Accueil > Elections SNCF : forte progression de SUD-Rail

Elections SNCF : forte progression de SUD-Rail

Publie le mercredi 6 février 2008 par Open-Publishing
28 commentaires

Elections au Conseil d’Administration de la SNCF du 5 février 2008.
SUD-Rail est le syndicat qui progresse le plus !

Le 5 février, les cheminots désignaient leurs représentants au Conseil d’Administration.

La fédération des syndicats SUD-Rail progresse de 5,23%. CGT et CFDT sont en baisse. Ces évolutions interviennent quelques semaines après le conflit social pour défendre les retraites. Chacun pourra analyser leur signification à l’aune des pratiques développées durant cette période, mais aussi du travail réalisé sur l’ensemble du mandat écoulé.
La fédération SUD-Rail appelle l’ensemble des cheminots à renforcer dans la durée ce mouvement, en prenant toute leur part dans le développement d’un syndicalisme Solidaires, Unitaires, Démocratiques.

Alors que les 5 confédérations syndicales reconnues par le gouvernement et le MEDEF discutent en vase clos de ce que doit être la « représentativité syndicale », une fois de plus le vote des salariés montre que l’essentiel est ailleurs !
www.sudrail.org

Messages

  • je suis conducteur sncf, au dépOT, et je vois le travail effectué par les militants sud rail.c’est à dire rien habituellement sauf quand il y a une AG en pronant un discours populiste et tres facile à comprendre en gros" on est pas content".et c’est tout.Alors que penser de certains militant sud rail qui votent aux AG sans etre en greve c’est plutot facile je trouve qd meme. Enfin c’est la vie vive l’hypocrisie humaine (je ne met pas non plu tt les militants SUD dans le meme sac).

  • Ce qui est choquant, c’est que personne n’envisage de créer un seul syndicat, plutôt que de battre à coup de pourcentage. Pour ma part j’ai beaucoup plus apprécié, la réflexion et la stratégie de classe de la CGT que de SUD, mais cela doit venir de mon expérience politique.
    Dans les Statuts de la CGT il était dit que nous luttions pour la création d’un seul syndicat de lutte et de classe, à l’époque c’était le seul à le revendiquer, je ne sais pas où la CGT en ai maintenant. Ce qui a de sûr, c’est que les patrons eux le savaient, et c’est pour cela que le patronnat a créer moulte syndicats, dont le dénominateur commun, le socle commun est l’anti communisme. SUD comme les autres, je regrette mais c’est comme ça !

    J C Marseille

    • le socle commun est l’anti communisme.

      Je me demande ce que vient faire l’anti-communisme dans des pb syndicaux... A moins que pour l’auteur CGT = PCF ??? C’est un peu du mélange des genres, non ? Moi il me semble que la CGT a désormais une grande indépendance et n’est plus la courroie de transmission d’un parti.

      Par ailleurs, par rapport à un autre commentaire, je ne comprends pas quelque chose : SUD rail ne ferait pas un bon travail syndical (à part faire le malin dans des AG), mais il progresse de 5% auprès des salariés... Il n’y a pas une contradiction ? C’est l’auteur qui se trompe sur la qualité du travail militant de SUD rail ou ce sont les salariés qui se font leurrer ?

      Cela dit, c’est vrai que la dispersion syndicale n’est pas une bonne chose, espérons que ça évoluera dans le bon sens...

      Chico

    • "Je me demande ce que vient faire l’anti-communisme dans des pb syndicaux"

      Je ne saurais trop te brancher un peu plus camarade sur l’histoire du syndicalisme français....

      Car pour dire une énormité pareille, visiblement tu ne dois pas connaître des choses qui sont enseignées pourtant y compris dans les manuels scolaires de l’Education Nationale !

      IlROsso....

    • On peu toujours gagner des voix en faisant du populisme de gauche.Aprés le dernier conflit c’est sur que le "jusqu’auboutisme" à engrangé.

      Maintenant on verra sur le terrain et aux prochaines élections syndicales ce qui en restera.Parce qu’en temps"ordinaire" il faut être présent.

      Quant à ne pas voir ce que l’anticommunisme a à voir avec antiCGT faut être myope !

      FO s’est créer contre les communistes

      La CFDT a toujours été anti communiste

      Sud s’est créer dans les même conditions que FO

      UNSA pareil !

      Le résultat de cet anti communisme viscéral c’est le mitage du syndicalisme français et la division pour autant que je sache ce n’est jamais à l’avantage des salariés.

