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EPR Correction 3 (vidéo 1.43)

Publie le mercredi 4 février 2009 par Open-Publishing
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la conquète à la coloniale

Comme la précédente vidéo-poésie certes un peu cacophonique n’a pas prise, et pour vous punir, cette fois vous allez vous taper des chiffres (et des groings..!) ...

STOP EPR

Lien 1.43 mn :


EPR Correction 3

Messages

  • VOILA DE QUOI VOUS OCCUPER A DECORTIQUER.


    Bruxelles va enquêter sur les dysfonctionnements du marché de l’électricité
    [ 03/02/09 - 16H18 - actualisé à 16:18:00 ]

    Instruite par un rapport qui pointe le mécontentement des consommateurs européens vis-à-vis des secteurs de l’énergie, des banques et des transports urbains, la Commission européenne va ouvrir une enquête sur les dysfonctionnements du marché européen de l’électricité.

    La Commission européenne a présenté le 2 février son deuxième rapport annuel sur l’état des marchés de consommation. Intitulé "le tableau de bord des marchés de consommation", ce document évalue vingt secteurs des biens et services, comme l’alimentation, l’habillement, la finance, l’énergie et les télécommunications, en vue d’identifier ceux qui présentent un risque élevé de dysfonctionnement pour les consommateurs et y porter remède.

    Pour ce faire, cinq indices de consommation sont étudiés : les prix, la possibilité de changer de fournisseur, la satisfaction, les plaintes et la sécurité. Résultat :si 70 à 80 % des consommateurs se déclarent satisfaits de leur biens de consommation et des commerçants chez qui ils les ont acquis, ils font fait part de leur vif mécontentement vis-à-vis du marché des services.

    En présentant les résultats du "Tableau de bord" pour 2009 (voir document ci-dessous), Meglena Kuneva, commissaire en charge de la Protection des consommateurs, a estimé que, du fait de l’importance du poste "électricité" dans le budget des ménages et alors que moins des deux tiers des consommateurs se disent "satisfaits" de leur fournisseur d’énergie, ce secteur ferait cette année l’objet d’enquêtes. Les enquêteurs étudieront notamment les conditions "injustes" faites aux consommateurs d’électricité par rapport à la facturation. Ils traqueront aussi les pratiques commerciales déraisonnables et la possibilité qui leur est ou non laissée de comparer les offres des différents opérateurs.

    L’électricité prépondérante dans le budget énergie

    Selon les chiffres de la Commission, les Européens consacrent en moyenne 5,7 % de leur budget à l’énergie, et, au sein de ce secteur, l’électricité s’adjuge la part prépondérante. Les récentes augmentations des prix du gaz et de l’électricité ont particulièrement agacé les consommateurs, 60 % d’entre eux relevant des augmentations contre 3% à 4 % qui ont constaté des baisses de prix.

    De plus, le rapport révèle que les consommateurs ne sont pas prêts à changer de fournisseur : seuls 7 % d’entre eux ont l’intention de changer de fournisseur de gaz, et 8 % de fournisseur d’électricité. "Les taux de changement de fournisseur sont un indicateur particulièrement important ; en effet, l’une des grandes conclusions (...) est que la probabilité que les consommateurs fassent état de hausses de prix est moindre sur les marchés aux taux de changement plus élevés", souligne le rapport. Pour ses auteurs, " faciliter le changement de fournisseur dans les principaux secteurs de détail devrait être une priorité politique ".

    J-M.G

    Electricité : vers une dissociation des tarifs de base et de pointe

    [03/02/09]

    Le Medef propose un mécanisme conservant des prix réglementés pour la consommation de base et introduisant de la concurrence sur la consommation de pointe. Fruit de nombreuses concertations, ce schéma reçoit un écho positif des différents acteurs. Reste à savoir dans quelle mesure elle sera retenue par la commission Champsaur, puis par le gouvernement et, enfin, par Bruxelles.

