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Eoliennes : vent de polémiques

Publie le dimanche 23 mars 2008 par Open-Publishing
11 commentaires

 Les articles et reportages fleurissent ces temps-ci sur la question des éoliennes, accusées de tous les maux. Etudions quelques-uns des "arguments" avancés par les anti-éoliens… qui sont la plupart du temps des pronucléaires mal déguisés.

Halte à la "tyrannie du CO2"

 Selon les pronucléaires, le seul critère valable pour évaluer une énergie serait les émissions de CO2. Cela favorise le nucléaire, qui en émet relativement peu (c’est d’ailleurs de moins en moins vrai car les opérations d’extraction de l’uranium émettent des quantités grandissantes de CO2). Mais il n’y a aucune raison de se plier à ce diktat : une énergie doit être évaluée sur un ensemble de critères : risques de catastrophe, rejets dans l’environnement, production de déchets (radioactifs ou autres), créations d’emplois, décentralisation, démocratie. Ce qui est certain, c’est que l’éolien est une énergie propre et renouvelable, et que le nucléaire est une énergie sale et non renouvelable.

Quand le vent arrête le nucléaire et le charbon…

 Alors que les éoliennes ne produisent pas de CO2, elles sont accusées d’en dégager… indirectement : l’intermittence de la production éolienne entraînerait la mise en service de centrales thermiques (gaz, charbon) pour ajuster la production. La réalité est exactement inverse : quand il y a du vent, on peut stopper des centrales polluantes, thermiques ou nucléaires. A condition bien sûr qu’il y ait assez d’éoliennes (voir plus loin les données sur la production éolienne, indûment accusée d’être négligeable).

Intermittence et prévisions

 Il est rarissime que le vent soit absent partout : si des parcs éoliens sont judicieusement répartis sur le territoire d’un pays, il y a toujours des éoliennes qui fonctionnent. Par ailleurs, les prévisions météo concernant les vents sont très précises, il est donc facile de prévoir la production éolienne… et les besoins de production des autres filières.

Couplage des éoliennes avec les autres énergies renouvelables

 La production éolienne est certes intermittente, mais elle peut parfaitement être couplée à d’autres productions renouvelables (hydroélectricité en particulier). Il est donc parfaitement faux de prétendre que les éoliennes impliquent l’utilisation de centrales thermiques. D’ailleurs, à terme, il ne restera que les énergies renouvelables…

Canicule, vent, centrales nucléaires, et panneaux solaires

 Les pronucléaires rappellent que, pendant la canicule 2003, il y a eu fort peu de vent et que beaucoup d’éoliennes sont restées à l’arrêt. Certes, mais il a aussi fallu arrêter de nombreux réacteurs nucléaires, devenus impossibles à refroidir. Par contre, il est certain que l’énergie solaire ferait merveille pendant une canicule… à condition d’investir dans cette énergie, bien sûr. Les énergies renouvelables sont propres et complémentaires.

C’est le nucléaire qui est couplé à des centrales thermiques

 Nous l’avons vu, il est injustement reproché aux éoliennes d’être responsables de certaines émissions de CO2, et dans le même temps le nucléaire est montré en exemple. En réalité, c’est le nucléaire, du fait du manque de souplesse de sa production, qui doit être couplé en continu à des centrales thermiques qui couvrent les pointes de consommation. C’est donc bien le nucléaire qui est responsable d’importantes émissions de CO2.

Il est possible de stocker l’énergie éolienne

 Non, rassurez-vous, il ne s’agit pas de faire des "réserves de vent" ! Le problème de l’intermittence de la production est en voie d’être réglé grâce à des systèmes de stockage de l’énergie (bien lire de l’énergie et non de l’électricité) – par exemple la compression de l’air ou le stockage d’eau en hauteur – qui permettent de produire ensuite de l’électricité lorsque le vent manque. Seuls ceux qui ne croient pas au Progrès – en particulier ceux qui soutiennent le nucléaire, énergie archaïque – sont sceptiques sur la mise en œuvre de ces techniques "anti-intermittence".