      Chacun défend sa chapelle sur cette base commune:l’anticommunisme

      JCG

    • Camarade, cela me gonfle de me faire traiter "d’anticommuniste", car en plus d’etre militant SUD/RATP, je suis également militant à la LCR ( ligue communiste révolutionnaire pour ta gouverne ), et je suis présent sur cette liste aux élections municipales à Paris dans le 11ème, alors arrêtez la parano ! ! !

    • Résultat ; les seul , les plus beau et les vrais oppositionels combattant du patronat sont la CGT.
      je trouve cela un peu court et quand je voie , depuis 40 ans certaines pratiques de cette méme centrale je me pose la question d’aller voir ailleurs.

      Panchoa syndicaliste CGT, qui a manqué ce faire virer de la CGt car pas d’accord avec le programme commun. Mais c’est de l’anti communisme primaire je suppose. ce type de posture, la forterre assiégée, évite de remettre en cause ses partiques. amities

    • IlROsso.... Je ne saurais que trop de conseiller de relire la Chartes D’amiens, fondatrice du syndicalisme ouvrier en France et de la CGT, qui devrait remmettre ton confusionnisme en place (ce ne sont pas les communistes qui ont construit le syndicalisme confédéré en france mais les SR, anarchistes syndicalistes et allémanistes, qui ont insisté sur son indépendance -en construisant le syndicalisme-révolutionnaire, et ce n’est pas parce que le PCF a pris le contrôle de la conf CGT pendant des années en s’appuyant sur l’aura bolchevik que cela peut conduire à un tel amalgame... et une telle confusion)

      Le Congrès considère que cette déclaration est une reconnaissance de la lutte de classe, qui oppose sur le terrain économique, les travailleurs en révolte contre toutes les formes d’exploitation et d’oppression, tant matérielles que morales, mises en oeuvre par la classe capitaliste contre la classe ouvrière. Le Congrès précise, par les points suivants, cette affirmation théorique : dans l’oeuvre revendicatrice quotidienne, le syndicalisme poursuit la coordination des efforts ouvriers, l’accroissement du mieux-être des travailleurs par la réalisation d’améliorations immédiates, telles que la diminution des heures de travail, l’augmentation des salaires, etc. Mais cette besogne n’est qu’un côté de l’oeuvre du syndicalisme ; il prépare l’émancipation intégrale, qui ne peut se réaliser que par l’expropriation capitaliste ; il préconise comme moyen d’action la grève générale et il considère que le syndicat, aujourd’hui groupement de résistance, sera, dans l’avenir, le groupe de production et de répartition, base de réorganisation sociale. Le Congrès déclare que cette double besogne, quotidienne et d’avenir, découle de la situation des salariés qui pèse sur la classe ouvrière et qui fait, à tous les travailleurs, quelles que soient leurs opinions ou leurs tendances politiques ou philosophiques, un devoir d’appartenir au groupement essentiel qu’est le syndicat. Comme conséquence, en ce qui concerne les individus, le Congrès affirme l’entière liberté pour le syndiqué, de participer, en dehors du groupement corporatif, à telles formes de lutte correspondant à sa conception philosophique ou politique, se bornant à lui demander, en réciprocité, de ne pas introduire dans le syndicat les opinions qu’il professe au dehors. En ce qui concerne les organisations, le Congrès déclare qu’afin que le syndicalisme atteigne son maximum d’effet, l’action économique doit s’exercer directement contre le patronat, les organisations confédérées n’ayant pas, en tant que groupements syndicaux, à se préoccuper des partis et des sectes qui, en dehors et à côté, peuvent poursuivre en toute liberté la transformation sociale "

      Vive la CGT indépendante des partis, et du patronat, retournant à ses origines : syndicalisme d’action directe, de classe et de masse, reposant sur le double-fédéralisme local et professionnel !

    • oui à la LCR on est pas anticommunistes ... sauf si ils viennent du PCF ....

    • Beaucoup d’amalgames, je trouve !

      Un certain syndicalisme réformiste (CFDT, UNSA...) se construit en opposition à un syndicalisme lutte de classe, plus radical, représenté entre autre par la CGT ou SUD.

      Amalgamer syndicalisme lutte de classe et PCF c’est un sacré racourci ! Personne n’est le centre du monde ni du mouvement ouvrier...

      A l’époque où FO s’est constitué, le PCF avait la main-mise sur la CGT (ce qui était de mon point de vue très négatif), et on peut dire que l’anti-communisme a joué un rôle et qu’il ne s’agissait pas seulement de s’opposer à un syndicalisme radical.