    La commission chargée de remettre à plat les tarifs d’électricité, présidée par Paul Champsaur, pourrait aboutir à un mécanisme à deux vitesses, conservant des prix réglementés pour la consommation de base et introduisant de la concurrence sur la consommation de pointe. Ce schéma pour les entreprises proposé par le Medef trouve un écho favorable auprès des différents acteurs, y compris au sein de la commission. « Le but est de donner plus de visibilité, de rétablir la confiance entre les fournisseurs et leurs clients, et de permettre aux consommateurs de bénéficier de l’avantage compétitif du parc nucléaire français », explique Philippe Rosier, président de Rhodia Energie et responsable du projet au Medef.

    L’organisation patronale, qui défend aussi la possibilité de contrats à long terme, a auditionné plus de 70 industriels et électriciens depuis deux ans. Cette proposition est la plus aboutie et la plus consensuelle parmi cinq schémas allant de la libéralisation totale du marché à la régulation complète des tarifs. Dans ses grandes lignes, elle recueille le soutien de l’Union française de l’électricité (UFE), qui représente aussi bien EDF que GDF Suez et les fournisseurs alternatifs. Reste à savoir dans quelle mesure elle sera retenue par la commission Champsaur, puis par le gouvernement et, enfin, acceptée par la Commission européenne. D’autant que le diable se cache dans les détails...

    Deux factures différentes

    « Il n’y a pas de solution qui satisfera tout le monde, reconnaît un proche du dossier. Mais, quand on ouvre le marché à la concurrence, il faut bien commencer par quelque chose. Or, en France, on considère que le nucléaire appartient aux Français. » La consommation de pointe représente entre 10 et 20 % du total. Pourquoi ne pas commencer par elle ? La proposition du Medef prévoit par ailleurs la mise en oeuvre de concurrence sur la consommation de base en donnant progressivement accès aux concurrents d’EDF à une partie de ses capacités de production nucléaire.

    L’ensemble de ce mécanisme nécessite cependant une étape intermédiaire, qui consiste à séparer l’électricité de son acheminement. A terme, les consommateurs devraient donc payer deux factures, l’une au fournisseur d’énergie, l’autre aux gestionnaires de réseaux RTE et ERDF. Cet élément semble acquis pour tous, même au sein du gouvernement.

    Reste à définir les prix de l’électricité de base et les volumes accordés aux uns et aux autres. Le Medef, qui est rejoint sur ce point par le Comité de liaison des entreprises ayant exercé leur éligibilité au marché libre de l’électricité (CLEE), envisage de mettre en place des profils de consommateurs, qui auraient droit à plus ou moins de puissance de base. « Chacun aurait droit à un quota calculé en fonction de son profil de consommation », estime Frank Roubanovitch, président de la CLEE. Ce schéma se concentre sur les tarifs aux entreprises, les plus surveillés par la Commission européenne. Mais, pour les particuliers, UFC Que Choisir ou encore la CFDT ont fait des propositions comparables.

    L’équation s’annonce encore plus délicate pour les prix. Le Medef estime qu’ils doivent refléter l’avantage compétitif du parc nucléaire tout en évoluant en fonction des coûts d’allongement de sa durée de vie et de son renouvellement. EDF, qui mène un important lobbying auprès des pouvoirs publics, estime que son coût de production actuel est de 34 euros le mégawatheure et juge qu’il devrait monter progressivement vers 54 euros le MWh en 2012 pour refléter le coût de l’électricité sortant du nouvel EPR de Flamanville. Des estimations contestées. Par ailleurs, il paraît difficile de fixer des prix sur la base d’un réacteur qui représentera à peine 3 % de la production nucléaire.

    Plusieurs mécanismes pourraient émerger. Les acteurs citent volontiers l’exemple du Québec, où les prix de gros de l’électricité hydraulique sont recalculés chaque année par le régulateur. Autre solution, reprendre la méthode des « coûts courants économiques » utilisée pour le dégroupage dans les télécoms. Elle consiste à valoriser les investissements passés de France Télécom dans la boucle locale à leur coût actuel. Son père n’est autre que Paul Champsaur, ancien président de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes.

