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FRANCE SOIR . Et si un de ces acheteurs était un pote à villepin ?
Publie le mercredi 12 avril 2006 par Open-Publishing2 commentaires
France Soir doit être fixé sur son sort mercredi, le tribunal de commerce de Lille devant trancher entre un plan de continuation défendu par le groupe russe Moscow News et deux plans de reprise.
Pour les 112 salariés, l’attente a duré près de six mois depuis la mise en redressement judiciaire le 31 octobre. C’est dans leur journal qu’ils ont pris la parole mardi pour soutenir la solution russe.
Mercredi, "le tribunal de commerce de Lille aura fait son choix entre un projet qui licencie plus de 80 personnes, laissant une entreprise exsangue tenter de sortir un journal, et un projet qui conserve l’intégralité des salariés, qui prévoit enfin de renforcer la plus petite rédaction des quotidiens nationaux et de développer de nouveaux produits sous la marque France-Soir
Deux projets semblaient en effet favoris à l’issue de l’audience de vendredi.
D’un côté, l’homme d’affaires Jean-Pierre Brunois et le journaliste Olivier Rey proposent de reprendre 51 salariés, pour faire de France Soir un "tabloid" très populaire.
De l’autre côté, le nouveau propriétaire de France Soir, le groupe de médias russe Moscow News - qui s’est attaché les services de l’ancien rédacteur en chef du Monde 2 François Siegel - souhaite continuer avec l’ensemble des salariés.
"Pour nous, salariés de France Soir, le doute n’est pas permis", dient ces derniers.
Mais le procureur de la République a fait une analyse tout à fait opposée, exprimant ses doutes sur l’origine des fonds apportés par Moscow News. Le parquet avait par ailleurs saisi Tracfin, la cellule de renseignement du ministère des Finances sur le blanchiment d’argent, pour une vérification. Moscow News appartient à l’homme d’affaires à quadruple nationalité (française, israélienne, angolaise, canadienne) Arcadi Gaydamak, qui est sous le coup d’un mandat d’arrêt en France dans le cadre d’une enquête sur un trafic d’armes vers l’Angola, et qui a une dette de 75 millions d’euros auprès du fisc.
Le président du tribunal, Lionel Turlutte, aurait alors comparé sa décision à "un choix entre la morale et l’économie", selon les salariés. Interrogé à Moscou par Libération, M. Gaydamak a affirmé qu’il n’avait pas l’intention de faire de France-Soir "un journal à sensation", mais "un vrai journal d’informations générales, sans penchant politique, comme il était avant" et qu’il allait changer la rédaction en chef.
Un troisième candidat est encore en course, l’homme d’affaires Jean-Raphaël Fernandez. Le tribunal de commerce lui demandait des garanties financières supplémentaires. Mardi, M. Fernandez a affirmé que "depuis le 1er mars, la garantie est là" et qu’il avait "rédigé un nouveau document à ce sujet".
SI UN POTE A VILLEPINPOUVAIT LE RACHETER ..... ENFIN NOTRE PREMIER MINISTRE POURRAIT FAIRE PIECE AU FIGARO DE SARKOZY (sans compter le reste !)
qq A DES INFOS SUR LES ACHETEURS ????
Messages
1. > FRANCE SOIR . Et si un de ces acheteurs était un pote à villepin ? , 12 avril 2006, 14:22
C’EST PLUTOT PARTI POUR ETRE RACHETÉ PAR LE FRANCO-ISRAELIEN GAYDAMAK .
LE FRENCH NEO-CONS SARKOZY SERA BIEN SECONDÉ ! ON L’AIME TELLEMENT DANS LES SPHERES NEO-CONS LIKUD
2. > FRANCE SOIR . Et si un de ces acheteurs était un pote à villepin ? , 12 avril 2006, 14:41
ce journal a vocation à devenir le premier journal populaire français, comme il l’était du temps de Lazareff et après jusqu’en 78. C’est reparti pour France-Soir. Les autres quotidiens n’ont qu’à bien se tenir. Ensuite, l’idée que tel ou tel acheteur serait un pote à Galouzeau de Villepin, alors là, - vous avez des infos ? - on s’en fout complètement.