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EDF PERD 40 % en un an ! Et combien pour les démantèlements ?
Publie le samedi 15 novembre 2008 par Open-Publishing
Extrait d’une Chronique Agora :
Les entreprises qui d’après ces chroniqueurs seraient attrayantes pour les investisseurs !
Il y a aussi Arcelor Mittal et ses 70% de hausse entre janvier et octobre 2007 — l’une des plus belles performances du CAC 40... ou encore EDF, introduite en Bourse en novembre 2005 à 32 euros, et qui a désormais dépassé les 80 euros... ou Velcan, que nous avons en portefeuille et qui a grimpé de la bagatelle de +57,1% à l’heure où j’écris ces lignes...
– 80 euros ? EDF a perdu près de 40% de sa valeur boursière en 1 an, EDF est coté à 43 euros l’action Les Echos du 15/11/08.. Contre 32 euros en 2005 !
EDF avec ses charges financières liées aux démantèlements de son parc nucléaire va être confrontée dans les années qui viennent à une crise extrêmement grave.
– Dernièrement l’ASN a estimé à 250 millions d’euros le cout du démantèlement d’un réacteur. Comment, cet organisme transparent ce permet de telle manipulation, sachant que le site de Brennilis , ce chantier pilote d’EDF, cette vitrine du nucléaire pour ce chantier gigantesque dont on ne connait pas encore toutes les solutions pour le traitement des déchets ultimes issus de cette industrie, et qui avait été chiffré par la Cour des Comptes et suivant les éléments fournis par EDF a près d’un demi-milliard d’euro (482 millions) pour un mini réacteur de 70 MW en comparaison des 58 autres réacteurs de 450, 900 et 1300 MW, qui seront en fin de production d’ici 10 à 20 ans.
– Par ailleurs la BERD, qui a en charge la collecte des fonds nécessaires à financer les démantèlements des trois centrales du type Tchernobyl de ces ex pays d’URSS (démantelées de toute urgence ?), avait élaboré un plan de financement à hauteur de 4.4 milliards d’euros pour ces 3 centrales ainsi que le sarcophage de Tchernobyl ! Sachant que pour ce bouclier de béton, le groupe Bouygues en réclame déjà 1.4 milliards d’euros ! Par déduction les centrales de l’est seront démantelées pour un montant de 1 milliard d’euros par réacteur ! Ce chiffrage avant travaux, qui devrait selon toute vraisemblance être majoré de 30 % c’est de mon avis, mais dans un premier temps, il vaut mieux éviter de trop en rajouter.
La BERD, cet organisme bancaire d’un genre particulier qui n’est pas réputé anti-nucléaire, se plaignait en cette fin d’année 2007, d’avoir put jusqu’a présent collectés seulement 2.4 milliards pour ces chantiers, les donateurs internationaux, qui après l’explosion du chaudron N° 4 Ukrainien s’étaient engagés à fournir en liquidités ce compte, ce font sérieusement attendre.
– En résumé, et comme le signifiait la Cour des Comptes en 2004/05 dans son rapport sur le cout liés aux chantiers de fin de vie des centrales nucléaires françaises, et partant de l’hypothèse que ce parc est approximativement et dans son ensemble a mi parcours de son temps de production., ce qui devrait en découler de la part des responsables des finances de l’EDF, qu’ils soient en mesure de justifier la présence dans leurs comptabilités des « réserves » ou « provisions » équivalentes à environ à 50 % du cout total de ce chantier.
Partant des chiffrages plus réalistes et des estimations de la BERD, à savoir 1 milliard d’euros par réacteur ; EDF devrait dès à présent être créditeur pour ce chantier pour un montant minimum de 30 milliards d’euros !
Or, dans un article du Monde publié au mois d’octobre (1000 milliards d’euros ....) EDF n’aurait en réalité que 7.8 milliards d’euros en caisse pour cette ligne budgétaire à démantèlement.
– Après l’investissement de près de 16 milliards pour le rachat du parc nucléaire Britannique, et en réévaluant cette dette pour ces démantèlement de + 30 %, il apparait que ce groupe et contrairement aux bilans mis à la disposition de potentiels actionnaires, EDF est dans une situation financière beaucoup moins réjouissante que ne laisse apparaitre ces bilans quelque peu bidonnés.
30 milliards + 30 % de réévaluation, + 16 milliards d’achats douteux, en y rajoutant :
Dettes financières non courantes
17 607 000 000 *
Dettes financières courantes
16 918 000 000 *
* Extrait bilan EDF source Les Echos.