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Et si tous les prolos s’unissaient grace à la classe ouvrière et ses traditions de luttes collectives !

Publie le jeudi 16 avril 2009 par Open-Publishing
9 commentaires

de babar

La classe ouvrière n’existait soi-disant plus en France. Elle n’était plus, diminuée numériquement nous disait-on .

Mais était-elle plus nombreuse lors de la révolution d’octobre. Elle était alors infime ! et pourtant elle fut à l’avant garde des prolos, des travailleurs, des paysans, des étudiants, du peuple.

Et que voit-on Actuellement ! Et bien on revoit la classe ouvrière monter au créneau, avec ses traditions de luttes. Plus si nombreuse. Peut-être !!
Et alors ! la quantité n’a rien à voir avec la qualité !

La classe ouvrière est de plus en plus présente dans les luttes sociales.

Le nombres des prolos lui a considérablement augmenté. Travailleurs salariés, travailleurs des universités, de la santé, travailleurs des services encore public, chercheurs, étudiants, lycéens, travailleurs du social, de la justice, de la police, travailleurs du spectacle de rue, travailleurs des assoces, travailleurs du tertiaire. Mais si découpés, parcellisés,divisés, isolés, montés les uns contre les autres par le pouvoir des capitalistes.

Cependant la classe ouvrière redevient de plus en plus présente dans les luttes sociales avec ses traditions de luttes collectives.

Elle peut encore une fois cristalliser et réaliser par son exemple, son action, ce besoin d’action collective du prolétariat, ce besoin d’action unifiée, organisée, ORGANIQUE, du peuple classe face aux rapaces. Les prolétaires peuvent encore une fois s’auto-orgarniser pour au moins résister.

Ouvriers, étudiants, lycéens, et travailleurs de toutes sortes, même combat collectif. Tous ensemble avec ce qui se pourrait se réorganiser encore une fois à partir des traditions et du savoir faire de l’organisation des luttes collectives ouvrières.

Et si tous les prolos s’unissaient encore une fois dans l’histoire grâce à la classe ouvrière et ses traditions de luttes collectives !
Il est vrai que l’histoire ne se répète jamais. Mais encore n’a rien à voir avec la répétition. Encore et encore, le métier sur l’ouvrage de l’humanité.

Messages

  • Elle peut encore une fois cristalliser et réaliser par son exemple, son action, ce besoin d’action collective du prolétariat, ce besoin d’action unifiée, organisée, ORGANIQUE, du peuple classe face aux rapaces. Les prolétaires peuvent encore une fois s’auto-orgarniser pour au moins résister.

    Ouvriers, étudiants, lycéens, et travailleurs de toutes sortes, même combat collectif. Tous ensemble avec ce qui se pourrait se réorganiser encore une fois à partir des traditions et du savoir faire de l’organisation des luttes collectives ouvrières.

    Nous n’avons effectivement pas encore trouvé la bonne carburation pour construire les "organes" unitaires du prolétariat (au sens large du terme), travailleurs, travailleurs sans emplois, futurs travailleurs, travailleurs retraités, infirmes, handicapés, couches populaires et tous ceux qui estimeraient devoir joindre leur destin humain à notre classe, pour la liberté et pour le pouvoir des travailleurs. Et déjà pour résister et passer outre la faillite du capitalisme.

    La difficulté est de créer les cadres vigoureux, de lutte de classe, unifiants, démocratiques, sans qu’ils se surajoutent comme une division aux divisions syndicales existantes.

    Faudra être pragmatiques et unifiants. Des fois des UL, des fois des coordinations, des fois des intersyndicales vraiment non bureaucratiques, des sections syndicales communes à la base, des comités de mobilisation par rue, par atelier, par service, par entreprise, par quartiers, des sections syndicales de tel ou tel syndicat quand ça carbure bien, etc....

    L’essentiel est que tout s’articule et s’unifie.

    Il faudrait peut-être inventer un nouveau machin, les organisations syndicales de la Guadeloupe ont bien eu les tripes de construire le LKP, nouvelle forme de comité de mobilisation unitaire à l’échelle de l’Île (et maintenant ils sont en train de se construire dans chaque localité, quartier, entreprise, pour augmenter la densité de cette organisation qui semble prendre dimension d’organisation unitaire des travailleurs).

