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Faillite de Dubaï : les banques européennes sont exposées à 93 milliards de dollars !
Publie le samedi 28 novembre 2009 par Open-Publishing1 commentaire
On commence à en savoir un peu plus sur le scandale de Dubaï.
La Banque des règlements internationaux évalue à 93 milliards de dollars l’exposition des banques européennes aux Emirats arabes unis.
1- Les banques britanniques sont exposées de 51 milliards de dollars.
2- A elle-seule, la banque sino-britannique HSBC est exposée de 11,3 milliards de dollars.
3- La banque BNP Paribas est exposée de 1,1 milliard d’euros.
Après le défaut de paiement de Dubaï, les banques européennes peuvent dire adieu à leurs prêts.
Quels seront les prochains pays en défaut de paiement ?
Les prochains défauts de paiement pourraient venir des pays d’Europe de l’Est, mais aussi de la Grèce, de l’Italie, de l’Espagne, ou de l’Irlande.
Lisez cet article :
” La Banque des règlements internationaux évalue pour sa part à 93 milliards de dollars l’exposition des banques européennes aux Emirats arabes unis, dont 51 milliards de dollars pour les établissements britanniques.
En tête figurent la banque sino-britannique HSBC, avec des engagements de 11,3 milliards de dollars, puis Standard Chartered, et Barclays.
Quant à la banque française BNP Paribas, ses prêts dans les Emirats arabes unis atteignaient environ 1,1 milliard d’euros fin 2008.
Mais le problème n’est pas tant celui du niveau d’exposition au risque émirati que le fait de se rendre compte que les banques ont, encore, des créances potentiellement “pourries”. Bref, que le ménage dans la finance mondiale n’est pas fini.
Certains investisseurs estiment que Dubaï est peut-être “le signe avant-coureur de problèmes de dette d’autres pays”, alerte Thomas Della Casa, responsable de la recherche chez Man Investment, un hedge fund suisse.
Les investisseurs regardent tout particulièrement la situation des pays d’Europe de l’Est mais aussi de la Grèce, de l’Italie, de l’Espagne, ou de l’Irlande. Leur niveau d’endettement rapporté au produit intérieur brut, est, selon M. Della Casa, “à la limite du supportable”. Car la reprise économique ne sera pas suffisante pour permettre à ces Etats de se renflouer naturellement. La croissance à venir sera molle.
Aux Etats-Unis, la banque centrale (Fed) a d’ailleurs confirmé, le 24 novembre, que le rétablissement serait lent. En témoigne la révision à la baisse de la croissance américaine pour le troisième trimestre, à 2,8 % en rythme annuel, contre 3,5 % précédemment.
“Tout le monde pense que l’on est sauvé, mais il y aura sur les marchés des reality check ( tests-vérité) au cours des prochains trimestres”, prévient M. Della Casa.
Messages
1. Faillite de Dubaï : les banques européennes sont exposées à 93 milliards de dollars !, 29 novembre 2009, 10:45
L’effert Domino est en cours, et la reprise est nulle :
La situation du crédit "critique" en Allemagne, selon Merkel
BERLIN - La chancelière allemande Angela Merkel a qualifié samedi de "critique" la situation du crédit et appelé les banques à faire plus pour aider à financer les entreprises.
"Nous sommes dans une situation critique" en ce qui concerne le financement des grandes et moyennes entreprises, a affirmé Mme Merkel dans son message vidéo hebdomadaire diffusé sur internet.
La chancelière a indiqué qu’elle aborderait le sujet mercredi lors d’une réunion sur la situation économique avec des représentants des institutions financières, des syndicats, et des experts.
Les banques doivent se comporter de façon raisonnable, a affirmé Mme Merkel, mais "elles ont également des devoirs envers l’ensemble de la société en tant que responsables économiques".
"C’est pourquoi nous dirons très clairement que nous exigeons que les institutions financières remplissent leurs devoirs", a ajouté la chancelière.
Elle a également fait savoir que son gouvernement allait nommer un "médiateur" national responsable pour le crédit, chargé d’aider les entreprises à obtenir des financements bancaires, et elle a exprimé le souhait que les 16 Etats régionaux fassent de même.
"La crise n’est pas finie", a encore souligné Mme Merkel, qui a toutefois estimé que le recul du PIB ne serait cette année que de "quatre à cinq pourcent" comparé à une prévision en début d’année de -6%.
Selon le magazine Spiegel, à paraître lundi, le gouvernement fédéral serait prêt à garantir pour 10 milliards d’euros des créances de banques, ce qui leur permettrait de générer un nouveau volume de crédits de l’ordre de 100 milliards d’euros à un moment où la pénurie d’argent fait craindre pour la reprise, déjà fragile, de l’économie.
Le financement gouvernemental proviendrait du "Deutschlandfonds", un fonds établi pour lutter contre la crise, et viendrait s’ajouter à deux programmes de relance conjoncturelle et à un programme de stabilisation bancaire déjà mis en place par Berlin depuis un an.
Par ailleurs, la Bundesbank vient d’avertir que les banques allemandes pourraient avoir à déprécier encore jusqu’à 90 milliards d’euros d’ici fin 2010 en raison de la crise.
Le plus grand risque porte sur les crédits, alors que les clients, entreprises ou particuliers, ont davantage de difficultés à rembourser leurs emprunts en raison de la récession, souligne le Bundesbank dans son dernier rapport annuel sur la stabilité du système financier allemand.
La reprise récente des marchés financiers et le redressement des comptes affiché par de nombreuses banques, en particulier le numéro un du pays Deutsche Bank, ne signifient pas que la crise financière est à ranger au placard, a également averti la banque centrale allemande.
28 novembre 2009 14h51
http://www.romandie.com/infos/news2/091128135131.w7fr0z2l.asp