      Mais depuis les choses ont changé, la CGT a gagné en indépendance (en tout cas vis à vis du PCF), et surtout le PCF ne pèse plus du tout la même chose, et ça me semble faux d’imaginer que des syndicats récents comme SUD se sont constitués sur une base anti-communiste (ce n’est plus le problème, en quelque sorte ; il faut arrêter de voir de l’anti-communisme partout).

      Chico

  • Re Roland élu SUD/RATP.

    Je viens de recevoir un mail de SUD/RAIL ( LES MILITANTS QUI NE FONT RIEN )je cite.

    "Une manif est organisée par SUD/RAIL pour la défense de collègues qui passent devant le tribunal ce jour, ils demandent si vous pouvez vous y rendre ( rdv 13 h gare de Lyon à SUD/RAIL ) venez nombrueux, merci de votre compréhention pour cette diffusion aussi tardive".

  • Comme responsable syndical SNES j’ai à rencontrer des militants SUD. On ne peut pas dire qu’ils ne font rien mais il y a toujours derrière leur action une volonté de noyautage, avec comme seul horizon la grève générale à défaut de laquelle tous les autres sont des mous ou des vendus. C’est aprticulièrement embetant.
    C’est dans l’action proprement syndicale, au quotiidien, dans les aspects statutaires, la vie du bahut qu’on ne les voit jamais. la révolution les appelle et les attend en d’autres lieux .
    léon

    • Les grandes avancées salariales, c’est 1936, 1968, c’est la grève générale, si en 2003 les confédérations avaient appelé leurs militants à la grève avec blocage des entreprises parlerions-nous de casse sociale aujourd’hui ? Le grand patronat n’a peur que du rapport de force, pour le reste il prend et laisse les miettes à négocier.

  • je viens de voir sur le site de la CGT qu’elle progresse de plus de 2%, tout collèges confondus.

  • [Fédération]

    UN VOTE CGT REVENDICATIF PORTEUR D’EXIGENCES ET DE PERSPECTIVES POUR L’AVENIR ! (06/02/2008)

    Avec 42,10 % des voix (+ 2,10 % par rapport aux élections des Comités d’Etablissement de 2006).

    La CGT obtient 3 sièges d’Administrateurs salariés sur 6
    en passe d’en gagner un quatrième,
    dans l’attente des résultats définitifs.

    [i]Avec 42,10% tous collèges confondus, la liste des candidat(e)s présentée par la CGT à l’élection des représentants des salariés au Conseil d’Administration de la SNCF du 05 Février 2008 conforte et de loin la CGT à sa place de première organisation syndicale dans l’entreprise, loin devant la deuxième. Signe manifeste de l’adhésion à un syndicalisme d’action, porteur de propositions alternatives aux politiques socio-économiques, qui ouvre des perspectives à l’ensemble des salariés.[/i]

    Ce résultat est à apprécier au regard des évolutions importantes intervenues dans l’entreprise depuis 5 ans (date des dernières élections CA), les multiples restructurations touchant la consistance de 50 % des établissements, le renouvellement conséquent du corps électoral et la diminution des effectifs de 17 500 cheminots.

    En participant au scrutin à 61,83 %, les cheminots ont témoigné leur attachement au fait syndical. Ils démontrent ainsi leur volonté de « compter » dans les décisions à venir les concernant et dans une période où vont s’engager des discussions avec le Gouvernement sur la représentativité syndicale.

    La progression de la CGT dans le collège Cadres, traduit l’exigence de ceux-ci que soit pris en compte leur avis dans les choix stratégiques de l’entreprise. En plaçant la CGT comme deuxième organisation dans le 3ème collège, les cadres ont envoyé un message fort à la Direction de la SNCF quant à la politique managériale qu’elle leur demande de mener et contre laquelle ils se sont aussi mis en grève ces derniers mois.
    La démarche de la CGT alliant contestations, mobilisations, propositions et négociations sur tous les dossiers d’actualité dans l’entreprise tel l’avenir du régime spécial de retraite, les salaires, l’emploi, le budget 2008, l’avenir du Fret, est validée à l’occasion de cette élection.

    Le processus revendicatif entamé par la puissante grève du 18 octobre 2007, la place centrale occupée par la CGT dans la mobilisation contre la réforme des régimes spéciaux de retraite, les résultats obtenus, la Manifestation Nationale du 22 janvier 2008 à Paris, ont constitué autant de signes positifs pour la stratégie de la CGT et ont contribué à ce bon résultat électoral.