    Anomalie sur des aires d’entreposage du site nucléaire du Tricastin
    [ 03/02/09 - 16H55 -]

    Une anomalie a a été constatée par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) lors d’une visite de surveillance d’aires d’entreposage de déchets sur le site nucléaire du Tricastin (Drôme), a annoncé mardi le groupe nucléaire Areva, qui exploite la centrale du Tricastin avec EDF.

    Cette anomalie "n’a pas eu de conséquence pour le personnel et l’environnement", ajoute Areva dans un communiqué.

    "Des fûts de 30 litres, en attente de traitement, contenant de faibles quantité d’uranium naturel, ont été entreposés dans des aires non référencées où le positionnement des fûts et l’affichage notamment étaient mal consignés", précise la direction d’Areva.

    PASCAL POGAM

    Un mur de dépenses sur la route d’Areva

    [ 03/02/09 ]

    L’un reste, l’autre part. Siemens a jeté, la semaine dernière, un beau pavé dans la mare en mettant fin au partenariat qui le liait depuis huit ans à Areva NP, l’ex-Framatome. Alors que la refonte de la filière nucléaire française semblait en sommeil, son retrait programmé a ravivé d’un coup les spéculations autour d’Areva et d’un éventuel rapprochement avec Alstom. Car ce fut la première réaction, presque instinctive : en pliant bagage, l’industriel allemand ouvre forcément un boulevard au groupe de Patrick Kron. Quoi qu’en dise ce dernier, personne n’imaginait sérieusement qu’Alstom et Siemens puissent un jour cohabiter au sein d’Areva. Et, sur ce dossier, on peut penser que l’Elysée aurait lancé depuis longtemps son grand Meccano industriel s’il n’avait pas eu à craindre un différend franco-allemand. De ce point de vue, au moins, la situation s’est franchement éclaircie. Mais la fin de l’histoire n’est pas encore écrite.

    Dans l’immédiat, pour Areva, les conséquences concrètes du départ de Siemens sont avant tout financières et stratégiques. Financières, car, dans les trois ans qui viennent, le leader mondial du nucléaire va devoir mobiliser quelque 2 milliards d’euros pour racheter les 34 % détenus par son ancien allié munichois dans sa filiale de réacteurs. Une ardoise qui s’ajoutera aux 11 à 12 milliards d’investissements prévus d’ici à 2012. Sur le plan stratégique, le groupe français a par ailleurs compris qu’il n’en avait pas tout à fait fini avec Siemens, dont les ambitions sont intactes dans le nucléaire. D’ores et déjà, le conglomérat allemand réfléchit à des coopérations avec le russe Atomenergoprom. A terme, un nouvel acteur de poids risque donc de surgir dans le secteur, aux côtés de Toshiba-Westinghouse, General Electric et Mitsubishi.

    De puissants concurrents, qui se mettent tous en ordre de bataille pour profiter de la renaissance de l’atome. Dans ce contexte, Areva conserve a priori une longueur d’avance : son modèle d’opérateur intégré est désormais copié par tous ses rivaux. Et, à ce jour, son réacteur EPR est le seul modèle de troisième génération en construction dans le monde.

    Mais cette avance risque de fondre comme neige au soleil si l’entreprise tricolore ne passe pas à la vitesse supérieure. A cet égard, l’équation de départ n’a pas changé : avec ou sans Siemens, Areva a besoin d’argent frais pour financer son développement. D’ici à 2020, le groupe veut se mettre en situation de remporter une soixantaine de commandes. Pour cela il lui faudra investir dans de nouvelles capacités de production, recruter (12.000 personnes cette année), nouer des partenariats, procéder, peut-être, à des acquisitions...

    Au total, et en intégrant le rachat des intérêts de Siemens dans Areva NP, près de 30 milliards d’euros pourraient devoir être engagés dans les douze ans à venir. Un plan de marche inenvisageable dans la configuration actuelle. D’autant que depuis l’an dernier, l’entreprise présidée par Anne Lauvergeon consomme plus de cash qu’elle n’en génère. Pour la seule année 2009, elle assure devoir trouver 2,6 milliards pour boucler son programme d’investissements...

