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"Faites "couler" le dollar et pour moi ça sera comme un bain de jouvence".

Publie le jeudi 4 octobre 2007 par Open-Publishing
8 commentaires

par CSP

Diffusion autorisée et même encouragée
Merci de mentionner le sources

http://www.gold-eagle.com/editorial...


La proposition d’une bourse iranienne du pétrole :

"Le projet d’une bourse iranienne du pétrole accélérerait la chute de
l’empire américain".

par Krassimir Petrov, Ph.D.

1) L’économie des Empires

19 janvier 2006 - Un « état-nation » taxe ses propres citoyens, tandis
qu’un empire taxe d’autres « états-nations ». L’histoire des empires, du
grec au romain, de l’ottoman au britannique, nous enseigne que la
base économique de tout empire est la taxation d’autres nations. La
capacité impériale de taxer s’est toujours accompagnée d’une économie
plus efficace et plus puissante, et comme conséquence, une puissance
militaire plus efficace et plus puissante. Tandis qu’une partie du
prélèvement était affectée à l’amélioration du niveau de vie de
l’empire, une autre partie était affectée au maintien de la
domination militaire nécessaire pour pouvoir prélever les taxes.

Historiquement, la taxation des états sujets a pris différentes
formes – généralement sous la forme des métaux or ou argent, là où
ils servaient de monnaie, mais aussi sous forme d’esclaves, de
soldats, de récoltes, de bétail, ou autres ressources agricoles et
naturelles, et tous les biens exigés par l’empire que l’ « état-sujet »
pouvait fournir. Historiquement, la taxation impériale s’est toujours
exercée d’une manière directe : l’ « état-sujet » remettait ses biens
directement à l’Empire.

Pour la première fois dans l’histoire, au vingtième siècle, les Etats-
Unis ont pu taxer le monde entier d’une manière indirecte, par
l’intermédiaire de l’inflation. Ils n’ont pas mis en place un
prélèvement direct, comme tous les empires qui les ont précédés, mais
ont distribué leur propre devise, le dollar US, aux autres nations en
échange de biens avec comme conséquence prévue une inflation et une
dévaluation de ces dollars qui étaient ensuite récupérés en échange
d’une quantité inférieure de biens – la différence constituant la
taxe impériale US. Voici comment ils ont procédé.

Au début du vingtième siècle, l’économie US a commencé à dominer
l’économie mondiale. Le Dollar US était indexé sur l’or et par
conséquence sa valeur ne connaissait pas de fluctuations, puisqu’elle
correspondait toujours à la même quantité d’or. La Grande Dépression,
précédée par une inflation entre 1921 et 1929 et l’explosion des
déficits budgétaires, a provoqué une nette augmentation de la
quantité de monnaie en circulation, rendant ainsi impossible
l’indexation du dollar sur l’or. Ce qui amena Roosevelt en 1932 à
supprimer l’indexation du dollar sur l’or. Jusqu’à là, les Etats-Unis
dominaient le monde, mais uniquement d’un point de vue économique.
Ils n’étaient pas encore un empire. En distribuant des dollars
convertibles en or, des dollars à valeur constante, les Etats-Unis ne
pouvaient tirer des bénéfices économiques de leurs échanges avec
d’autres pays.

D’un point de vue économique, l’Empire Américain est née en 1945 avec
(les accords de) Bretton Woods. Le dollar US n’était pas totalement
convertible en or, mais était encore convertible en or uniquement
pour les gouvernements étrangers. Le dollar devint ainsi la monnaie
de réserve du monde. Ceci fut rendu possible parce que, pendant la
deuxième guerre mondiale, les Etats-Unis avaient fourni des biens à
ses alliés en exigeant de l’or en guise de paiement. Les Etats-Unis
ont ainsi accumulé une bonne partie de l’or mondial.