La production éolienne est désormais massive

 Au niveau mondial, ce sont désormais 100 000 MW éoliens qui sont installés, soit l’équivalent de 100 réacteurs nucléaires. En considérant qu’une éolienne fonctionne en moyenne 30% du temps, cela fait l’équivalent de la production d’une trentaine de réacteurs nucléaires. Ces chiffres sont en augmentation exponentielle : l’éolien est en passe de devenir une énergie de masse. (A noter : un réacteur nucléaire est tout de même arrêté environ 20% du temps, et beaucoup plus en cas d’incident).

Il ne s’agit pas de "remplacer les centrales nucléaires par des éoliennes"

 Pour tenter de décrédibiliser les énergies renouvelables, les pronucléaires calculent le nombre d’éoliennes qu’il faudrait pour remplacer les réacteurs nucléaires. C’est absurde : la première chose à faire est de réduire la consommation d’énergie et d’éliminer les immenses gaspillages… dont EDF est d’ailleurs en grande partie responsable : pour "justifier" le nucléaire, la surconsommation d’électricité est un véritable sport national !

Installer des éoliennes "entre les réacteurs nucléaires" est absurde

 Développer les énergies renouvelables n’a de sens que si l’objectif final est de faire disparaître les industries polluantes (nucléaire, charbon, etc). Or EDF, Areva ou Total investissent actuellement dans les éoliennes… tout en continuant à développer leurs activités dans le nucléaire ou les énergies fossiles. Ajouter des éoliennes sans réduire la consommation d’énergie est un non sens.

L’éolien à quel prix ?

 Le Figaro du 11 février 2008 a publié un grand dossier anti-éolien dans lequel, grâce à des calculs très contestables, il est prétendu que l’éolien pourrait coûter à la France 3 à 5 milliards d’euros par an. Or, vrai ou faux, ce chiffre est négligeable : la France a importé en 2006 pour 49 milliards d’euros de pétrole et gaz. Cette facture augmente d’ailleurs chaque année. De plus, le démantèlement des installations nucléaires et la gestion (impossible) des déchets radioactifs vont coûter des centaines de milliards d’euros. Qui peut croire que c’est l’énergie éolienne, alors que le vent nous est fourni gratuitement, qui va nous ruiner ?

Sur votre facture EDF…

 Les pronucléaires prétendent que la CSPE (Contribution au Service Public de l’Électricité), que l’on peut noter sur sa facture EDF, est due au surcoût des énergies renouvelables et en particulier de l’éolien. C’est faux : seule une infime fraction de cette taxe est concernée… malheureusement : en effet, ce serait une bonne chose qu’EDF investisse beaucoup plus dans les énergies renouvelables…

Il restera toujours du vent…

 Les énergies renouvelables ont pour avantage d’êtres propres, complémentaire, et surtout inépuisables : même s’il souffle de façon irrégulière, il y aura toujours du vent. On ne peut pas en dire autant des énergies fossiles et du nucléaire dont le combustible, l’uranium, sera épuisé dans quelques décennies.

Eoliennes : impact minime sur les oiseaux

 Les études européennes (dont l’étude de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage) font état d’une moyenne de 0,4 à 1,3 oiseau tué par éolienne et par an, un chiffre très faible par rapport aux dommages causés par la circulation routière, les pylônes électriques, les lignes à haute tension ou encore les baies vitrées. (Cf dépêche AFP du 7 décembre 2004)

Le nucléaire défigure les paysages bien plus que les éoliennes

 Il y a en France environ 1500 éoliennes (et 30 000 en Allemagne). C’est fort peu comparé aux 200 000 grands pylônes électriques – et aux lignes qu’ils portent – qui défigurent la France de part en part. C’est le nucléaire, du fait de l’extrême centralisation de sa production, qui est la cause du si grand nombre de pylônes, car il faut acheminer l’électricité sur des centaines de kilomètres.