    Je serai assez pour un comité national de mobilisation unifiant syndicats et partis de travailleurs et ayant mandat de pousser à la constitution de comités de mobilisation partout, vers le bas (les entreprises, les quartiers et les villes, les rues, etc), et vers le haut (UE, Europe et ailleurs), démocratiques, articulés autour de l’unité des organisations syndicales mais construits par les travailleurs sous leur contrôle et leur dictat remontant, avec l’objectif de faire reculer sévèrement le capitalisme et les patrons voyous, par les moyens les plus vigoureux.

    des idées ?

    • Je serai assez pour un comité national de mobilisation unifiant syndicats et partis de travailleurs et ayant mandat de pousser à la constitution de comités de mobilisation partout, vers le bas (les entreprises, les quartiers et les villes, les rues, etc), et vers le haut (UE, Europe et ailleurs), démocratiques, articulés autour de l’unité des organisations syndicales mais construits par les travailleurs sous leur contrôle et leur dictat remontant, avec l’objectif de faire reculer sévèrement le capitalisme et les patrons voyous, par les moyens les plus vigoureux.

      "des syndicats et partis des travailleurs et ayant mandat" : depuis quand les partis et syndicat ont des mandats ? Ils ont leur politique et font exactement ce qu’ils veulent en fonction de leurs intérêts de boutique.

      "articulé autour de l’unité des travailleurs sous leur contrôle...avec l’objectif de faire reculer sévèrement le capitalisme" : pourquoi se bercer d’illusion ? Les 8 syndicats ne veulent en aucune manière faire reculer le capitalisme, ça se saurait.

      On n’est pas en Guadeloupe, parce qu’on n’est pas dan s une situation marquée par le colonialisme. On est dans le coeur du pays colonialiste, et où le mouvement ouvrier s’est toujours majoritairement aligné sur le fait colonial...

      Mais surtout, l’histoire des grands mouvements de grève en France (mai-juin 36, mai 68...) a toujours été marqué par des dynamiques spontanées des travailleurs, jamais par des préparations, des appels de militants ou d’organisations, encore moins à l’"unité des syndicats". Syndicats et partis qui ont toujours au mieux couru après les mouvements quand ils ne les ont pas combattu.

      Les mouvements se préparent dans des micro-luttes, des formes de résistances embryonnaires qui parfois trouvent matière à s’élargir, à provoquer une dynamique de mobilisation. En ce moment, il n’y a pas vraiment d’autres voies que de se battre pour des AG inter-pro ou inter-luttes, à l’échelle locale... et faire exister localement des pôles larges de mobilisation, auto-organisés, capables d’articuler les luttes sociales entre elles (de boîtes surtout) et tisser des liens horizontaux, de ville à ville, de région à région. C’est peut-être ainsi que, le chemin se traçant en avançant, qu’il est possible d’envisager un grand mouvement général de tous les dominés/exploités.
      D’en haut, il n’y a rien de bon à attendre. C’est la base qui doit mener la danse, sinon personne ne dansera.

      Un anarchiste-communiste

    • A la Guadeloupe comme ailleurs, c’est un programme simple et comprehensible par tous qui a boosté le mouvement en gestation construction amelioration depuis des années :

      Ici les directions de partis et des syndicats s’acharnent a n’avancer que du categoriel qui divise et pas qui unifie :

      Pistes pour un programme commun minimum de la gauche de classe europeenne :

      salaire minimum garanti europeen 1500 € pour 30 H/semaine (GARANTI= MAINTIEN DU SALAIRE MEME EN CAS DE CHOMAGE TECHNIQUE DE DUREE INDETERMINEE )

      Interdiction des licenciements partout = maintien du salaire integral acquis jusqu’a la retraite ou un nouvel emploi au salaire identique

      revenu garanti europeen inconditionnel de 1000 € pour toutes et tous (jeunes ,chomeurs, etudiants, retraités, malades, precaires, paysans, independants etc)

      droits sociaux garantis : santé education et transports collectifs gratuits

      echelle mobile des salaires et des revenus

      retraite a taux plein a 55 ans,garantie independamment des durées de cotisation

      logement garanti avec loyer 10% du revenu

      moratoire sur tous les interets des dettes privées et publiques ;
      50 Milliards d’interet de la dette publique a payer aux banques dans le budget de l’etat français pour 2009 !!!