La constitution d’un empire n’aurait pas été possible si, après les
accords de Bretton Woods, la quantité de dollars en circulation avait
été limitée à celle de l’or disponible, afin de pouvoir garantir la
parité. Mais la politique « du beurre et des canons » des années 60
était une politique impériale : Le volume des dollars fut sans cesse
accru pour financer la guerre du Vietnam en même temps que le projet
de Grande Société du président Lyndon B. Johnson. La plupart de ces
dollars étaient mis en circulation à l’étranger en échange de biens
et n’étaient pas rachetés pour la même valeur. L’augmentation des
quantités de dollars détenus par des étrangers, alimentée par les
déficits US endémiques, équivaut à une taxe : la taxe classique « par
l’inflation » qu’un pays impose à ses propres citoyens, mais cette
fois-ci imposée par les Etats-Unis au reste du monde.

En 1970-71, lorsque les pays étrangers demandèrent le remboursement
de leurs dollars en échange d’or, le gouvernement des Etats-Unis fit
faux bond, le 15 août 1971. Alors que l’histoire officielle raconte
la « suppression de la parité entre le dollar et l’or », il
s’agissait en réalité d’un refus de payer, de rembourser en or, ce
qui revient à un acte de mise en faillite de la part du gouvernement
des Etats-Unis. C’est ainsi que les Etats-Unis se déclarèrent Empire.
Ils avaient accaparé d’énormes quantités de biens du reste du monde,
sans intention ou capacité de les payer, et le monde ne pouvait que
constater son impuissance.

A partir de ce moment, pour maintenir l’Empire Américain et continuer
à taxer le reste du monde, les Etats-Unis devaient obliger le reste
du monde à continuer d’accepter, en échange de biens, les dollars qui
se dévaluaient en permanence. Le reste du monde devait ainsi
accumuler de plus en plus de dollars dévalués. Pour qu’ils continuent
d’accumuler tous ces dollars, il fallait trouver et donner au monde
une raison économique de posséder tant de dollars. Cette raison fût
le pétrole.

En 1971, lorsqu’il devint évident que le gouvernement US était
incapable de racheter ses dollars avec de l’or, un accord avec
l’Arabie Saoudite fut instauré en 1972-73 : les Etats-Unis soutenaient
le règne de la Maison des Saoud qui, en échange, n’accepterait que le
dollar US comme monnaie de paiement pour leur pétrole. Le reste de
l’OPEC suivit. Le monde était donc contraint d’acheter en dollars le
pétrole aux pays arabes et devait donc posséder des dollars pour
pouvoir payer. Et parce que la demande de pétrole dans le monde était
sans cesse croissante, la demande de dollars ne pouvait
qu’augmenter. Si les dollars ne pouvaient plus être échangés pour de
l’or, ils pouvaient désormais être échangés pour du pétrole.

L’idée derrière cet accord était de faire en sorte que le dollar soit
désormais soutenu par le pétrole. Et tant que cette situation
perdurait, le monde devait accumuler de plus en plus de dollars,
parce qu’il leur fallait ces dollars pour acheter ce pétrole. Tant
que le dollar restait le seul moyen de paiement du pétrole, sa
domination était garantie et l’Empire Américain pouvait continuer à
taxer le reste du monde. Si le dollar, pour une raison ou une autre,
devait perdre le soutien du pétrole, l’Empire Américain cesserait
d’exister. Ainsi, la survie de l’Empire dépend de la vente du pétrole
en dollars. Cela implique aussi que les réserves de pétrole soient
situées dans des pays trop faibles politiquement ou militairement
pour demander le paiement du pétrole dans une autre devise. Si
quelqu’un demandait à être payé autrement qu’en dollars, il fallait
le convaincre, par des pressions militaires ou économiques, de
changer d’avis.

Un qui a effectivement demandé des Euros en échange de son pétrole
fût Saddam Hussein, en 2000. D’abord il fut l’objet de risées.
Ensuite on a tenté de l’ignorer. Enfin, lorsqu’il devint évident
qu’il ne plaisantait pas, on exerça des pressions politiques pour lui
faire changer d’avis. Lorsque d’autres pays, comme l’Iran, voulaient
être payés en d’autres devises, notamment en euros et yens, le danger
pour le dollar devint évident, et une opération punitive fut
organisée. La guerre de Bush en Irak n’a rien à voir avec les armes
nucléaires de Saddam, ni la défense des droits de l’homme, ni la
démocratie, ni même le contrôle des puits de pétrole ; il s’agit de
défendre le dollar, c’est-à-dire l’Empire Américain. Il s’agit de
donner une leçon à tous ceux qui seraient tentés de demander à être
payés autrement qu’en dollars.