    C’est un élément supplémentaire de confiance pour la réussite des rendez vous revendicatifs à venir dans les prochaines semaines.

    En votant majoritairement pour la CGT, et en attribuant 3 sièges d’Administrateurs sur 6, les cheminots et les salariés du groupe SNCF, se sont dotés d’administrateurs qui porteront, au plus haut niveau de l’entreprise et du gouvernement, leurs aspirations et revendications.

    Direction et Gouvernement doivent en tenir compte et s’engager vers d’autres choix que la suppression massive d’emplois, la remise en cause des acquis sociaux, la casse de l’activité Fret, la déréglementation sociale et le démantèlement du Service Public.

    Sur la revalorisation des salaires et pensions, la CGT exigera de la Direction l’annonce de mesures significatives lors de la table ronde nationale du 19 février 2008.

    Lors des prochaines réunions relatives au cycle de négociations sur « la pénibilité » en lien avec la réforme du régime spécial de retraites, la Direction de la SNCF se doit de faire de nouvelles propositions en termes de rémunération et d’abondement en temps, permettant d’impacter le niveau des pensions, les conditions de départ à la retraite et d’améliorer les conditions de vie et de travail de tous.

    La Fédération CGT des cheminots remercie tous ses électeurs cheminots et salariés du groupe, ses militants et invite toutes celles et ceux qui ont choisi le bulletin de vote CGT à rejoindre l’organisation comme l’on fait 244 cheminots depuis le début de l’année 2008 pour renforcer leur engagement dans la défense de leurs revendications sociales et le développement du Service Public.
    Montreuil, le 06 février 2008 à 11 heures

  • Ben dis donc
    si on se tapait autant sur la gueule pour être unis dans les luttes ce serait la classe !
     ;-)

    nier la réalité de l’anti comunisme de certains syndicats ( et je ne parle pas de sud en général) est aussi vain au final, que de dire que les militants LCR sont des anti coco - autant revenir direct à "vieux stal" et "vieux trots" ça ira plus vite....

    faut voir aussi sur qui on peut compter pour se battre
    ensuite on verra

    le 4 on s’est comptés ...j’ai vu besancenot mais pas marie george par exemple - mais j’ai vu solidaires, plus que la cgt même si ça me fait mal de le dire faut être un peu honnête quand même !

    alors on va me dire que je mélange tout et que seules comptent les luttes "sociales" - vu l’état de conscience de masse , je crois qu’on ne doit cracher sur rien ni sur personne pour mobiliser dans la rue, voire dans les urnes

    la distinction entre syndicalisme et politique est relativement factice et ne tient que quand les choses sont pas "trop graves" pour les travailleurs.

    pour ma part je suis au pc, à la cgt, mais si une liste anticapitaliste avec la lcr se présente dans mon arrondissement, je n’hésiterai pas une seconde

    de la même que je regarde avec attention la "transformation" de la lcr et que j’attends le 34è congrès du parti pour décider de ce que je vais faire. Si les réformistes gardent le contrôle du parti, même un chouille, je n’y resterai sans doute pas, c’est clair. y compris si finalement je ne vais nulle part...et quitte à y revenir quand il le faudra.

    enfin je ne suis pas pour un syndicat unique, qui me semble relever de la même erreur et du même tropisme capitaliste que le grand parti de "gôche" avec des gens qui ne sont qu’antilibéraux et pour certains, quoi qu’ils disent, tjs collés au PS !!!

    faut pas mettre la charrue devant les boeufs - commençons par l’unité dans les luttes sur le terrain, remobiliser et redonner un peu de conscience de classe à tout ça, et on verra la suite.

    si sud taille des croupières à la cgt (et j’ignore la réalité de cette affirmation) on doit se demander pourquoi et faire en sorte que ça n’arrive plus - mais un engouement pour un discours éventuellement "basique" ou "gauchiste" doit nous interroger sérieusement et autrement que par l’invective....

    la lutte continue

    fraternellement
    la louve

    • Elections au CA SNCF

      Participation en légère baisse (sur les exprimés)

      2003 : 62.96% 2008 : 60,18%

      Exécution

      cgt.......46.9 % -2.3%

      sud...... 21.6 % +6.6

      cfdt.......8.6 % -7.0%

      fo.........7.5 % +1.1%

      unsa..... 8.7 % + 1.2%

      cgc...... 1.2 % +0.4%

      cftc.......5.5 % +0.1

      Cadres

      cgt..... 21.6 % +1.5%

      cfdt.....16.9 % -2.1 %

      fo.........2.2 % -0,9 %

      cftc.......5.8% +0.7

      sud.......4.9% +0.8

      unsa...37.9% -0.9%

      cgc.....10.8% +0.9%

      Voila voilou, globalement la CGT recule légèrement mais reste le plus gros syndicat à la SNCF, sans discussion.