      municipalisation des banques : cooperatives locales sous controle citoyen ; promotion des monnaies locales d’echanges non speculatives

      souveraineté populaire a tous les niveaux de pouvoir y compris BCE, a commencer par la monnaie et le credit ;

      controle populaire permanent partout par la nationalisation expropriation des multinationales (banques,assurance,industrie,etc) et leur dementelement

      medias publics gratuits sous controle citoyen

      loi d’urgence europeenne de municipalisation des terres agricoles peri urbaines,a l’instart de ce qui existe en Suisse et au Japon afin d’assurer l’autonomie alimentaire le plus possible.

    • Mais surtout, l’histoire des grands mouvements de grève en France (mai-juin 36, mai 68...) a toujours été marqué par des dynamiques spontanées des travailleurs, jamais par des préparations, des appels de militants ou d’organisations, encore moins à l’"unité des syndicats". Syndicats et partis qui ont toujours au mieux couru après les mouvements quand ils ne les ont pas combattu.

      Sauf que ça ne marche pas en ce moment et qu’on s’est fait couillonner de nombreuses fois finalement , faute de préparation.

      C’est faux ce que tu dis, beaucoup de mouvements firent l’objet d’une longue bataille politique d’organisation, des anars aux communistes, ...

      68 on s’est fait étendre faute de contrôle et d’organisation, 1936 pareil, tu confonds une politique menée pour obtenir l’unité de tous les travailleurs y compris ceux sous influences bureaucratiques, avec l’acceptation du contrôle bureaucratique.

      Tu confonds organisation et organisation bureaucratique.

      Nous sommes confrontés au fait que, parmi les travailleurs qui se bougent le cul, une énorme partie est dans des organisations nomenclaturisées et il ne suffit pas

      Oui il faut se préparer oui en Guadeloupe ce sont des organisations , les mêmes qu’en France pour une partie, avec leurs divisions, etc, qui ont fait l"unité ...

      L’’énorme chômage qu’ils ont vaut bien comme handicap à la lutte bien d’autres handicaps et ce n’est pas le colonialisme qui , suivant ton raisonnement, devrait justifier (puisque le spontanéisme, etc) l’organisation méthodique qu’a fait le LKP (et dans celui-ci il y avait de tout).

      Quand tu es dans une entreprise, si tu n’es pas organisé tu n’existes pas, nada.


      Personne n’est maitres des détonateurs, mais que fais-tu quand tu fais propagande là sinon de la préparation ?

      Où bien prends-tu les autres pour des ânes ?

      Toi c’est different ?

      et bien non, à part dans ta tête, sauf que ce qu’on te propose, ce que je propose, éventuellement , ce n’est pas de se pisser dessus au nom d’un bureaucratisme antiquaire, ni au nom d’un anarchisme antiquaire (dont les maitres espagnols savaient eux ce qu’était une préparation, même dans le cadre des préparations d’artillerie, et ne racontaient pas d’âneries rigides sur le spontanéisme), ni au nom d’un trotskisme antiquaire c’est la recherche de médiations qui neutralisent les bureaucraties.

      Que tu me parles de dynamiques, oui, mais c’’est oublier les préparations d’artillerie .

      C’est l’organisation qui permet de lutter contre la bureaucratie et le dévoiement du désir de liberté d’une classe.

    • A la Guadeloupe comme ailleurs, c’est un programme simple et comprehensible par tous qui a boosté le mouvement en gestation construction amelioration depuis des années

      Un programme simple de plus de 100 revendications (130 il me semble) sur lesquelles le mouvement s’est battu comme un chien enragé , une à une , pour faire reculer la bourgeoisie.

      Et bien non ! Le LKP ça n’a pas été 3 revendications simples et unitaires, mais un programme revendicatif entier...

      Maintenant chaque revendication n’a pas été comme un chamalow indistinct, c’est juste, elle était précise et venue des tripes des travailleurs.

      Le LKP a été une organisation méthodique et unitaire de la résistance.

      Ce n’est pas une danseuse en tutu rose, ce n’est pas la seule façon de se battre, mais il y a une pile de leçon à tirer, immenses.

