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Drame de Carcassonne : une énorme bévue

Publie le mardi 1er juillet 2008 par Open-Publishing
2 commentaires

Le militaire aurait confondu balles à blanc et balles réelles, avant de tirer vers la foule, blessant dix-sept personnes. Comment une telle erreur peut-elle se produire ?

Il n’y avait plus qu’un seul parachutiste en garde à vue, hier soir, à Carcassonne. Un sergent de 28 ans. Pas un bleu : huit ans de carrière, des bonnes notes de ses supérieurs, une intégration au Groupe de commandos parachutistes (GCP), l’élite de son régiment d’infanterie de marine.

Ce soldat aguerri du 3e Ripma serait l’auteur de « l’erreur humaine », de la « maladresse », selon les termes du procureur de Carcassonne, Brice Robien, qui va demander sa mise en examen « pour le délit de blessures involontaires ».

Les blessés tirés d’affaires

Dix-sept personnes ont été blessées, samedi, par des tirs à balles réelles alors qu’elles assistaient à une simulation de prise d’otages, lors des journées portes ouvertes du 3e Ripma. Un enfant de 3 ans a été touché au coeur et au bras. Il a été opéré la nuit dernière. Pour lui et les trois blessés les plus graves, le pronostic vital n’est plus engagé.

Comment le sergent aurait-il pu commettre une pareille bévue ? Selon les témoignages, ce samedi après-midi, quatre soldats viennent « d’extraire » un otage. Puis ils reculent, en canardant un ennemi potentiel. Le sergent vide un premier chargeur, à blanc. Puis, à toute vitesse, il recharge son famas et tire de nouveau. Les gens dans la foule commencent à tomber... « Le malheur a voulu qu’il choisisse par réflexe un chargeur qui était dans une poche et qui, malheureusement, contenait des balles réelles », explique le procureur. En pleine action, la confusion est normale. La vraie question, c’est : « Que faisait ce chargeur dans ses poches ? »

Au moment de préparer l’exercice, les militaires reçoivent des chargeurs à blanc, dont les balles n’ont pas la même couleur. « Un militaire expérimenté ne peut confondre », souligne le ministre de la Défense, Hervé Morin. Les balles réelles étaient « un résidu de tirs d’un autre exercice remontant à la fin juin », précise le procureur. Problème : après un exercice, les militaires sont censés rendre leurs munitions.

Hier, après avoir rendu visite aux blessés, Nicolas Sarkozy a estimé que « des négligences inacceptables avaient été commises ». Le président dénonce « une absence de maîtrise effrayante dans l’organisation de ces portes ouvertes ».

http://www.ouest-france.fr/Drame-de...

Messages

  • Cracassonne ça pourrait faire comme autrefois une belle forteresse des citoyens contre la peste brune au pouvoir, vous imaginez une résistance au sein de cette forteresse

  • Le sergent vide un premier chargeur, à blanc. Puis, à toute vitesse, il recharge son famas et tire de nouveau. Les gens dans la foule commencent à tomber... « Le malheur a voulu qu’il choisisse par réflexe un chargeur qui était dans une poche et qui, malheureusement, contenait des balles réelles

    Alors si c’est ça, c’est totalement impossible.

    Ou il n’a pas tiré une seule balle à blanc AVANT, ou s’il l’a fait il aurait du se faire sauter la gueule en tirant en réel avec le BTB en place sur le canon du FAMAS.

    Ca me rappelle Panisse à Elzéard le curé des Accoules, dans la Trilogie de Pagnol : "Imagine, imagine que j’aille à la pêche aux "gobis" "et qu’ou bout de ma "toulonnenque" je ramène un omnibus... Imagine.

    Des fois je me dis que des gens qui emettent de telles conneries c’est pour faire un test de QI aux populations.

    Mais Nom de Dieu, y pas un seul journaliste spécialisé qui peut dénoncer la chose ???

    Alors qu’on nous les casse à longuer de journée sur les techniques de jeu au foot ou du tennis ? Ou le poids des bielles ou les pneus d’une Formule 1. Ce dont en réalité tout le Monde se fout.

    Et là on tente d’assassiner 17 personnes et personne ne pose les vraies questions ?

    Mais ou je suis, là ???

    G.L.