Diversion après diversion : le plan de match des États-Unis

C’est étrange d’employer l’expression "Justice est faite" pour décrire la mort même d’un ennemi, surtout que personne n’est certain si c’est vraiment cet ennemi qui est responsable des attentats du 11 septembre 2001.

C’est pourtant ainsi que s’est exprimée la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton lorsqu’elle a parlé de la mort d’Usama Ben Laden.

Et l’on parle d’un pays qui se vante d’être chrétien. Cela semble démontrer un niveau de décadence assez élevé dans ce pays jadis modèle, décadence répandue à toutes les classes sociales américaines mais particulièrement semble-t-il chez ses élites.

Au bout du compte, il s’agit sans aucun doute d’une diversion. Les États-Unis ont besoin d’oublier que l’économie est mal en point.

De plus, il y a des questions qui commençaient sûrement à agacer l’élite dirigeante américaine alors que les gens se demandaient (et même des élus américains se le demandaient) pourquoi l’on intervenait en Libye mais par en Syrie où la situation humanitaire n’était guère meilleur suite au soulèvement populaire dans ce pays.

Cela donnait encore raison aux cyniques qui disaient que contrairement à la Libye, il n’y avait pas de pétrole en Syrie.

Bref, de plus en plus, les États-Unis doivent avoir recours à la diversion pour maintenir leur hégémonie ainsi qu’un semblant de crédibilité.

http://www.newspress.fr/Communique_FR_240641_1852.aspx