    • Quelques reperes sur la situation presente ou l’urgence du programme des travailleurs :

      Mardi 14 avril 2009

      [Débat] Journées d’action : Chérèque mène-t-il la danse ?

      Nous avons reçu récemment le document suivant qui est une critique d’un article paru le 17 mars sur ce blog, juste avant donc la journée du 19 mars, et qui portait un avis sur cette journée. A la suite de ce point de vue, nous rajoutons quelques remarques pour poursuivre le débat....

      http://ouvalacgt.over-blog.com/article-30204170-6.html#anchorComment

      Les ballets roses où ça : au G24 ? :

      Sarko enquête : BHO marche-t-il sur l’eau ?

      17 avril 2009 — Faisons comme tout le monde, intéressons-nous aux confidences de l’Elysée et de Sarko, nécessairement destinées à faire quelques “fuites” de bonne polémique, – ce qui fut fait, et prestement fait. Libération en a profité en priorité, le 16 avril 2009, sous le titre un peu court de « Sarkozy se voit en maître du monde ».

      On connaît les circonstances, – un déjeuner du “G24”, groupe informel et volontiers causeur constitué à l’automne dernier pour réfléchir sur/causer de la crise, groupe qui ne manque pas d’originalité ni de sel, réunissant épisodiquement le président Sarkozy recevant à l’Elysée et des parlementaires des deux chambres représentant les divers partis, dont les “piliers” sont Hervé Mariton (UMP), Jean-Pierre Brard (apparenté communiste), Jean-Pierre Chevènement (MRC), Henri Emmanuelli (PS) Nicolas Perruchot (Nouveau Centre) ; avec, pour la réunion et les “fuites” dont nous parlons, comme plat de résistance le G20, ses à-côtés et ses anecdotes en plus du principal ; avec des échanges divers, assez lestes, surtout de Sarko notamment sur les dirigeants étrangers. Selon Libé, un « [f]estival de “moi je” » (de Sarko, of course).

      Un passage désormais célèbre :

      « En plat de résistance, les premiers pas de Barack Obama sur la scène internationale. “Obama est un esprit subtil, très intelligent et très charismatique. Mais il est élu depuis deux mois et n’a jamais géré un ministère de sa vie. Il y a un certain nombre de choses sur lesquelles il n’a pas de position”, assure Nicolas Sarkozy. Et il “n’est pas toujours au niveau de décision et d’efficience”, dont lui-même ferait preuve. Exemple : la taxe carbone. Compte rendu, version Sarkozy, de son échange avec Obama sur le sujet : “Je lui ai dit : ‘Je crois que tu n’as pas bien compris ce qu’on a fait sur le CO2. Tu as fait un discours, il va falloir des actes.’ Le pack énergie-climat que j’ai fait adopter sous la présidence française [de l’Union européenne, ndlr] prévoit en 2020 une baisse de 20 % des rejets de 1990. Nous, en Europe, il y a des sanctions contre les Etats et les entreprises. Lui, il s’engage seulement à revenir au niveau de 1990 et il n’y a pas de sanction.”

       »Nicolas Sarkozy tape aussi sur José Manuel Barroso, le président de la commission européenne, “totalement absent du G20”. Angela Merkel ? “Quand elle s’est rendu compte de l’état de ses banques et de son industrie automobile, elle n’a pas eu d’autre choix que de se rallier à ma position”, s’auto-congratule le Président. »

      Plus, quelques autres amuse-bouches, dont le “il n’est pas très intelligent” balancé à l’intention de Zapatero, que Sarko va rencontrer dans quelques jours. Pour l’artiste, cela doit être assez drôle, – une sorte de challenge, comme on dit dans les officines de la communication, – de sortir cela en sachant qu’on en parlera en ville, que Zapatero saura, quelques jours avant une rencontre officielle avec le même Zapatero, où l’on parlera officiellement de l’avenir du monde. Cela ne dépare pas le niveau général, pour Sarko mais aussi pour les autres, de la politique occidentale du moment.

      …Ou encore, l’un-peu plus drôle “BHO marche sur l’eau”, de L’Express du 16 avril 2009 : « Le président français, qui accueillera son homologue américain sur les plages de Normandie le 6 juin, pour le 65e anniversaire du Débarquement, ironise sur l’‘obamania’ des médias : “Je vais lui demander de marcher sur la Manche, et il va le faire, vous verrez...” »......

      http://www.dedefensa.org/article-sarko_enquete_bho_marche-t-il_sur_l_eau_17_04_2009.html

    • Trés réalistes comme proposition

      j’en rajoute 2 : l ’om champion de france et le loto pour mercredi .