    Face à cette montagne de dépenses, un apport de capitaux apparaît désormais indispensable. Sur le papier, les solutions ne manquent pas. L’ennui, c’est que les plus évidentes sont aussi les plus compliquées à mettre en oeuvre. La question d’une mise en Bourse ne se pose même pas dans le contexte actuel. Et l’adossement à un autre acteur industriel, quel qu’il soit, paraît hors de propos à court terme : sans renier leur intérêt pour la filière nucléaire, ni Alstom ni son premier actionnaire, Bouygues, ne semblent vouloir s’impliquer tant que les retombées financières du chantier finlandais d’Areva ne seront pas mieux cernées - sur place, la construction du tout premier réacteur EPR est toujours aussi problématique, et le groupe n’est pas à l’abri d’un nouveau dérapage du calendrier.

    Quant à Total, en dépit des ambitions affichées dans le secteur, il ne souhaite pas non plus bouger dans l’immédiat.

    En dernier recours, il est assez naturel que les regards se tournent vers le tout nouveau Fonds stratégique d’investissement (FSI), dont la vocation est précisément de répondre aux besoins de financement des entreprises hexagonales et de sécuriser les plus prometteuses d’entre elles. Bien sûr, on imagine mal que le FSI - doté de 6 milliards de liquidités « activables » - injecte dans Areva près de la moitié de ses ressources. Mais il pourrait, par un premier apport, fédérer un noyau d’autres investisseurs institutionnels afin d’aider le groupe nucléaire à traverser sans encombre les premières années de son plan de développement. Une simple parenthèse, mais une parenthèse susceptible de satisfaire tout le monde. Avant de reposer les questions qui fâchent.

    Pascal Pogam est chef du service Enquête des « Echos

    L’Etat met Anne Lauvergeon, présidente du directoire d’Areva, sous pression
    [ 30/01/09 ]

    L’actionnaire public a refusé d’approuver en décembre le budget 2009. Un conseil de surveillance extraordinaire a lieu jeudi prochain, alors que le groupe tente d’obtenir une augmentation de capital de l’Etat.

    Alors qu’elle cherche à obtenir une augmentation de capital de l’Elysée, Anne Lauvergeon se prépare à un conseil de surveillance extraordinaire électrique jeudi prochain. La patronne d’Areva doit présenter un nouveau budget qui tienne mieux compte de la crise économique. Celui qu’elle avait proposé le 18 décembre n’a pas été approuvé par l’Etat. Le champion français du nucléaire fonctionne donc sans budget depuis un mois.

    L’actionnaire majoritaire a demandé à Areva de revoir l’ensemble de ses comptes, des dépenses courantes aux investissements, en passant par les achats. « On passe tout à la paille de fer », confirme une source interne. Les investissements sont le sujet le plus délicat : d’eux dépend en grande partie l’enveloppe que l’Etat accordera au groupe. Auparavant, il veut connaître la rentabilité précise de chaque projet de l’entreprise, qui a déclaré hier soir anticiper « une croissance significative » de ses ventes et de ses commandes pour 2009. Le groupe a, par ailleurs, annoncé un chiffre d’affaires annuel de 13,2 milliards d’euros, en croissance de 10,4 % par rapport à 2007. Mais ce genre de calcul repose sur plusieurs facteurs, dont la trésorerie.

    Or, pour la première fois, la société a enregistré l’année dernière un besoin en fonds de roulement positif. Autrement dit, elle a décaissé plus d’argent qu’elle n’en a encaissé. Plusieurs facteurs ont pesé, comme l’augmentation des stocks d’uranium en cours d’enrichissement ou en négoce, ainsi que des délais de paiement allongés en Inde.

