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EN ATTENDANT LE VOTE DES CLANDESTINS DE MAYOTTE

Publie le mercredi 4 février 2009 par Open-Publishing
6 commentaires

Le 28 septembre 2007, les Présidents SAMBI et SARKOZY avaient décidé ensemble de maintenir la question de Mayotte dans un cadre bilatéral et de poursuivre avec détermination le dialogue approfondi relancé entre les deux pays, afin de permettre dès que possible le règlement de ce contentieux.

Les Comores étaient ravis, heureux et naïvement confiants, pensant qu’ils on eu en Sarkozy un interlocuteur attentif à leur légitime revendication qui est le retour de Mayotte dans son giron naturel. En fait, c’était sans compter sur le machiavélisme des français.

En effet, parallèlement à cette volonté mensongère, les moteurs de la machine Jégo étaient mis en marche pour accélérer le morcellement définitif des Comores en départementalisant l’île comorienne de Mayotte. Le 29 mars tous les électeurs de Mayotte auront à répondre par oui ou non à la question : "Approuvez-vous la transformation de Mayotte en collectivité unique, appelée département, régie par l’article 73 de la Constitution, exerçant les compétences dévolues aux départements et régions ?" : Ils appellent cela dialogue approfondi. Après la fermeture des bureaux de vote, le bourreau des îles Comores s’emparera des médias de France et de Navarre pour annoncer que les Mahorais (On ne parle plus des électeurs de Mayotte) ont voté à 98% pour le oui. Les observateurs avertis, savaient que la France n’allait pas « lâcher » facilement Mayotte. Quel serait l’intérêt ?

Les Comores viennent d’être abruties encore une fois par la France avec l’aide bien sûr, de certains de nos dirigeants. Il fallait s’attendre. L’autre dirait « Si la France est votre amie, ne cherchez pas ailleurs votre ennemie ».

La France croit mettre le monde entier devant le fait accompli en agissant ainsi.

Les Comores n’ont qu’une seule solution maintenant : Fermer les frontières aux pseudo-clandestins se trouvant à Mayotte. Les déclarations de l’UA de l’ONU ou de la ligue arabe n’auront aucun effet. Ne soyons pas bêtes.

Françoise

Messages

  • Qui est clandestin à Mayotte ? Le Blanc de métropole ou le Comorien ?
    Si la cour constitutionnelle avait écrit les habitants de Mayotte au lieu de Electeurs de Mayotte, là oui. Même les clandestins auraient droit au vote

  • Toujours la position de victime et du mouton égorgé dans l’indifférence totale !

    Bien que visiblement on refuse de reconnaître aux Mahorais la faculté de faire un choix, ces derniers ont jusqu’à maintenant défier le sens de l’Histoire en refusant de subir la volonté des Comoriens. Contrairement à la majorité de ces mêmes Comoriens qui se complaisent dans une position apathique de victime poussant des sanglots interminables, les Mahorais relèvent les défis et lancent des défis à qui voudraient contre-carrer leurs projets, qu’ils réussiront.

    Un grand Africain contemporain a dit : " un tigre ne proclame pas sa trigritude, il bondit". Alors les Mahorais ne se plaindront pas, jamais, ils ne perdront pas leur salive dans des longs discours abstraits, mais les Mahorais sont et seront dans l’action. Le 29 mars prochain, les Mahorais ont rendez-vous avec l’Histoire pour concrétiser un vieux rêve.

    Après, quand tout sera ficellé, les doctes et sages personnes qui croient savoir mieux que les Mahorais ce qui est bon pour eux, pourront toujours nous gratifier des discours haineux et méprisant dont elles seules ont le secret. Bien sûr les Mahorais les écouterons par distraction et se marreront, comme c’est le cas depuis plus de 30 ans !

  • C’est assez bien vu.
    La logique voudrait d’ailleurs qu’à plus ou moins long terme les mahorais qui seront forcément déçus des espoirs qu’ils avaient mis dans la départementalisation et des mensonges institutionnels, deviennent à leur tour indépendantistes.
    Tout espoir n’est donc pas perdu.
    PJ.

  • Qui dit Mahorais dit Gandia. Il y a même une chanson didiée pour ça : ABDOU BOIT DU GANDIA. A partir de là il sort n’importe quoi. On n’a même pas envie de répondre à de telles âneries. Il parle de la haine quand les autres parlent de la justice.

  • Est-ce de la haine si on demande que justice soit rendue par exemple aux victimes de la collision mystérieuse entre un kwassa (petite embarcation de fortune) et une vedette de la PAF dans la nuit du 3 au 4 décembre 2007 ? Je vous rappelle qu’une commission venant de la métropole (la CNDS) avait mis en cause les méthodes de la police française. Elle a même parlé d’homicide involontaire. Cette affaire est passée sous silence. Des pauvres Comoriens sont tombés comme des mouches.
    Est-ce de la haine quand on dénonce les méthodes barbares perpétrées au camp de concentration de Pamandzi à des pauvres comoriens ?
    Est-ce de la haine si on dit que Mayotte est un endroit de non droit ?
    Est-ce de la haine quand on dit que la France déstabilise les Comores, les appauvrit pour démontrer à l’opinion internationale que les Comores ne s’en sortent pas à trois à quatre cela sera quoi ?
    Je n’invente rien. Il y des preuves à tout ce que je dis. J’ai ma conscience tranquille.
    Françoise