadre de la circulaire du 13 juin. La petite Fatoumata qui devait rejoindre les autres enfants scolarisés à la Maternelle V. Hugo à la rentrée s’est vue refuser son inscription, au prétexte d’une absence de domiciliation !

On ne peut laisser des hommes, des femmes et des enfants en bas âge à la rue sans réagir. La mairie, la préfecture et le propriétaire ont choisi depuis l’année dernière de discuter du sort des familles sans jamais leur demander leur avis, sans jamais accepter que ces familles, ni le DAL de Saint Ouen qui les soutient depuis plusieurs années ne participent aux négociations. Le préfet, par l’intermédiaire de la Mairie, a fait la proposition orale, en refusant toujours de la confirmer par écrit, non de régulariser, mais de réexaminer la demande de régularisation des familles, à condition qu’elles acceptent d’être hébergées au centre de Vaujours, situé à deux kilomètres de l’aéroport de Roissy ! Alors que la présence policière autour du campement est de plus en plus menaçante.

Les familles doivent pouvoir participer à toutes les réunions qui les concernent. Une table ronde doit réunir mairie, préfecture, propriétaire, familles et DAL de Saint Ouen.

En attendant un hébergement collectif d’urgence peut être trouvé dans une salle de la ville pour permettre à ces familles d’attendre une solution dans des conditions décentes.

La mairie doit accepter de scolariser Fatoumata.

Les familles sans papiers doivent être régularisées, toutes les familles doivent être relogées.

Rassemblement de solidarité

Samedi 14 octobre à 14 h

Devant la mairie de Saint-Ouen