  • Trouvé sur le site de l’UGTG :

    LA LIGNE DE MASSE
    Qu’entendons-nous par ligne de masse ? Avons-nous toujours intérêt à la pratiquer ? L’UGTG doit-elle réaffirmer lors de ce 11ème congrès son attachement à la ligne de masse ?
    Lorsque nous demandons à un ancien la signification du logo de notre organisation, il nous répond de façon imagée :
    1.Les cinq doigts mis ensemble constituent le symbole de l’unité.
    2.Ce qu’un doigt seul ne peut faire, rassemblé avec les quatre autres, ils constituent notre poing, une arme qui permet de se défendre et de frapper fort.
    La ligne de masse :
    C’est cette force que nous confère l’unité symbolisée par le poing de notre logo.
    C’est de dire non à l’individualisme.
    C’est de dire non à ces travailleurs qui de façon isolée vont voir le patron, le cadre afin de régler “leurs” problèmes. Cette attitude précède bien souvent la compromission.
    C’est de dire non au dirigeant syndical qui tout seul va négocier avec le cadre ou le patron, valise à la main, et revient de la négociation, panse et valise pleines.
    L’UGTG, depuis son congrès constitutif, en 1973, condamne cette pratique et affirme son attachement à la ligne de masse.
    La ligne de masse, c’est le faire avec par opposition au faire pour.
    Elle suppose une démarche précisée dans “Style et méthodes de travail de l’UGTG”, édité lors du 2ème congrès, en 1975.
    Cette démarche préconise l’enquête afin de bien connaître les travailleurs composant la section syndicale, et les problèmes qu’ils rencontrent. Cette 1ère phase permet d’évaluer “Sa chak moun pé poté”, et l’aspiration du groupe.
    La 2ème phase consiste à structurer, à organiser la section sur la base de la collégialité et à former des responsables afin de faire face aux cadres ou aux patrons le moment venu.
    La ligne de masse suppose des négociations en délégation et une mise au point avec la base avant toute conclusion ou signature d’accord.
    Bien pratiquée, elle valorise chaque travailleur et pas seulement le dirigeant.
    Une assemblée générale doit succéder toute action ou mouvement afin d’évaluer ce qui a été fait et ce qu’il reste à faire, ce qui a été positif et ce qui a été négatif.
    Comme nous le constatons, la ligne de masse est une pratique qui ne peut que fortifier un syndicalisme où les travailleurs sont acteurs et non spectateurs de la vie du syndicat.
    C’est une des clés de la pérennité, de la vivacité du syndicat UGTG, aussi, nous militants syndicalistes, présents à ce 11ème congrès, réaffirmons notre attachement à la ligne de masse qui est une nécessité pour les dures années de combat à venir

    http://ugtg.org/article_390.html?va...

    • L’incendie de la discothèque le 5/7 à St Laurent du Pont (1970). 146 morts. Les sorties de secours bloquées, à l’entrée un tourniquet qui empêchait les mauvais payeurs de rentrer...et par conséquent les jeunes carbonisés de sortir.

      Des revêtements à base de pétrole et des sièges en carton comprimé, une économie substantielle pour les investisseurs, une tragédie pour 146 jeunes et leurs proches.

      La préfecture et la mairie n’avaient pas procédé au contrôle des infractions, elles avaient, affaire d’argent, délivré le permis de construire et de fonctionnement.

      Au tribunal les promoteurs et les constructeurs seront punis de très courtes peines de prison avec sursis. Le préfet, représentant de l’Etat, ne sera pas même jugé.

      Le profit c’est toute l’histoire du capitalisme et toutes les raisons de cette tragédie qui est à relier avec un nombre croissants de drames aujourd’hui, connus ou anonymes, collectifs ou privés.

      http://www.france3.fr/common/playerVideo.php

      http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php ?vue=notice&id_notice=LXC9707184801

      Guy Debord rappelle que les experts ont dû convenir, avec dépit, que les suicides étaient tombés à rien en mai 68.
      La révolution amène le beau temps !