    Valeurs d’actifs au plus bas

    La direction, qui cherche à montrer sa bonne volonté, travaille là-dessus. Par ailleurs, elle a revu à la baisse son budget d’investissements pour cette année, de 3 milliards à 2,6 milliards d’euros. L’actionnaire doit prendre ses responsabilités, estime-t-on au siège. Il a d’ailleurs voté dans un premier temps le plan d’investissement de 14 milliards d’euros pour la période 2008-2012, acquisitions comprises. Mais la barque commence à devenir lourde : la décision annoncée par Siemens de sortir de leur filiale commune de réacteurs, Areva NP, devrait entraîner pour la société française un coût de quelque 2 milliards d’euros.

    Anne Lauvergeon, qui a été elle-même surprise par cette décision et n’avait donc pas préparé son actionnaire à une telle éventualité, pourra difficilement compter sur la bienveillance de son conseil. D’autant que celui-ci n’a pas forcément apprécié d’apprendre dans la presse (« Les Echos » du 23 janvier) qu’elle avait envisagé une fusion avec Technip, le spécialiste français de l’ingénierie pétrolière.

    Dans ce contexte, il est difficile de prédire la réaction de l’Etat face à ses demandes de recapitalisation. Areva estime avoir besoin de 2 milliards à 3 milliards d’euros de fonds propres d’ici à la fin de l’année. Hier, Anne Lauvergeon a indiqué au « Frankfurter Allgemeine Zeitung », le grand quotidien d’outre-Rhin, qu’une montée en puissance de Total n’était « pas à l’ordre du jour ». Elle reste, par ailleurs, notoirement opposée à une fusion avec Alstom.
    De son côté, l’Etat fait des appels du pied à Areva pour qu’il cède ses participations non stratégiques dans Suez Environnement, Alcatel-Lucent ou encore Safran.

    Celles dans STMicroelectronics et Eramet sont plus difficiles à vendre, car elles sont liées à un pacte d’actionnaire. Sur le fond, le groupe préfèrerait ne pas vendre en ce moment, alors que la valeur en Bourse de ces actifs est au plus bas.

    THIBAUT MADELIN

    Marigot nucléaire

    [ 02/02/09 ]

    En France, on a pas de pétrole mais on a des idées. Des idées parfois bien discutables. En annonçant jeudi dernier en quasi-catimini qu’il venait d’autoriser la construction d’une nouvelle centrale nucléaire, l’Elysée a pris sans réel débat une décision lourde de sens engageant le pays pour plus d’un demi-siècle.

    Sur le fond pourtant, cette décision soulève de nombreuses questions. La France qui ne fait plus guère des économies d’énergie une priorité, doit-elle réellement engager dès maintenant la construction d’un réacteur supplémentaire ? Probablement, mais cette décision a-t-elle été prise pour répondre à notre propre consommation future ou plutôt pour refaire de l’Hexagone un grand exportateur de technologie nucléaire ou d’électricité vers des voisins européens encore prudents face à l’atome ? Quant au choix technologique en faveur de l’EPR, est-il totalement justifié ? Les EPR en cours de construction seront sans doute à terme d’une redoutable efficacité, mais ils sont encore loin d’avoir fait leurs preuves. Seule certitude, ils coûteront plus cher que prévu. Fallait-il se précipiter ? A-t-on lancé un second Superphénix avant d’avoir vu fonctionner le premier ?

    Sur la forme, les questions sont tout aussi nombreuses. La réforme de France Télévisions, le lancement d’un quatrième opérateur mobile ou d’autres sujets comparativement mineurs sont prétextes à d’interminables débats. L’avenir du nucléaire se décide, lui, en petit comité. Enfin, pour ne faire de peine à personne, le gouvernement pousse aujourd’hui dans des conditions encore vagues EDF et GDF Suez à travailler ensemble. Les deux frères ennemis de l’énergie française vont devoir collaborer, partager risques et soucis, et apprendre à ne pas rejeter sur l’autre la responsabilité d’erreurs en cas de difficultés. L’Etat vient de jeter deux crocodiles dans un drôle de marigot nucléaire.

    depuis les Echos 3.02.09