Pour les touristes, les éoliennes valorisent la région

 Un sondage CSA commandé en par la région Languedoc-Roussillon a montré que 92% des touristes, interrogés sur 25 sites en pleine période touristique, considèrent l’utilisation des éoliennes comme "une bonne chose". Seulement 16% estiment qu’elles "dégradent le paysage dans lequel elles sont implantées". Mieux : les touristes interrogés dans des sites où existent des éoliennes ou qui en ont vu sont nettement plus favorables aux éoliennes que ceux qui n’en ont pas vu.

L’énergie éolienne est contrôlable par les citoyens

 Le nucléaire est marqué par l’opacité et la centralisation, les citoyens en sont maintenus à l’écart par de hautes clôtures, des vigiles, des gendarmes. Au contraire, l’éolien est décentralisé, accessible (vous pouvez entrer dans un parc éolien, pas dans une centrale nucléaire) et facilement contrôlable.

Qui est Christian Gérondeau ?

 Auteur de Écologie, la grande arnaque, grand pourfendeur d’éoliennes, souvent invité à la télévision et cité dans d’innombrables articles, M. Gérondeau n’est autre que le président de la Fédération française des automobiles clubs. Il n’est donc pas spécialiste de l’environnement mais au contraire… de la pollution. Et pourtant, il a bénéficié d’une incroyable couverture de presse pour dénoncer le "péril éolien". On comprend que le puissant lobby de l’automobile veuille détourner l’attention de ses pollutions, bien réelles. Mais il est curieux que des médias se prêtent à cette opération de désinformation.

Qu’est-ce que la Fédération environnement durable ?

 Sous une dénomination qui laisse croire à une association environnementaliste, cette organisation n’est autre que le regroupement des anti-éoliens. Sur le site web associé, on constate rapidement que, finalement, la "solution" proposée par ces gens est de continuer à investir dans le nucléaire…

La mobilisation "anti-éolienne" est infime

 Les anti-éoliens ont organisé le 6 octobre 2007 une "manifestation nationale" à Paris. Sur le site de leur "Collectif du 6 octobre", il est question d’ "un millier de manifestants". Au vu des photos, on peut au mieux en accorder quelques centaines. La mobilisation anti-éolienne bénéficie donc d’une couverture de presse inversement proportionnelle à son importance. Elle est infime, surtout comparée aux manifestations antinucléaires (60 000 personnes le 17 mars 2007).

NB : pour ce qui est des autres "nuisances" supposées de l’éolien (les pronucléaires vont jusqu’à prétendre que les éoliennes sont dangereuses pour la santé !), nous vous renvoyons vers l’excellent document de Planète éolienne

Messages

  • L’Energie nucléaire permet de fournir une puissance énorme.

    C’est le seul argument des pro-nucléaires, car ensuite, tous les contre-arguments sont accablants :

     Il n’y a pas de solution pour le retraitement des déchets radio-actifs.

     Un seul accident majeur en France serait un drame comparable à une guerre.

     Il est faux de dire que l’EPR (nouvelle génération de centrales) est une solution à moyen terme (50 ans), l’uranium sera necessaire pendant ces 50 ans.
    Or il n’y a plus d’uranium en France depuis la fin du 20eme siecle.
    Le nucléaire implique donc une dépendance, qui necessitera une politique coloniale pour assurer l’approvisionnement en Uranium.

    Il ne reste que des solutions demandant des investissements massifs pour des rendements moindre que le nucléaire.

    Eolien, Solaire.
    Avec un gros effort en ingénierie, ces technologies non polluantes pourraient être des solutions valables en terme de puissance, si et seulement si les gouvernements décident d’investir massivement dans ces domaines.

    Mais les travaux prendront des années, et il y a aura beaucoup de problèmes de type environnementaux (une eolienne c’est pas beau, un panneau solaire, c’est pas joli, etc ...)