      SUD progresse spectaculairement,
      FO moyennement (LO ?)
      La CFDT s’écroule spectaculairement

    • Salut LA LOUVE,de SUD-RAIL,j’en ai rien à foutre !CFDT:transfuge de la CFTC.SUD-RAIL:transfuge de la CFDT.FO:créee,à coup de dollards par la CIA.Et toutes les organisations catégorielles qui n’ont que la représentation que leur donne le MEDEF et le gouvernement,en tant qu’outils de division syndicale.

      Et puis il y a la CGT,avec ses statuts d’organisation syndicale de classe et de masse,et anti-capitaliste,qui n’a jamais accepté toutes ces scissions,mais recherche l’unité la plus large dans les luttes,à défauts d’union, sur des positions et objectifs clairs,sans arrières pensées politicardes.

      Le 22 janvier,j’étais à la manif à PARIS,à part quelques dizaines de portes drapeaux,OU ETAIENT-ILS LES REVOLUTIONNAIRES DE SUD-RAIL ?

      J’en profite pour dire à ces quelques rigolos du "SUD",qui voulaient la grève générale dans les AG des cheminots en grève,que c’est pas bien d’etre......EN CONGE !

      Quant à l’anticommunisme,c’est ce sentiment excécrable qui est à l’origine des diverses scissions dans le syndicalisme de classe.

      Dans ce pays ça dérange les positions de classe,que cela vienne d’un parti politique ou d’une organisation syndicale.

      Au fait c’est "quoi" la courroie de transmission du PS ?

      Fraternellement LE REBOURSIER

    • Explosion de sectarisme viscéral.....

      Avec tous les fantasmes dérivés....

      Eh bé ya du boulot....

      Je vais te raconter une histoire (vraie, fausse ?) :

      Lénine a traversé l’Allemagne en train pendant la guerre de 14-18 pour rentrer dans la Russie en révolution (d’autres passèrent par ailleurs)....

      C’est à dire que l’impérialisme allemand, le kaiser et les bourgeois favorisèrent la révolution russe, donc le communisme et que, cqfd, les partis communistes qui en naquirent sont donc tous des quintuples agents de l’impérialisme, du kaiser et des bourges (teutons) + de la racaille moustachue qui opprimait et exploitait les travailleurs russes après la 2e guerre .mondiale...
      Parlant ainsi ça décrit le parti ? oui non ?
      Ca te va comme ça ?

      Et bien c’est une histoire aussi con que bien d’autres. Ce sont les actes qui comptent, le passé récent et le fractionnement actuel n’a pas de sources que dans l’après guerre, d’autres pays connaissent la division syndicale sans nécessité de faire appel à la CIA et du pognon des enflés au chapeau mou .

      La division syndicale par exemple en France avant le processus d’unité des années 30 était aussi (là elle était le fait du PCF) là le fait d’un processus complexe fait de sectarisme, de division, de collaboration de classe, de trahisons, et tout ce qu’on veut... Sans qu’on puisse faire appel à la CIA.... Pourtant....

      Les processus à l’œuvre sont les mêmes : Des attaques violentes de la bourgeoisie et en face des centrales syndicales ayant du mal à changer de braquet (la "guerre totale") surtout ceux qui ont les plus gros appareils, avec des tendances inhérentes à chercher à revenir à ce que la bourgeoisie ne veut plus : un statut quo tiède.

      C’est cette offensive, la difficulté au mouvement des travailleurs à trouver des formes d’organisation + adaptées au cours nouveau infligé, qui fragmente, tord les organisations syndicales, ....

      Reconstruire un mouvement syndical en Europe, plus light dans ses appareils (donc plus agile), unitaire, exige autre chose qu’une concurrence et des frappes sectaires qui ne marchent pas.

      Reconstruire un mouvement syndical unitaire démocratique exige de ne pas faire se comporter les factions syndicales comme des courants politiques. Ce n’est pas nier les divergences mais faire en sorte de donner un cadre unitaire incontestable à la base pour la grande majorité des travailleurs.

