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ENCORE UNE INSTITUTRICE AGRESSEE PAR DES PARENTS

Publie le vendredi 18 avril 2008 par Open-Publishing
9 commentaires

Une enseignante agressée par la mère d’un élève à Pessac en Gironde

Une enseignante de l’école Georges-Leygues à Pessac (Gironde) a été agressée mardi à la sortie des classes par la mère d’un de ses élèves dans la cour de l’établissement, a affirmé vendredi à l’AFP Christine Panayotopoulos, la directrice de l’école, confirmant une information du journal Sud-Ouest.

L’enseignante, affectée psychologiquement, a eu une côte enfoncée au niveau du sternum et se trouve en arrêt de travail jusqu’à mercredi, qui marque le début des vacances dans cette école.

"Une maîtresse a voulu signifier à un parent d’élève que son enfant l’avait insultée dans la journée.

Elle l’a invitée à entrer mais la mère s’est arrêtée dans la cour.

Elle n’a rien voulu entendre et a commencé à l’insulter, puis l’a agressée physiquement" à coups de poings, a relaté Christine Panayotopoulos.

La mère de l’élève a été interpellée mercredi puis remise en liberté, et une procédure judiciaire est maintenant en cours, selon la police. La maîtresse, agée d’une quarantaine d’année, a porté plainte et demandé l’aide juridique du Rectorat, qui lui sera portée, a précisé la directrice.

Un rassemblement a eu lieu vendredi matin dans la cour de l’école, en présence d’enseignants, d’élus et de personnel de la ville, d’animateurs ou encore d’un inspecteur de l’Education nationale.

La directrice de l’école avait elle-même déjà porté plainte pour outrage, menace et insultes à l’encontre de la mère de l’élève concernée il y a environ un an.

Ni la justice, ni le Rectorat n’avaient cru devoir considérer cette affaire sérieusement....

Messages

  • La haine contre les enseignants propagée par les grands médias et de nombreux politiciens de droite et du parti "socialiste" (je pense à Royal en particulier) depuis quelques années commence à produire ses fruits pourris.

    • Quand on dénonce l’école Public au lieu delui donner les moyens d’assurer sa mission,quand on lance des anatèmes contre les enseigant au lieu de les former correctement,quand on veut transformer les profs en gardes chiourme,
      on fini par récolter les fruits de la haine et du mépris des personnels de l’éducation nationale. De plus l’abandon dans lequel se trouve les enseignants
      de la part de leur administration au non du pas de vague comment ne pas en arriver au pire. JP

  • Le Rectorat va porter aide juridique...Tiens, il se rappelle, enfin, que la loi l’y oblige ?..

    • Absolument, la loi l’y oblige.

      C’est d’ailleurs vrai pour tout fonctionnaire (article 11 du statut de la fonction publique ).

      Mais il va de soit que si l’inspection académique feint de ne pas connaitre cet article 11, beaucoup d’enseignants, et leurs syndicats ne semblent pas le connaître non plus, hélas.

      Par ailleurs, dans le contexte extremement violent qui est désormais celui de l’école, recevoir SEULE(E), pour un(e) enseignant(e), un parent d’élève me semble représenter une erreur majeure.

    • Des parents qui se comportent de cette manière ne sont même plus condamnable car cela relève de l’immaturité,
      du conditionnement, de l’ignorance et de toutes les tares que notre socièté véhicule et engendre.
      C’est comme dans une prison l’abandon social relève de la rééducation ou de la spychratrie mais certainement pas de l’emprisonnement.
      Je comprend pourquoi cet acharnement contre les briguades rouge, eus avaient compris choses qu’on leurs reproches
      Alain 04

    • C’était certainement une erreur de la recevoir seule, mais nous n’étions pas là pour savoir exactement ce que faisaient les collègues. Des actes d’incivilités, il y en a presque quotidiennement dans certaines écoles ; peut-être les autres étainet-ils occupés à une autre entrevue, ou assisatient à une equipe éducative, peut-être ont-ils mal évalué le risque que prenait cette maîtresse en rencontrant cette maman seule. C’est vrai que lorsqu’on reçoit un parent réputé agressif, on se débrouille pour qu’un collègue soit dans les parages, mais cela n’est valable que lorsqu’il s’agit d’une rencontre formelle, avec rendez-vous. Ce n’est pas le cas ici : la maman a été invitée à entrer dans l’école pour discuter de l’agresssion verbale de son fils envers la maîtresse, quelques heures plus tôt dans la journée. C’était une rencontre informelle, ceci explique peut-être cela.

    • Ce genre de comportement relève peut-être de l’immaturité et autres, peut-être est-il symptomatique d’une société violente en manque de repères, il n’en reste pas moins que cet acte est CONDAMNABLE. On ne peut pas frapper impunément un professeur (ou quiconque d’ailleurs). Il faut que les gens comprennent que ce genre de comportement a forcément des conséquences ; pour la personne qui a été frappée, pour l’enfant, pour les autres élèves de l’école, pour les collègues, et donc aussi pour celui qui en est à l’origine. Même si la prison n’est pas la solution, que faire lorsque tout le reste a échoué ? Comment faire comprendre à cette dame, et surtout à son fils, qu’il existe d’autres modes de commmunication que la violence ? Il faut quand même savoir que cette école se trouve dans un quartier sensible, et que cette dame (cette famille) est connue de longue date des services sociaux, que l’école a alerté les services compétents depuis que l’enfant est dans l’école (4 ans) et que des aides ont été proposées. C’est toujours un vrai cas de conscience lorsqu’on doit aller porter plainte contre un parent d’élève, ce n’est pas un acte anodin, et on ne le fait qu’en dernier recours. Je crois que c’est le cas ici.

    • Rectification concernant la conclusion de l’article : la justice avait rendu un jugement il y a quelques mois condamnant cette mère pour outrages, insultes et menaces envers la directrice.
      Ensuite, la collègue a simplement invité cette mère à la suivre (pour aller rencontrer la directrice dans son bureau), ce en présence des autres enseignants, des parents et des enfants puisque c’était la sortie des classes. Elle ne s’est jamais trouvée seule face à elle.

    • Des incivilités ! Mais comment voulez-vous qu’il en soit autrement avec la violence, les insultes et les mensonges de Sarkozy et de ses ministres à l’encontre des citoyens ! Ils sont bel et bien responsables de toutes les incivilités qui sont en train d’émerger dans notre société, ça va de cette femme qui en frappe une autre, comme des piétons qui traversent sans complexes quand le feu est rouge pour eux obligeant les voitures à s’arrêter au feu vert, les vélos qui circulent sur la route quand ils ont la piste cyclable à leur portée et vous font un doigt levé, ou quand un client vous bouscule au supermarché sans même s’excuser, etc, etc... Tant qu’on aura des gens aux pouvoir qui n’auront pas de tenue, ils seront un mauvais exemple !