    Vous comprendrez donc que dans le cadre actuel, cela est impossible, puisque tout doit être rentable immédiatement.

    La seule chose que j’arrive pas à comprendre, c’est les communistes pro-nucléaire.

    jyd.

    • « La seule chose que j’arrive pas à comprendre, c’est les communistes pro-nucléaire. »

      C’est lié au paradoxe historique d’après Guerre, les communistes pensaient aussi que le nucléaire était indispensable, l’équilibre de la terreur .

      Depuis ce petit monde à fondu, d’ici peu il leur arrivera le destin des "Poilus" .

    • Il y a très peu de pro-nucléaires. Seulement des gens qui pensent, à juste titre, que le nucléaire civil peut être une solution aux graves problèmes énergétiques et environnementaux vers lesquels nous allons.

      Le "pro nucléaire" est une création des anti nucléaires viscéraux pour placer le débat, qui ressort essentiellement de la Physique et un peu de l’économie, sur un plan totalement idéologique.

      Cela s’accompagne naturellement d’une déformation systématique des réalités scientifiques, technologiques et politiques comme dans tous les papiers de SDN. Celui-ci en étant un exemple supplémentaire.

      Par exemple, il courant de dire que les réserves d’URANIUM (et de THORIUM) sont insuffisantes, ce qui est totalement faux, mais à force de le dire beaucoup y croient.

      Vous avez raison l’Afrique est exploitée et pillée et on l’empêche de se soigner. Mais il n’y a pas que le problème de l’Uranium (dont on peut accroitre le prix de manière conséquente sans impact économique majeur). Pétrole, Or, Coto, Cacao....

      L’EPR est un réacteur plus sûr que les REP actuels sur plusieurs points majeurs.
      A partir du moment où l’on prend en compte l’impact d’un avion de ligne sur l’enveloppe externe de l’enceinte on sait calculer et construire une paroi résistante. Comme on contenait les 800 MJ, hypothétique, de l’accident maximum de Super Phénix avec un dôme notamment.

      Il est aussi archi faux d’affirmer que des recherches sur financées (il y a eu dans le passé et il y en a actuellement des recherches, on fait semblant de l’ignorer, sur le solaire, la biomasse, l’éolien, l’hydraulique..) pourraient radicalement changer la donne pour le renouvelable, en dehors d’une découverte majeure sur le stockage de l’électricité. La puissance d’une éolienne sera toujours proportionnelle à la puissance 3 de la vitesse du vent, par exemple.

      Et ce ne sont pas les soit-disants pro nucléaires qui bloquent ou ralentissent les centaines de projets éoliens qui sont lancés actuellement. Effectivement, étant donné la dénaturation complète du paysage par un champ éolien, il faut vraiment être persuadé de son efficacité. Bien sûr SDN étale son mépris, assez droitier d’ailleurs, pour les gens qui s’opposent à la dégradation des paysages, à l’égal de ceux qui s’opposent aux lignes à haute tension.

      Comment ignorer à ce point les liens du PC avec le nucléaire civil : Joliot Curie, les Cohen Tanoudji..... Et puis si l’on prétend gouverner il vaut mieux être réaliste. La réduction des émissions CO2 ne peut se réaliser sans investissements dans le nucléaire, pas seulement mais obligatoirement

      JM Berniolles

    • Il y a très peu de pro-nucléaires. Seulement des gens qui pensent, à juste titre, que le nucléaire civil peut être une solution aux graves problèmes énergétiques et environnementaux vers lesquels nous allons.

      Jouons pas sur les mots, Jean-Marie : ceux qui "pensent que le nucléaire est une solution aux graves problèmes énergétiques... etc.", et qui sont donc favorables à la poursuite des programmes nucléaires, sont stricto sensu "pro-nucléaire". De la même manière que ceux qui pensent que le nucléaire n’est pas une solution et que par conséquent il faut arrêter les programmes méritent l’appelation de "anti-nucléaires".

