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Echos de la mobilisation, secteur par secteur...
Publie le mercredi 24 octobre 2007 par Open-PublishingEchos de la mobilisation, secteur par secteur...
(en ce qui concerne la CNT, la fédération des travailleurs de
l’éducation - CNT FTE - a d’ores et déjà publié un communiqué appelant à
faire grève le 20 novembre et à débattre en assemblée générale de la
reconduction du mouvement les jours suivants - cf. message envoyé
précédemment).
– Fonction publique
Sept fédérations de fonctionnaires (CGT, CFDT, FO, FSU, UNSA, Solidaires
et CFTC), réunies en intersyndicale le 22 octobre, ont décidé d’appeler
à la grève dans la Fonction publique le 20 novembre pour les « salaires,
l’emploi et le service public » . « L’heure est venue d’une riposte
d’envergure pour obtenir satisfaction », soulignent les syndicats. La
CFE-CGC, qui ne participait pas à la réunion des autres syndicats, a
jugé qu’il était « trop tôt » pour un mouvement de grève.
– Éducation nationale
Cinq fédérations de l’éducation (FAEN, Ferc-CGT, FSU, Sgen-CFDT, UNSA
éducation), réunies le 23 octobre, ont décidé d’appeler à la grève le 20
novembre. Elles « dénoncent une politique gouvernementale qui va à
l’encontre de la réussite de tous les jeunes. Avec 11 200 suppressions
de postes à la rentrée 2008, s’ajoutant aux milliers de suppressions de
ces dernières années et au chômage croissant des précaires, une nouvelle
étape est franchie dans la dégradation du service public d’éducation ».
Cet appel intervient au lendemain de l’appel lancé par sept fédérations
de fonctionnaires (CGT, CFDT, FO, FSU, UNSA, Solidaires et CFTC) pour
une journée de grève dans la Fonction publique le 20 novembre pour les
salaires, l’emploi et le service public.
– SNCF
Le 22 octobre, les syndicats de la SNCF ont convenu d’attendre le 31
octobre pour décider d’une nouvelle grève à la mi-novembre, grève
éventuellement reconductible, selon les réponses du gouvernement. Ils
demandent à celui-ci d’organiser, à l’issue des rencontres bilatérales
prévues cette semaine, une « table ronde nationale sur les régimes
spéciaux avec le gouvernement et l’ensemble des syndicats de cheminots
». Dans un courrier qu’elles vont adresser au ministre du Travail,
Xavier Bertrand, les fédérations syndicales annoncent qu’elles ne se
rendront pas aux discussions que souhaite engager la direction de la
SNCF « tant que les principes généraux de la réforme n’auront pas changé ».
Le secrétaire général de la CGT-cheminots, Didier Le Reste, évoque dans
Le Parisien (23-10-07), la possibilité de convergences entre une
éventuelle grève des cheminots à la mi-novembre et le mouvement des
fonctionnaires prévu le 20 novembre. Plusieurs syndicats de
fonctionnaires ont toutefois prévenu qu’ils refuseraient toute fusion
avec le mouvement des cheminots, Éric Fritsch (CFDT) soulignant qu’il ne
voulait pas « mélanger les genres » et Élisabeth David (Unsa) insistant
pour une journée de grève « spécifique à la Fonction publique ». Et
François Chérèque, secrétaire général de la CFDT, a prévenu : « S’il y a
un mélange des mouvements entre les régimes spéciaux, les fonctionnaires
et je ne sais qui encore, on se réserve le droit de se retirer ».
– RATP
Six syndicats de la RATP sur huit (CGT, CFDT, SUD, FO, Indépendants et
CFTC) ont annoncé qu’ils décideraient le 31 octobre, comme les
cheminots, s’ils appellent « à la mi-novembre » à un « mouvement plus
long » que celui du 18 octobre, en fonction des réponses du gouvernement
sur la réforme des régimes spéciaux de retraite. Ils ont redit qu’ils
refusaient de participer à toute négociation d’entreprise dans l’attente
d’une prise en compte du résultat de la mobilisation du 18 octobre.
L’UNSA, qui a quitté la réunion peu avant la fin, a fait savoir qu’elle
réservait sa réponse jusqu’au 25 octobre, dans l’attente de sa rencontre
avec le ministère. Ce syndicat était le seul, le matin du 23 octobre, à
avoir maintenu son appel à la grève reconductible depuis le 18 octobre.
Des représentants d’autres syndicats ont estimé son « positionnement
ambigu », espérant que l’UNSA ne « négocie pas en coulisses des
avantages catégoriels ».
– Industries électriques et gazières
Cinq fédérations des industries électriques et gazières (CGT, CFDT, FO,
CFE-CGC et CFTC) décideront le 31 octobre si elles appellent ou non à la
grève « après les vacances de la Toussaint » contre la réforme des
régimes spéciaux. FO a évoqué des actions déterminées et fortes avec
coupures et baisses de charge, ajoutant qu’elle proposerait une action
reconductible. Le mouvement dans l’énergie n’est « pas forcément lié à
la mobilisation des syndicats RATP et SNCF », a souligné la CFDT, mais «
on n’est pas contre » une convergence.
Aux autres secteurs de se mobiliser (industrie, métallurgie, chimie, bureau d’études, associatif, chomeurs, précaires...) afin de stopper ses attaques et se réaproprier nos vies.