Evo Morales termine sa tournée mondiale par le Brésil

Le président élu de Bolivie, Evo Morales, a terminé vendredi sa tournée mondiale par le Brésil, où il a promis de respecter les investissements étrangers et de ne pas nationaliser les infrastructures pétrolières brésiliennes dans son pays.

Les discussions entre Evo Morales et le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva ont surtout porté sur le gaz naturel et l’avenir des investissements pétroliers en Bolivie.

"Comme tous les pays, nous avons le droit de gérer nos propres ressources. Cela ne signifie pas expulser les compagnies étrangères ou exproprier les propriétés étrangères", a déclaré Evo Morales lors d’une conférence de presse après leur entretien.

Pendant la campagne électorale, Evo Morales avait menacé de privatiser les compagnies pétrolières étrangères opérant en Bolivie.

La rencontre de ces deux anciens syndicalistes, d’origine pauvre, qui ont accédé à la présidence, pourrait avoir des implications importantes pour l’Amérique latine, selon des experts.

Evo Morales a d’ailleurs confié qu’il n’hésiterait pas à demander conseil à son homologue brésilien après avoir pris officiellement ses fonctions le 22 janvier. "Je ne suis pas venu ici pour demander quoi que ce soit, juste pour des conseils.

Je lui ai dit (à "Lula") que je décrocherai le téléphone et lui demanderai : ’comment résoudre ce problème’ ?", a affirmé M. Morales.

"C’est un formidable compagnon. En tant que latino-américain, il est mon frère". BRASILIA (AP)