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Échanges de tirs aux abords de la place Tahrir au Caire
Publie le jeudi 3 février 2011 par Open-Publishing1 commentaire
15h : L’agence de notation Fitch annonce qu’elle dégrade d’un cran la note de la dette souveraine de l’Egypte, dans la foulée des deux autres agences Moody’s et Standard and Poor’s, à la suite de « l’intensification » de la vague de protestations.
14h47 : Les groupes de jeunes militants pro-démocratie qui ont lancé le mouvement de contestation rejettent l’offre de dialogue du premier ministre, exigeant au préalable le départ du président Hosni Moubarak.
14h27 : L’opérateur mobile Vodafone, présent en Égypte, accuse les autorités du pays de l’avoir forcé à envoyer des messages d’appel au calme à ses abonnés. « C’est inacceptable », écrit le groupe britannique dans un communiqué.
13h58 : Après avoir présenté ses excuses pour les violences survenues mercredi, le premier ministre Ahmad Chafic se dit prêt à se rendre place Tahrir à la rencontre des manifestants, rapporte l’agence officielle Mena.
13h43 : Des tirs nourris sont entendus durant quelques minutes aux abords de la place Tahrir, où ont lieu des affrontements.
13h20 : Les groupes français, Vinci et Bouygues, associés dans la construction de la ligne 3 du métro du Caire, indiquent qu’ils rapatrient la quasi-totalité de leur quelque 180 expatriés et leurs familles.
» Les sociétés rapatrient leurs expatriés d’Égypte
13h06 : François Fillon déclare que la France est « extrêmement préoccupée » par la « dégradation » de la situation en Égypte, et plaide à son tour pour « une transition rapide et ordonnée vers un gouvernement à représentation élargie ».
12h40 : Trois journalistes de la télévision polonaise TVP ont été interpellés au Caire. Aucun détail n’a encore filtré sur les circonstances de ces arrestations.
12h36 : Des chars de l’armée font reculer les partisans de Moubarak, qui s’en prenaient aux opposants rassemblés au Caire.
12h08 : La ministre française des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, affirme que la France ne prévoit « pas d’évacuation » pour sa communauté résidant en Égypte, tout en appelant les autorités à assurer la protection des manifestants et des journalistes. Alors que le porte-parole du gouvernement, François Baroin, avait appelé un peu plus tôt les Français en Égypte à revenir « dans les meilleurs délais », sauf raisons impératives, la ministre a expliqué que « tous ceux qui veulent partir peuvent naturellement le faire ». « On les invite à rentrer provisoirement s’ils le veulent », ajoute-t-elle.
12h01 : Le président égyptien Hosni Moubarak doit convoquer « immédiatement » des élections et « lancer un appel à l’arrêt de la violence », affirme la ministre espagnole des Affaires étrangères, après l’appel commun de cinq dirigeants européens, dont l’Espagnol José Luis Rodrigues Zapatero, à une transition immédiate.
» Moubarak ne cède pas à la pression internationale
12h : Le premier ministre égyptien, Ahmad Chafic, présente ses excuses pour les violences survenues mercredi place Tahrir, au Caire, rapporte la BBC. « Je présente mes excuses pour tout ce qui s’est produit hier car ce n’est ni logique ni rationnel », a ainsi déclaré Ahmed Shafiq à la télévision d’Etat, estimant que l’attaque était « une erreur manifeste ». Il a promis une enquête « afin que tout le monde sache qui était derrière cela ». Une intervention tout à fait inhabituelle pour le régime.
11h47 : Les Nations unies annonce que les 350 personnes travaillant pour l’organisation en Égypte vont être évacuées « temporairement » vers Chypre afin d’assurer leur sécurité. Une partie du personnel reste toutefois dans le pays pour assurer « les fonctions essentielles ».
11h37 : Des membres d’une cellule du Hezbollah libanais, condamnés pour avoir fomenté des attaques sur le territoire égyptien, figurent parmi les détenus qui se sont évadés de plusieurs prisons le week-end dernier à travers l’Égypte, indique une source au sein des services de sécurité.
11h30 : Un journaliste travaillant pour l’un des principaux quotidiens grecs, Khaterimini, a été blessé mercredi dans les affrontements au Caire. Il a été hospitalisé, mais ses jours ne sont pas en danger, assure une source gouvernementale grecque.
