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FIDEL CASTRO craint pour la vie de HUGO CHAVEZ

Publie le vendredi 16 novembre 2007 par Open-Publishing
6 commentaires

RÉFLEXIONS DE FIDEL CASTRO

Le débat du Sommet

(Traduit par l’ESTI)

LES murs, la distance et le temps se sont réduits à zéro. Cela semblait irréel. Jamais un dialogue semblable entre chefs d’État et de gouvernement, représentant presque tous des pays pillés par le colonialisme et l’impérialisme, n’avait eu lieu. Aucun fait ne pouvait être aussi didactique.

Le samedi 10 novembre 2007 passera à l’histoire de notre Amérique comme le jour de la vérité.

Le Waterloo idéologique eut lieu lorsque le Roi d’Espagne demanda abruptement à Chavez : « Pourquoi ne te tais-tu pas ? ». À cet instant, tous les cœurs d’Amérique latine ont vibré. Le peuple vénézuélien, qui devra se prononcer le 2 décembre prochain, a frémi en revivant les jours glorieux de Bolivar. Les trahisons et les coups bas que reçoit quotidiennement notre cher frère ne parviendront pas à modifier ce sentiment de son peuple bolivarien.

Lorsque j’ai écouté Chavez en arrivant à l’aéroport de Caracas, revenant du Chili, déclarer de sa bouche même les projets qu’il avait d’aller, comme il l’a fait si souvent, à la rencontre des foules, j’étais absolument persuadé qu’étant donné les circonstances actuelles et la victoire idéologique qu’il avait remportée, un assassin à la solde de l’empire, un oligarque avili par les réflexes inoculés par la machine de propagande impériale ou un malade mental, pourrait mettre fin à sa vie.

Il est impossible de ne pas avoir l’impression que l’empire et l’oligarchie s’efforcent de conduire Chavez vers une impasse, en l’exposant facilement à un coup de feu.

Pour le Venezuela, la victoire ne doit pas se transformer en terrible défaite mais en victoire plus importante encore, afin d’éviter que l’impérialisme ne conduise notre espèce au suicide. Il faut continuer le combat en prenant des risques, mais non en jouant tous les jours à la roulette russe ou à pile ou face. Personne n’échappe aux calculs mathématiques.

Dans de telles circonstances, il vaut mieux utiliser les moyens de communication modernes qui ont transmis au monde entier, en direct, les débats du Sommet.

Fidel Castro Ruz

12 novembre 2007, 16h45.

Messages

  • ce qu’il y a de remarquable c’est le conseil implicite que fait castro à chavez : ne te laisse pas griser, ne te fais pas trop plaisir. Avance pas à pas, produis des accélérations, ne réponds pas aux provocs systématiquement, il est parfois plus efficace de se taire, etc... un vrai stratège, castro, et qui sait de quoi il parle quand il évoque la possibilité d’un assassinat ; celui-ci ne pourrait intervenir que si le prix politique pour ceux qui le commanditent n’est pas trop élevé. La propagande a bien du mal, et pour cause, à faire passer chavez pour un dictateur ; elle essaie aussi et par conséquent, de le faire passer pour un instable, un fantaisiste, quelqu’un de pas crédible et qui peut tourner ubu... ainsi, on pourrait, derrière les discours convenus, laisser entendre qu’il "l’avait bien cherché", que sa disparition brutale était inéluctable, vu sa façon de faire... d’où le conseil de castro, paradoxalement : "tais-toi" Mais pour des raisons qui ne sont pas celles du bourbon, ça va de soi

    sam

  •  OUI ! FIDEL CASTRO RUZ...

    ...EN *bon père des peuples* tu veilles sur tes fils... jusqu’aux meilleurs d’entre-eux !

    ...Et, tu as bien RAISON !

    $$-L’ENNEMI-$$... [*des peuples*]... CELUI $$-À LA BANNIÈRE ÉTOILÉE-$$ ne reculera devant rien pour pérenniser et accentuer son pouvoir SUR LE MONDE ENTIER.

     SOIT VIGILANT... ET... RUZÉ... Ô CASTRO ! *PÈRE REBELLE ET INSOUMIS* !

    RBBR - http://wwwlavie.over-blog.com

  • Fidel a raison sur le danger qui pèse sur Chavez, et plus encore sur la mobilisation, la marche vers la révolution du Venezuela.

    On s’oriente à nouveau vers une épreuve de force au Venezuela. Une course de vitesse semble engagée entre le réarmement des putschistes et l’approfondissement du processus révolutionnaire.

    La solidarité doit s’affirmer haute et claire.

    Cop.

  • Je ne me fais pas de souci pour Chavez, qui est tout le contraire d’un imbécile. Vieux stal borné.

    • Ce n’est plus trop une question d’un leader mais d’une course de vitesse engagée entre le réarmement de la bourgeoisie à la pinochiste et l’approfondissement du mouvement social (prise en main des entreprises et des terres, centralisation, armement,...) , bref la démocratie des travailleurs contre les liberticides .

      Faut pas se duper, jusqu’à maintenant on en était aux escarmouches, l’état demeure en grande partie ce qu’il était et le gué est devant pas derrière.

      Cop.