Accueil > Dix-huit ans après, les militants d’Action Directe doivent sortir !

Dix-huit ans après, les militants d’Action Directe doivent sortir !

Publie le vendredi 24 juin 2005 par Open-Publishing

Libérez les militants d’Action directe

Le parquet a de nouveau réclamé hier, lors de l’examen de la demande de remise en liberté de Nathalie Ménigon, son maintien en détention.

La décision a été mise en délibéré au 1er juillet.

Depuis le 26 février 1987, Nathalie Ménigon, Jean-Marc Rouillan et Georges Cipriani sont en prison. Ils ont été condamnés, par une cour spéciale, à la réclusion criminelle à perpétuité, avec 18 ans de peine incompressible. Dix-huit ans après, les militants d’Action Directe doivent sortir !

Si le statut de prisonnier politique leur a été refusé au procès, c’est bien comme tels qu’ils subissent l’acharnement de l’administration pénitentiaire et du ministère de la Justice : longues périodes d’isolement, pas ou peu de soins, droits de visites restreints... L’État se venge de leur action passée. Après des mobilisations de soutien, l’État a libéré Joëlle Aubron en juin 2004, car il la savait irrémédiablement malade. Restent ses quatre camarades. Nathalie a été victime de plusieurs accidents vasculaires cérébraux, la détention a engendré des troubles psychologiques graves chez Georges, Jean-Marc est atteint d’un cancer.

Arrêté en 1984, Régis Schleicher est, lui, depuis plus de vingt ans derrière les barreaux. À l’heure où ils ont accompli leur période de sûreté, la plupart d’entre eux devraient bénéficier de la loi Kouchner censée bénéficier aux détenus gravement malades, plus rien ne les retient en prison, hormis l’acharnement de la justice et du gouvernement. Leur maintien en détention est politique et notre mobilisation doit s’amplifier pour les faire sortir au plus vite !

Voir le site de soutien aux militants d’Action Directe.

http://www.lcr94.org/article.php3?id_article=464