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ELECTION PRESIDENTIELLE : QUI PEUT LE MIEUX FEDERER ET REUNIR LE PLUS DE VOIX ?

Publie le jeudi 28 septembre 2006 par Open-Publishing
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Nous sommes convaincus que pour l’élection présidentielle comme pour les législatives qui suivront, rien n’est écrit. Depuis plusieurs années résultats électoraux, mouvements sociaux, sondages, sont l’expression d’un cocktail de désillusions et de mécontentements profonds. Nombre de nos concitoyens s’interrogent gravement, souvent avec colère et rancœur, sur les politiques pratiquées et - ce qui est plus grave encore - sur la politique en général. A droite on a conscience de cette réalité et les récupérateurs s’efforcent de créer des illusions de rupture. La démagogie, souvent populiste, coule à flot. A gauche, à la direction du parti socialiste, on entend les mécontentements et les aspirations du peuple, y compris d’électeurs et militants socialistes, mais on ne les écoute pas. Les enseignements des résultats du 21 avril sont ignorés. L’image médiatique est cultivée pour tenir lieu de programme.

Nous considérons qu’une autre voie peut être ouverte : les collectifs issus du NON au référendum proposent un RASSEMBLEMENT véritablement antilibéral, dans son essence et dans ses formes.

Il devient possible de partager avec de très nombreux français, l’idée de l’invention d’une autre politique rompant radicalement avec les logiques dévastatrices du libéralisme pur et dur et du social libéralisme. Ce Rassemblement, qui pourrait devenir majoritaire, réconcilierait une grande majorité de nos concitoyens avec la politique : une voie de progrès pour un épanouissement social et culturel dans lequel l’Homme retrouverait pleinement sa dignité dans une Nature protégée. Pour les uns, cela s’appelle une politique de gauche véritable ; pour d’autres, il s’agit tout simplement d’une autre politique, inédite, progressiste. Cette visée fondamentalement différente pourrait inspirer, ici et là, en France et ailleurs, des combats pour une autre Europe et un Monde plus juste.

C’est avec la conviction qu’une chance historique est offerte de changer la donne politique dans notre pays, que nous nous permettons d’encourager nos amis et camarades des comités antilibéraux à tout mettre en œuvre pour réussir.

Notre démarche n’a pour but que d’aider à réunir les meilleures conditions pour la victoire. Il n’est nullement question de prévention contre les partis et les organisations politiques, qui auront l’occasion d’œuvrer, dans une saine émulation, pour mener au succès les candidatures communes à la présidentielle et aux législatives. Nous pensons même qu’ainsi, ils feraient la démonstration de leur esprit d’ouverture et augmenteraient toutes les possibilités du très large rassemblement auquel ils aspirent très justement.

NOUS PROPOSONS UNE CANDIDATURE D’UNANIMITE :

Dans l’esprit très positif des avancées déjà réalisées pour un projet antilibéral et des candidatures communes aux élections prochaines, nous pensons que parmi les animateurs les plus responsables des comités de la gauche antilibérale, la personnalité qui nous semble avoir le profil correspondant le mieux à l’objectif commun est Yves SALESSE. Il est déjà très favorablement connu dans divers milieux en France et en Europe. Il a donné de larges preuves de son attachement à l’idée antilibérale, ainsi que de ses capacités en divers domaines. Son humanisme solidement ancré à gauche et son ouverture d’esprit, ses très grandes connaissances en matière politique, sociale, scientifique, etc..., le montrent sous les meilleurs auspices pour être la candidature d’unanimité, vers le succès possible.

Nous insistons de nouveau sur l’idée que notre proposition de candidature ne puisse être identifiée à une quelconque mise en cause de tel ou tel parti, mouvement ou personnalité. Notre démarche est aussi motivée par notre volonté d’éviter que les électeurs s’imaginent être assimilés à telle ou telle composante du RASSEMBLEMENT. Tous doivent se sentir pleinement à l’aise dans leur grande diversité, gage de victoire.

A partir de là, la totalité des moyens serait réunie : projet et candidature pour engager la campagne. C’est de la plus grande urgence.

Tout doit être fait pour éviter qu’une majorité de notre peuple se laisse entraîner sur des voies qui ne pourraient qu’accentuer les ravages du libéralisme, ou éparpiller ses suffrages sur plusieurs candidats antilibéraux n’ayant aucune chance de figurer au meilleur niveau.

Les signataires ci-dessous n’ont aucune légitimité collective, seulement quelques décennies de vie militante. avec leurs ombres et leurs lumières. Citoyens, parties prenantes d’une vraie gauche progressiste et antilibérale, ils espèrent ardemment que rien ne viendra compromettre les chances d’un grand rendez-vous avec l’Histoire.

Le 27 septembre 2006

Les signataires :

AICARDI Gilles, Pcf, Maire de Cuges les Pins (13) ; CACCINTTOLO Francis, Conseiller Général Honoraire, ancien Vice-Président du Conseil Général (13) ; CHAPUIS Serge, Pcf, Président de mutuelle (13) ; EDDI Alain, Médecin Mutualiste, Syndicaliste (13) ; FRAU Alain, Pcf, Directeur de mutuelle (13) ; FROSINI Roger, Cadre retraité (13) ; MAS Liliane, militante associative (13) ; MILLO André, Conseiller Général Honoraire, ancien Vice-Président du Conseil Général (13) ; PORELLI Vincent, Pcf, Député Honoraire, ancien Conseiller général et Maire de Port Saint Louis du Rhône (13) ; STEDDADU Oswaldo, Pcf, Officier FTPF de la 2° compagnie Marat du maquis du Cher (13) ; TASSY Marcel, Pcf, ancien Député, Conseiller Général et Adjoint au Maire de Marseille (13).

* Nous approuvons les appréciations publiques que Raoul Marc Jennar, animateur des Comités antilibéraux, a exprimé le 13 septembre dernier, en son nom personnel. Nous en donnons ci-dessous quelques extraits en précisant qu’Yves SALESSE est Conseiller d’Etat.

« Plus que personne d’autre, Yves Salesse incarne le rassemblement antilibéral. C’est lui, qui au coeur de l’été 2004, a réuni toutes les sensibilités de gauche hostiles à l’Europe néolibérale pour écrire ce qui allait devenir l’Appel des 200. C’est lui qui fut à l’initiative des collectifs pour "un non de gauche au TCE". C’est lui qui impulsa leur transformation en collectifs du 29 mai. C’est lui qui rédigea la première mouture de ce qui allait devenir l’Appel du 11 mai pour un rassemblement antilibéral de gauche et des candidatures communes. Il fut de ceux qui ont nourri de leurs propositions la Charte antilibérale et les autres documents qui donnent du contenu à l’alternative que nous voulons.

Chaque fois qu’il a été amené à débattre avec un contradicteur, chacun a pu apprécier sa maîtrise des dossiers et sa capacité à relever les arguments adverses. Il en est peu comme lui qui sont en mesure d’affronter les adversaires les plus solides sur les questions nationales, européennes et internationales, sur les matières financières, économiques et sociales, sur les problématiques environnementales.

Sa compétence et le rôle central qu’il joue dans la démarche antilibérale de gauche depuis deux ans le désignent pour être le candidat du rassemblement, le candidat soutenu par toutes les sensibilités, par tous les électorats de gauche qui ont dit "non" au néolibéralisme. »

Si vous voulez approuver cet appel, vous pouvez le faire en adressant vos nom, prénom et adresse courriel à : Cecile.torgue@wanadoo.fr

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