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Et à l’élysée ? Travailler plus pour s’accoupler plus....
Publie le mercredi 2 janvier 2008 par Open-Publishing4 commentaires
Etude : chez les macaques, les mâles "payent" pour s’accoupler
Paris - Payer pour faire l’amour est une pratique probablement encore plus ancienne que l’espèce humaine elle-même. Telle est la conclusion d’une étude décrivant un véritable "marché du sexe" chez les macaques indonésiens et publiée cette semaine dans le magazine britannique "New Scientist".
En observant durant 20 mois une cinquantaine de macaques à longue queue à Kalimantan Tengah, Michael Gumert, de l’université technologique Nanyang à Singapour, a constaté que les femelles s’accouplaient en moyenne 1,5 fois par heure, mais que cette fréquence grimpait à 3,5 fois par heure chez celles qui venaient de se faire épouiller par un mâle.
Ce dernier devra, avant de satisfaire son désir, "travailler" d’autant plus que peu de femelles se trouvent à proximité. La recherche des poux de sa partenaire jusqu’à ce qu’elle s’offre à lui prendra ainsi jusqu’à 16 minutes si les femelles sont moins nombreuses que les mâles dans le secteur et seulement 8 minutes dans le cas inverse.
"De nombreuses études qui n’ont pas constaté ce mécanisme de marché biologique avaient été réalisées en captivité", selon M. Gumert.
Selon Ronald Noë, de l’université de Strasbourg, auteur de la théorie du "marché biologique", "on retrouve une imbrication bien connue des marchés de l’accouplement et de l’économie chez l’espèce humaine", où "il y a beaucoup d’exemples de vieux hommes riches obtenant les faveurs de jeunes femmes attractives".
SDA-ATS
Messages
1. Et à l’élysée ? Travailler plus pour s’accoupler plus.... , 3 janvier 2008, 17:45
TU crois que le macaque de l’elysée a offert un diamant a la brune pour s’accoupler ?momo11
2. Et à l’élysée ? Travailler plus pour s’accoupler plus.... , 3 janvier 2008, 20:42
cet article me mets très mal à l’aise, non par une réalité décrite, mais par le choix des mots utilisés
"Travail" : l’origine du mot est Tripalium, c.a.d. un supplice romain.
Chercher à faire plaisir en préliminaire à sa (son) partenaire serait donc un "supplice" ?
L’amour serait-il un "marché", quelque chose de froid, impersonnel, échangeable, quantifiable, monnayable, soumis aux intérêts mercantiles ?
Notre avenir est aussi conditionné par le choix des mots : ils sont lourds de sens
P. Bardet
1. Et à l’élysée ? Travailler plus pour s’accoupler plus.... , 4 janvier 2008, 19:06
Votre réaction me fait plaisir, P. Bardet. J’ai bondi en lisant l’interprétation anthropomorphe et méprisante d’une activité sociale qui renforce les liens entre les différents membres de groupes de singes. Faut-il que les humains aient l’esprit mesquin et perverti pour y voir du commerce et une forme de prostitution ! A moins que ce soit encore de la misogynie...
3. Je préfère encore épouiller mes macaques de copines jusqu’à la fin des temps. , 4 janvier 2008, 12:46
Il est vrai qu’à la faveur de l’effet de mode de la sociobiologie ou le sujet est ramené au rang de rat de laboratoire, qu’entre la destinée de ce dernier et les macaques à "longue queue" je préfère encore celle des macaques même si je devais passer le plus clair de mon temps à épouiller mes macaques de copines. :-))