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Entrée en campagne de Marie George Buffet : toutes les informations

Publie le jeudi 4 janvier 2007 par Open-Publishing
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Entrée en campagne de Marie George Buffet : ci-dessous toutes les informations :

***Marie-George Buffet se rendra, vendredi 5 janvier à 17h30 dans sa circonscription, au Blanc-Mesnil pour y faire sa déclaration de candidature à l’élection présidentielle.

Elle prendra la parole vers 18h00 dans le préau de l’école Jules Ferry du Blanc-Mesnil pour faire sa déclaration de candidature, aux côtés des hommes et des femmes dont elle veut porter les priorités, 36 rue Léo Delibes (Blanc-Mesnil-93).

Elle sera entourée de syndicalistes, tels que Didier Lereste, syndicaliste Cheminots, Pascal Joly, syndicaliste Île de France, Thierry Dumez, responsable syndical de Seine saint Denis, Jean-Paul Israël, syndicaliste marin des B&R, Patrice Candela, syndicaliste Nestlé, Guy Tresallet, syndicaliste enseignant, Eric Roulot, syndicaliste Energie, Michel Patard, syndicaliste Cheminots, Marie-Hélène Bourlard, syndicaliste chez ECCE textile, Jean-Charles Wery, syndicaliste chez Bombardier Valenciennes, Vincent Boulanger, syndicaliste à la Poste Valenciennes, ainsi que des syndicalistes de Renault, PSA, Air France, Polimeri, Thome-Genot, DHL…

Seront également présents, des personnalités du monde de la culture tels que Xavier Croci, directeur du Forum du Blanc-Mesnil et Zaïa Zouani, chef d’orchestre ; des personnalités du monde associatif comme Michel Hervieu, militant parents d’élèves, Eric Garnier, président de l’association des parents gays et lesbiens, Camille Barré, militante LGBT et Mouloud Aounit, militant anti-raciste ; des jeunes tels que Cédric Clérin, Secrétaire général du mouvement jeunes communistes et Julien Attal, responsable des étudiants communistes de Seine saint Denis ; de nombreux élus dont André Chassaigne, député du Puy de Dôme et président de l’ANECR…

***Marie-George Buffet : Déclaration d’entrée en campagne

Chers amis, chers camarades,

Il y a urgence.

Hommes et femmes de gauche, communistes, socialistes, écologistes, alternatifs, républicains de gauche, toutes celles et ceux qui veulent une gauche populaire, antilibérale, nous nous devons d’entrer en campagne.

Le 29 mai 2005, nous avons fait gagner l’Europe du progrès social, de la démocratie et de la paix, contre l’Europe du tout marchand et de la libre concurrence. Nous nous sommes retrouvés ensuite, toutes et tous ensemble, dans de multiples luttes, face à la droite au pouvoir et l’extrême droite. Les jeunes ont gagné le retrait du CPE.

Après les échecs de la gauche plurielle, avec les hommes et les femmes qui ne voulaient plus subir et qui voulaient combattre, nous avons décidé de construire une nouvelle majorité à gauche qui réponde enfin aux attentes populaires.

Quel défi formidable ! Mettre fin aux alternances où l’on sort les sortants sans que jamais notre vie s’améliore. Battre la droite durablement. Sortir du choix des renoncements à gauche. Celui qui une fois au pouvoir sacrifie les besoins populaires aux tenants de l’ordre établi, aux multinationales, à l’OMC, à la Bourse ou à la Banque centrale européenne. Et celui qui ne vise qu’à contester, à appeler les salariés à lutter sans jamais agir pour leur donner le pouvoir.

Oui, nous voulons proposer ensemble une autre voie à gauche.

Celle du courage et du combat. Parce que pour que chacun et chacune puisse bien vivre et non survivre, pour garantir des droits réels, un toit, un emploi, un revenu, une école de la réussite, la culture pour tous et toutes, il faudra un gouvernement porté par la mobilisation populaire qui affronte, affronte les actionnaires, affronte la commission de Bruxelles, affronte le capitalisme mondialisé.

On nous dit que ce n’est pas possible. Et pourtant les peuples d’Amérique latine montrent que l’espoir peut se lever. Notre peuple peut aussi, une nouvelle fois, bousculer les pronostics, comme avec le référendum, lors des prochaines élections présidentielles et législatives.

Tout cela est possible. Mais jusqu’à présent nous sommes absents.

Les hommes et les femmes qui souffrent au quotidien ne savent plus s’ils doivent attendre quelque chose de la politique.

Les garde-fous peuvent sauter ; le populisme avance, l’extrême droite se rassemble. La droite accélère son travail de casse.

Et le rassemblement antilibéral est lui bloqué par un débat de sommet sur la candidature.