      Et loin d’être "très peu", les "pro" sont très nombreux. Ils sont même une large majorité, si l’on doit juger par ce que les gens votent.

  • Lu dans la presse locale :

    Un parc éolien va être installé dans la commune de ................., il va satisfaire aux besoins
    de 10 000 habitants ....... en éclairage !

    Ils vont mangé cru dans leurs anorak, mais il auront une ampoule .

  • Il y a actuellement un article qui reprend des extraits de la cour des comptes concernant la gestion financière du parc nucléaire français en fin de vie. Ce n’est pas des «  Ultra Libéraux et antis nucléaires bobos  » qui l’ont rédigé.

    Des compléments de dépèches journalistiques qui relatent les ambitions du groupe désormais privé qu’est EDF ! Parcitipation d’Etat ou pas. Certaines de leur questions aux magistrats restent actuelles ! C’est eux qui le disent.

    Et pour commencer, un petit mémo ci-dessous, et la façon étatique laxiste des ces trentes dernière ! Tous sommes concernés et responsables, il n’y a pas que "les pauvres" . C’est mon secteur d’activité.....Cordialement.


    Le meilleur moyen pour protéger les plus démunis de nos pays occidentaux, ce n’est pas de pérenniser cette industrie, le meilleur moyen et il est connu depuis la nuit des temps ! C’est tout simplement un plan "Marschall" de l’isolation de tous les batiments et en premier lieu les batiments de logements à loyers modérés, s’il en reste encore un peu .

    Faut il que je ré-inscrive ce cas malheureusement pas isolé (dans tous les sens du terme) :

    1973 premier choc pétrlier , suivi d’une autre crise pétrolière en 1976 . Entre ces deux dates l’Etat, les collectivité locales, les Ministres et les Ministères de tutelles mettaient en phase execusion la construction du batiment étoile du centre hospitalier de M.......x .

    Depuis cette époque, la sécurité sociale aura en quelque sorte financé les racines de ce qu’est aujourd’hui l’industrie pétrolière du secteur privé ! La chaufferie fuel de 1500 Kw de puissance aura consommé des quantités démesurés de fuel , sans que ce batiment de 6 niveaux soit isolé un minimum !

    Tous les murs extérieurs de cette batisse sont construit en bloc béton brut de préfabrication, sans doublage, et sans isolation ! Non seulement ces surcouts auront plombés les finances d’un système paritaire issu du conseil de la résistance, non seulement le chauffage des malades aura produit des tonnes de CO2 (pas tout bon pour la santé) en plus du fait de la prétention française a maitriser ces technologie nucléaires aura empècher toute mesure de maitrise des consommations énergétiques.

    2007/2008 : il faudra attendre 33 ans pour enfin appréhender la fin des travaux d’isolation ! Mais ce n’est pas fini, car les épaisseurs mises en oeuvre depuis une dizaine d’années ici comme ailleurs sont devenues depuis dérisoires et insuffisanrtes, de mon avis : tous ces travaux devront etre repris !

    En effet , les dix centimètres d’isolant méthodiquement mis en oeuvre sur les murs extérieurs dans le batiment, et malgré la volonté des politiques à réagir suite au grenelle et au réchauffement climatique ; sont encore et malheureusement inscrites dans les cahiers des charges des concepteurs.

    Des bureaux d’études(pour les plus gros) qui de près ou de loin sont subordonnés a ces vendeurs d’énergies, soit par entrecroisement des réseaux financiers, soit par acquisitions des entreprises du secteur Génie Climatique ! La queue qui mord le chien ou le chien qui ce la mord ?

    Dans le secteur du chauffage et du génie climatique, la prise en mains ces dernières années d’entreprises de moyennes importances par des majors que sont VINCI, SUEZ, BOUYGUES etc etc etc ....

    Entre autres PME de l’ouest : Rineau >>> SUEZ EI-CVB >> SUEZ ou VINCI ? etc etc etc ..... la liste est longue mais bien réelle.