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Deuxième faux recul ! Darc’os Parle de rouvrir EN TOTALITE le cerceuil de la réforme.

Publie le jeudi 18 décembre 2008 par Open-Publishing
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Il veut reprendre les choses à Zero, dit il, après s’être entretenu avec le roi des fausses reculades. Ah bon ! Et oui ! il veut rouvrir le dossier plus tard ; ; ;

Donc pas d’enterrement définitif de toute tentative de destruction de l’éducation nationale.

http://tempsreel.nouvelobs.com/depe...

"Darcos veut "rouvrir la totalité" de la réforme des lycées"

Xavier Darcos a déclaré jeudi qu’il allait "rouvrir la totalité du dossier" de la réforme des lycées, reportée en raison des manifestations des lycéens.

"Nous allons reprendre les choses à zéro, nous allons ensemble rouvrir la totalité du dossier", a dit le ministre de l’Education nationale lors des questions au gouvernement au Sénat. Xavier Darcos a reporté d’un an lundi la mise en oeuvre de sa réforme des lycées, par crainte de voir les manifestations lycéennes dégénérer en scénario à la grecque, dans un climat social tendu par la crise économique. Les lycéens manifestaient encore jeudi pour réclamer le retrait total de la réforme.

Mais la réforme n’est officiellement que reportée. "Nous allons prendre le temps (...) de sorte qu’on ne dise pas que cette réforme est faite à la va-vite et pour des raisons qui ne seraient pas dictées par l’intérêt des lycéens et des jeunes de ce pays", a poursuivi M. Darcos, qui a reçu mercredi le soutien de Nicolas Sarkozy.

Le ministre de l’Education a réaffirmé son attachement aux principes de sa réforme, qui ne sont "pas abandonnés". "Aujourd’hui, on voit bien que les circonstances nécessitent plus d’explications, que nous travaillions différemment, nous allons le faire, mais nous ne changerons rien à l’objectif de réforme", a-t-il souligné. "C’est évidemment l’intérêt général qui nous dicte, c’est le besoin de la Nation. Nous travaillons pour l’avenir".

Au passage, il a regretté que le Parti socialiste "puisse encourager indirectement les débordements" dans les manifestations en soutenant le mouvement. "Ce n’est pas coomme ça que l’on défend la jeunesse. Dans quelques années, quand on fera le bilan, les jeunes lycéens verront qui du gouvernement de François Fillon ou de ceux qui défilent aujourd’hui ont vraiment aimé la jeunesse", a-t-il lancé. AP

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