11h19 : La Coalition nationale pour le changement refuse de négocier avec le pouvoir avant le départ du président Hosni Moubarak, déclare un porte-parole, après une annonce officielle sur une amorce de dialogue avec l’opposition. « Notre décision est claire : pas de négociations avec le gouvernement avant le départ de Moubarak. Après cela, on est prêts à dialoguer avec Souleimane (le vice-président égyptien, ndlr) », ajoute-t-il.
» Égypte : l’opposition éclatée face au défi de la transition
11h01 : Des partisans du président égyptien franchissent le cordon formé par l’armée pour séparer opposants et partisans du régime, près de la place Tahrir, dans le centre du Caire, selon une journaliste de l’Agence France-Presse.
10h55 : Au Caire, l’armée égyptienne s’interpose entre les manifestants soutenant le président Moubarak et ceux qui exigent son départ, semblant vouloir faire cesser les attaques des premiers sur les seconds, a rapporté un militant anti-Moubarak. Des soldats armés de fusils prennent ainsi position entre les deux camps, tandis que plusieurs centaines d’autres militaires se dirigent vers la ligne de front. Un peu plus tôt, quatre chars avaient dégagé un pont autoroutier, d’où les pro-Moubarak avaient lancé des pierres et des cocktails Molotov sur leurs adversaires.
10h30 : Les violences entre partisans et opposants au président égyptien survenues mercredi place Tahrir, au Caire, vont faire l’objet d’une enquête, selon la télévision d’Etat.
10h29 : Le « processus de transition doit commencer dès maintenant » en Égypte car « seule une transition rapide et ordonnée vers un gouvernement à représentation élargie permettra de surmonter les défis auxquels le pays doit faire face aujourd’hui », assurent dans une déclaration commune Nicolas Sarkozy, Angela Merkel, David Cameron, José Luis Rodriguez Zapatero et Silvio Berlusconi.
Les cinq dirigeants européens condamnent également « ceux qui utilisent ou encouragent la violence ». Avant d’ajouter : « Les Égyptiens doivent pouvoir exercer librement et pacifiquement leur droit de manifester et bénéficier de la protection des forces de sécurité. Les agressions contre les journalistes sont totalement inacceptables ».
10h17 : L’Union europénne appelle les autorités égyptiennes à traduire en justice les responsables des violences survenues mercredi au Caire entre pro et anti-Moubarak et demandé à nouveau le début immédiat de la transition dans le pays.
» ZAPPING VIDÉO - Scènes d’extrême violence place Tahrir
10h03 : Le vice-président égyptien, Omar Souleimane, a commencé le « dialogue » avec « les partis politiques et les forces nationales », selon la télévision publique. Cette dernière cite également le premier ministre Ahmad Chafic déclarant : « Nous nous réunissons aujourd’hui avec les représentants des partis d’opposition et des forces nationales pour trouver une issue à la situation actuelle ».
9h30 : Le mouvement des Frères musulmans, principale force d’opposition égyptienne, appelle au renversement d’Hosni Moubarak, indique al-Jezira. « Nous demandons que ce régime soit renversé et réclamons la formation d’un gouvernement d’union nationale ouvert à tous les partis », affirme le mouvement.
9h22 : Les violences survenues dans la nuit sur la place Tahrir, au Caire, ont fait sept morts, rapporte la chaîne al-Jezira, qui cite des médecins sur place.
8h31 : Paris appelle les Français en Egypte à revenir « dans les meilleurs délais », sauf raisons impératives, affirme sur France Info le porte-parole du gouvernement, François Baroin. « Le quai d’Orsay a mis en place un dispositif particulier » pour les ressortissants français en Egypte, « il faut évidemment redoubler de prudence, il ne faut pas participer à ces mouvements dans la rue », explique-t-il, se disant « très choqué » par les images « spectaculaires » des manifestations de mercredi.
6h51 : L’armée égyptienne procède à des arrestations après les violences provoquées par des partisans d’Hosni Moubarak sur la place Tahrir, indique la chaîne al-Arabia.
4h42 : Quatre personnes ont été tuées et treize autres blessées par des coups de feu tirés par des partisans d’Hosni Moubarak sur les manifestants rassemblés place Tahrir, au Caire, indique un médecin cité par la chaîne al-Arabia.
Messages
1. Échanges de tirs aux abords de la place Tahrir au Caire , 3 février 2011, 18:42, par µarc
"echange" de tir...
j’échangerai le figaro contre de l’information... pas de la propagande