Les salariés menacés de licenciement ou de délocalisation, les femmes qui subissent toutes les violences au quotidien, les hommes et les femmes qui craignent, le 15 mars, la reprise des expulsions locatives, ceux et celles qui travaillent et ne peuvent plus joindre les deux bouts, les sans papiers ou logement qui vivent dans la peur et le froid, toutes celles et tous ceux qui croient que peut-être on pourrait changer les choses ne peuvent attendre.

Il faut entrer en lutte. Il faut entrer en campagne. Il faut avec celles et ceux qui le veulent ouvrir un nouveau chemin à gauche.

Il y a urgence, et nous devons sortir de l’impasse.

Aussi, au nom des hommes et des femmes que je rencontre quotidiennement partout en France, au nom de celles et ceux que je reçois comme élue locale, je prends mes responsabilités.

Aucune candidature ne fait le consensus dans le rassemblement antilibéral. Prenons en acte.

Ma candidature a été largement partagée par les collectifs locaux. Prenons en acte.

Je rentre en campagne.

Pas seule, pas pour ma personne ou par intérêt de boutique.

J’appelle toutes les composantes de ce rassemblement, mais aussi toutes celles et ceux qui voudraient s’y associer, à construire une campagne collective, respectueuse de toutes les sensibilités. Je rentre en campagne en suspendant mes fonctions de secrétaire nationale du Parti communiste français, comme je m’y étais engagée. Certaine de l’engagement des militantes et militants communistes, confiante dans leur unité.

Je rentre en campagne et j’appelle toutes celles et ceux qui le souhaitent, dans les collectifs locaux, et au-delà, à faire de même pour que se lève une dynamique populaire et citoyenne.

Je rentre en campagne avec vous pour battre la droite et gagner. Et porter vos colères, vos paroles, vos exigences. Pour gagner une sécurité d’emploi et de formation. Pour gagner un toit, un espace pour vivre. Pour gagner des salaires dignes et le temps de vivre. Pour gagner une loi cadre contre les violences faites aux femmes. Pour gagner le droit de vivre ensemble dans la tranquillité. Pour gagner une protection sociale assurant à chacun et chacune le bien-être. Pour gagner une école qui fasse que chacun et chacune exprime le meilleur de lui-même.

Bien sûr, les tenants de la pensée unique, nous diront, comme en 2005, que tout cela n’est pas possible. Et bien moi, je rentre en campagne avec vous pour affronter l’Europe libérale et construire l’Europe du progrès social et de la démocratie, pour faire respecter notre bien commun, les services publics. Je rentre en campagne pour affronter la tyrannie des actionnaires, des marchés, des banques, et pour rendre, par une réforme de la fiscalité, l’argent utile aux hommes et aux femmes de ce pays.
Je rentre en campagne pour affronter le silence dans lequel tant d’hommes et de femmes sont réduits, avec une Vième République qui donne de vrais pouvoirs aux salariés dans l’entreprise, aux citoyens et citoyennes dans la vie publique, et le droit de vote aux résidents étrangers.

Je rentre en campagne pour affronter les mentalités rétrogrades qui refusent l’égalité entre les hommes et les femmes, qui entretiennent toutes les dominations, les discriminations.

Oui, je rentre en campagne comme féministe.

Je rentre en campagne pour offrir une autre vie à la jeunesse que celle de la précarité et du mal logement.

Je rentre en campagne pour affronter les logiques productivistes qui détruisent la planète.

Je rentre en campagne pour affronter tous les fauteurs de guerre, pour promouvoir la paix, le désarmement et une nouvelle organisation du monde ; pour soutenir de grandes causes humanitaires, le droit des enfants. Et pas seulement par souci de justice, de solidarité ou de développement mais parce que nous avons « besoin » d’Afrique, d’Asie, d’Amériques et d’Europe pour résoudre nos propres difficultés et développer une mondialité nouvelle.

Oui, rentrons en campagne collectivement. Il y a urgence. Chaque jour tous mes actes viseront le plus large rassemblement pour aujourd’hui et pour demain.

Avec ce geste, mon geste, je vise à dépasser les blocages, relancer la dynamique populaire pour que l’espoir revive. En ces temps de fêtes de fin d’année, j’ai envie de lancer un message d’espoir.

Aux hommes et aux femmes qui pensent qu’une gauche populaire antilibérale peut vraiment changer la vie, aux hommes et aux femmes qui en ont assez d’être gommés de la vie publique, aux hommes et aux femmes militantes et militants des collectifs locaux unitaires, aux hommes et aux femmes militantes et militants du Parti communiste français, je veux dire que tous et toutes ensemble nous pourrons tout bousculer. Notre peuple peut gagner. C’est le sens de mon engagement.

C’est le sens de ma candidature à l’élection présidentielle.