      A la base parce qu’il est très malaisé maintenant de déterminer dans des appareils composés de milliers de permanents ce qui ressort de la nécessité et de la mise à l’abri des interdictions professionnelles de ce qui ressort d’une bureaucratisation rampante et d’un poids disproportionné des intérêts de cette couche structurée et dominante dans le syndicat.

      Ce qu’on sait c’est que les appareils n’arrivent qu’à faire des intersyndicales (à haut niveau) au maximum par en haut sans qu’elles soient perennes, chaque intersyndicale se trouvant sous la menace permanente de la division fatale, programmée dans ces assemblages.

      Les intersyndicales par en bas sont déjà bien mieux car les conséquences d’errements sont immédiates et l’avantage de relations fraternelles évident et de chair.

      Mais le mieux c’est quand même d’essayer de se doter de structures démocratiques ouvertes à la base visant à être l’organisation de tous les travailleurs qui souhaitent se battre.

      Et de remonter vers le haut, pas à pas, ces structures.

      Autrement ? Ben , continuez ! ca marche bien non ?

    • Merci Copas pour ces chiffres.

      Je vais m’atteler à commencer à syndiquer dans ma boîte mais ça va être coton, je le sens.

      Quand tu entends des salariés t’expliquer que la première personne à laquelle tu dois penser avant tout, c’est à ton patron, tu balises....et tu mesures REELLEMENT le gouffre et l’état de délabrement où nous en sommes.

      J’en viens presque à me dire que même je préfèrerais des syndiqués FO que pas du tout tu vois....enfin je sais pas ....

      Sur le coup des syndicats ( les partis c’est en effet et quand même autre chose) j’aurais tendance à dire qu’il faut vraiment pas qu’on gaspille notre énergie à se taper sur la gueule pour des broutilles ( ce qui n’implique pas de laisser tomber le combat idéologique - dans ma branche ,c’est clair que FO sont des jaunes et donc méfiance archi méfiante, si on peut faire du syndiqué cgt que FO évidemment c’est mieux !!!!!! :-))

      C’est en ça quand même que syndicalisme et politique c’est pas pareil on doit défendre tous les travailleurs y compris les ânes qui ont voté Sarko ; par contre on est dans une double seringue, c’est sûr...

      A plus Cop’

      LL

  • A LIRE TOUS
    CES COMMENTAIRES LA DROITE ET LE PATRONAT ONT DE BEAUX JOURS DEVANT EUX !!!
    L’UNION NE SE DECRETE PAS MAIS EN MENANT LES COMBATS ENSEMBLE : SUR CE QUI PEUT RASSEMBLER.
    SE DISPUTER SUR " LE CHEMIN A PRENDRE" CONDUIT A LA DIVISION : SEUL LE BUT A ATTEINDRE DOIT ETRE LE MOTEUR . APRES LE CHOIX DU CHEMIN "DEVIENT" UN PEU PLUS FACILE A DETERMINER ENSEMBLE.
    QUI POLITISE LE SYNDICALISME ?
    TOUS PUISQUE CHACUN CHOISI "SON" SYNDICAT EN FONCTION DE SES PROPRES CONVICTIONS ! ALORS.....BALAYONS DEVANT NOS PORTES ET REGARDONS NOUS AVEC DES YEUX D’AUJOURD’HUI.
    BOU91

  • il me semble que la dispersion syndicale a une histoire . il n’y a pas de quoi être surpris . le combat de classe entre syndicats réformistes et le syndicalisme de classe fait parti de cette histoire . il est toujours d’actualité aujourd’hui . ce n’est quand même pas par hasard si fo a été financé par la cia ; si la cfdt a vu le jour pour combattre la cgt . et j’en passe . pour résumer les causes de la dispersion syndicale d’hier ; sont fondamentalement les mêmes ; qui font qu’aujourd’hui la dispersion syndicale perdure ; c’est la position de classe . tout en considérant qu’a la cgt nous avons un besoin urgent de retrouver quelques repères de classe . sam 82 .

  • Moi je bosse, et je milite à Carrefour. Avec FO et CFDT comme 1er et 2eme syndicat dans le groupe, je peux vous assurer que les salariés subissent au quotidien la loi d’un patronat tout puissant.

    Alors que les cheminots mesurent bien la chance qu’ils ont d’avoir la CGT et Sud pour les représenter.
    Nous c’est loin d’être le cas, et ont en paient le prix fort