En Corse du sud, la dynastie Rocca Serra au tapis, mais...
lundi 28 mars 2011 - Contacter l'auteur - 1 comsi une figure de la droite c’est faite virée,qui la remplace ?
Agellini,chef du parti autonomiste PNC,est issue de la bourgeoisie locale,ça n’est pas forcément une tare,mais peut contribuer à mieux approcher les contours idéologiques de ce mouvement.
il y a en Corse deux mouvements autonomistes ,le PNC et Femu a Corsica dirigé par le fils Simeoni .ils ont tous les deux appelé a voté pour le TCE .
ils n’ont jamais condamner les violences ,se contentant d’affirmer qu’ils ne choisissent pas cette voie, ce qui en creux revient à la légitimer.
de quel contenu idéologique sont ils porteurs :
PNC qui s’est adossé à EELV pour des raisons de tactiques politiciennes,est grosso modo de droite classique.
Dans son semblant de programme,pas un mot sur d’éventuelles reformes sociales,pas un mot sur les responsables de la dérive des prix en Corse(notamment la grande distribution)en résumé,pas un mot remettant en cause , même très partiellement,le système libéral et bien sur aucune mesure pour essayer d’en limiter les effets.
Femu a Corsica d’obédience vaguement social libérale,tout dans la mollesse du discoure,le vide en matière de propositions susceptibles d’une meilleur répartition des richesses.
Il n’existe pas en Corse d’outil politique révolutionnaire capable de porter une analyse public.
le NPA ayant délégué sa parole à une secte indépendantiste,tout ce beau
monde peu grenouiller en paix.
alors bien sur après des décennies au pouvoir un cacique de la droite est viré,mais celui qui le remplace va jouer la même partition !
cerise sur le gâteau,la "gauche"a soutenue le candidat de droite autonomiste,uniquement pour voir la tronche défaite de Rocca Serra au soir du second tour,bel exemple d’analyse politique responsable.
Messages
1. en Corse du sud,la dynastie Rocca Serra au tapis,mais....., 28 mars 2011, 20:26, par marcu
Jean Christophe Angelini élu à Portivechju !!! Magnìfica vittoria, mumentu stòricu !!! -
Luni u 28 di Marzu 2011
Valeurs, moyens et objectifs
U PARTITU DI A NAZIONE CORSA - PRÉSENTATION
Le PNC est le résultat de la fusion de deux mouvements, eux-mêmes résultats de recompositions précédentes, et représentatifs d’un courant important du nationalisme corse, l’UPC Scelta Nova et Mossa Naziunale. Une première démarche commune a été conduite lors des élections législatives de juin 2002, sous l’étiquette « Inseme per l’avvene », mais, l’étape essentielle de refondation de ce courant politique, tournée vers « la voie démocratique », s’accomplit lors du congrès fondateur du Partitu di a Nazione Corsa, le 7 décembre 2002 à Furiani. Le PNC adopte alors ses statuts, et son cadre stratégique à travers le texte « Valeurs, Moyens et Objectifs ». Dans son communiqué final, le congrès fondateur souligne :
« I. L’ancrage nationaliste : « l’avviu patriottu ».
S’inscrivant dans le droit fil des quarante années de combat nationaliste contemporain, notre action est toute entière tournée vers un objectif : assurer l’avenir de la nation corse par la reconnaissance des droits politiques du peuple corse dans l’Europe en construction. Les luttes pour la reconquête linguistique et culturelle, les droits de l’Homme et des peuples sont au centre de cet engagement qui rejoint tous les combats pour la liberté des Hommes et pour la libre détermination des peuples.
II. Une démarche patriotique fondée sur le choix résolu et exclusif de l’action publique.
Cette action prône une voie politique, celle de l’avènement d’une société corse responsable fondée sur les valeurs historiques et culturelles de notre peuple, la justice sociale, l’écologie et le rejet de la xénophobie. Le PNC œuvre à l’aboutissement d’une triple revendication : - la reconnaissance en droit du Peuple Corse, nation d’Europe ; - l’accession à des parts croissantes de souveraineté dans le cadre, et sur les modèles de la construction européenne ; - l’officialisation de la Langue Corse sur son territoire.
III. Le saut qualitatif que nous voulons porter.
Redonner confiance aux Corses impose d’aller plus loin que la seule idée de revendiquer un pouvoir législatif et la souveraineté. Il s’agira d’être prêts à franchir le pas et démontrer au peuple corse notre sens des responsabilités, notre volonté et notre capacité à participer au futur gouvernement de la Corse, et ce, sur les bases d’un compromis historique. En effet, si les circonstances le permettent ou l’imposent, nous devons être prêts à gérer, prêts à construire notre pays avec d’autres forces sur une plate-forme programmatique résolument tournée vers l’émancipation politique de notre peuple. Là est le véritable saut qualitatif du nationalisme corse que nous voulons porter.
IV. Le développement d’une politique internationale.
L’ouverture à d’autres nations sans états fait déjà l’objet d’un suivi et d’une réelle coordination. Le PNC participe à l’Alliance Libre Européenne (ALE), aux côtés du Scottish National Party, du Parti Nationaliste Basque et d’Eusko Alkartasuna, du Plaid Cymru, du Bloc Nacional Gallego, etc.... Son adhésion a été définitivement entérinée par l’Assemblée Générale de l’ALE. Il en est de même à propos de Régions et Peuples Solidaires (RPS). Il convient d’intensifier notre politique internationale, notamment parce qu’elle permet de contourner certains débats franco-français et de gagner en crédibilité vis-à-vis de l’opinion publique. À terme, il s’agit pour la nation corse d’acquérir une représentation directe dans les instances politiques européennes. »
http://www.p-n-c.eu/index.php