***Le tout premier tract de campagne de Marie George Buffet :

http://www.pcf.fr/IMG/pdf/4page_01_...

***Vivre mieux, on y a droit ! - Meeting de campagne de Marie George Buffet le 23 janvier au Zénith de Paris, 19h00 / M° Porte de Pantin

Affiches couleur et noir et blanc :

http://www.pcf.fr/IMG/jpg/pave_zeni...

http://www.pcf.fr/IMG/jpg/pave_zeni...

Messages

  • Vas y marie george. tu te bas pour nous, on se battra pour toi
    Hervé, secrétaire départemental de la FSU

    • Appel à tous les collectifs unitaires, Au collectif national.

      .

      Les collectifs unitaires de l’Hérault avaient décidé de proposer à tous une réunion nationale des collectifs à Montpellier, en janvier 2007 Le collectif national appelle à une réunion nationale le 20 et 21 Janvier, TRES BIEN !
      Mais si nous voulons éviter la répétition de la réunion de St Ouen, il faut que l’objectif soit clair et que les délégués soient mandatés sur cet objectif.

      Nous demandons donc au collectif national de préparer la réunion nationale dans le cadre suivant :

      Le processus de désignation d’un candidat par le biais d’un double consensus n’a pas abouti et, il n’existe, à l’heure actuelle, aucun candidat unitaire du Rassemblement anti-libéral.
      La décision unilatérale du PCF de présenter MGB « porte un coup terrible » au mouvement anti libéral.
      Cependant une volonté claire et forte de continuer s’affirme dans les collectifs.
      L’objectif de la réunion nationale des 20 et 21 est donc de définir l’orientation et les moyens pour continuer, c’est-à-dire pour organiser, structurer notre mouvement antilibéral en assurant son autonomie et son indépendance.

      La réunion nationale des 20 et 21 devra donc répondre aux questions suivantes :

      Pour continuer, vaut-il mieux :

      poursuivre la sélection d’un candidat parmi ceux qui ont déjà été discutés par les collectifs : Yves Salesse, Clémentine Autain et éventuellement José Bové ? (Rappel : dans l’Hérault, 28 collectifs sur 35 consultés se sont prononcés pour le choix 2 de la proposition du CUIN)
      ne pas présenter de candidat, soit pour ne pas ajouter à la division, soit en raison des difficultés à réunir signatures et financements ?

      Dans ce cas la question se poserait :

      Comment continuer sans candidat ? Avec quelles perspectives ?

      Il est clair que cette discussion ne peut se mener avec ceux qui ont choisi de continuer à militer unilatéralement pour leurs propres candidats. Cela n’aurait aucun sens !

      Nous demandons donc au comité national de tirer toutes les conséquences de la rupture imposée par la direction du PCF et de prendre les mesures nécessaires pour assurer l’autonomie totale de notre mouvement et la sérénité des débats au sein des collectifs locaux et d’une coordination nationale à mettre en place au plus vite.

      Un mauvais coup a été porté, la déception est grande, non seulement dans les collectifs mais partout dans la population qui attend toujours que nous réussissions à fournir l’outil politique pour casser la machine libérale.

      La situation est difficile, mais nos convictions valent la peine de continuer en nous appuyant sur l’immense volonté de résistance du peuple et la mobilisation de ceux qui sont déjà engagés.

      MANDATONS NOS DELEGUES AFIN QU’UNE ORIENTATION CLAIRE JAILLISSE DE LA REUNION DU 20 ET 21 !
      Cette initiative a été discutée par les collectifs de l’Hérault dès le retour de Saint Ouen, approuvée par la coordination du 11 décembre à Lunel, soumise à discussion dans les collectifs durant la semaine ; adoptée par l’assemblée générale des collectifs le 15 décembre à Villeneuve les Maguelonne, et la décision de mise en oeuvre à la coordination le 18 à Sète et le 26 décembre à Montpellier, et ce texte adopté le 2 janvier par la Coordination 34 réunie à Mèze

    • PRONERAIT-ON L’EXCLUSION DANS L’HERAULT ??

      Que signifie "prendre les mesures nécessaires pour assurer(...) la serenité des débats dans les collectifs locaux" ?
      Doit-on comprendre du fait de "la rupture imposée par le PCF",que les communistes n’ont plus leur place au sein des collectifs locaux de ce département ?
      Construire une démarche politique nouvelle d’une gauche transformatrice inaugurée par des exclusions à priori me parait fondamendalement contradictoire avec le dessein annoncé.
      Cette démarche politique nouvelle en est à ses premiers balbutiements et sa construction ne sera pas un long fleuve tranquille,alors évitons de stigmatiser et continuons à cheminer ensemble sur des bases claires comme le programme "Ce que nous voulons" et ne confondons pas des inévitables incidents de parcours avec la fin du monde !
      JL GREGOIRE