Nombreux sont ceux qui ont critiqué Bush pour avoir mené une guerre
en Irak dans le but de prendre le contrôle des puits de pétrole.
Cependant, ils n’expliquent pas pourquoi Bush voudrait prendre le
contrôle de ces puits – il aurait pu se contenter d’imprimer des
billets pour rien et acheter tout le pétrole dont il avait besoin. Il
devait donc y avoir une autre raison pour envahir l’Irak.

L’histoire nous enseigne qu’un empire doit entrer en guerre pour une
de ces deux raisons : (1) pour se défendre ou (2) pour tirer profit
d’une guerre ; dans le cas contraire, comme le démontre Paul Kennedy
dans son magistral « The Rise and Fall of the Great Powers », un
éparpillement excessif de ses forces militaires drainerait ses
ressources économiques et précipiterait sa chute. D’un point de vue
économique, pour qu’un Empire puisse déclencher et mener une guerre,
les bénéfices tirées doivent surpasser le coût militaire et social.
Les bénéfices tirés des puits Irakiens ne compensent pas les coûts
militaires à long terme. Bush est donc entré en Irak pour défendre
son Empire. Et ceci est confirmé par le fait que deux mois après
l’invasion de l’Irak par les Etats-Unis, le programme Nourriture
contre Pétrole fut interrompu, les comptes bancaires Irakiens en
euros furent convertis en dollars, et le pétrole fut de nouveau vendu
exclusivement en dollars US. Il n’était plus possible d’acheter du
pétrole à l’Irak avec des euros. La suprématie globale du dollar fut
restaurée de nouveau. Bush descendit victorieusement d’un avion de
combat et déclara que la mission était accomplie – entendez par là
qu’il avait réussi à défendre le dollar US, donc l’Empire Américain.

2) une bourse iranienne du Pétrole Iranienne

Le gouvernement iranien a finalement mis au point l’ultime arme « 
nucléaire » qui pourrait rapidement détruire le système financier qui
soutient l’Empire Américain. L’arme d’une bourse que l’Iran a prévu
d’ouvrir en mars 2006. Elle sera basée sur un mécanisme de négoce de
pétrole en euros. En termes économiques, la danger pour le dollar est
bien plus grand que celui représenté naguère par Saddam, parce que
cela permettrait à n’importe qui, désireux d’acheter ou de vendre du
pétrole en euros, de court-circuiter complètement le dollar. Dans ce
cas, il s est probable que pratiquement tout le monde adopterait avec
enthousiasme l’euro comme monnaie de paiement du pétrole.

Les européens n’auraient plus à acheter ou vendre des dollars pour
payer le pétrole, et pourraient payer avec leur propre devise.
L’adoption de l’euro pour payer le pétrole donnerait à la monnaie
européenne un statut de devise de réserve au détriment de celle des
Etats-Unis.

Les Chinois et les Japonais seraient particulièrement heureux
d’adopter cette nouvelle monnaie d’échange pour le pétrole, parce que
cela leur permettrait de réduire considérablement leurs énormes
réserves de dollars et de diversifier avec des euros, se protégeant
ainsi des dévaluations successives du dollar. Ils pourraient décider
de garder une petite partie de leurs dollars et de carrément se
débarrasser d’une autre partie. Une partie serait gardée pour régler
quelques futurs achats en dollars, mais leurs réserves seraient
désormais constituées en euros.

Les Russes ont un grand intérêt à adopter l’euro – la majeure partie
de leurs échanges s’effectuent avec les pays européens, les pays
exportateurs de pétrole, avec la Chine et avec le Japon. L’adoption
de l’euro faciliterait d’emblée les échanges avec les deux premiers
blocs, et facilitera à terme les échanges avec la Chine et le Japon.
De plus, il semblerait que les Russes détestent posséder des dollars
qui se dévaluent, car ils viennent de se convertir à la religion de
l’or. Les Russes ont aussi ranimé leur nationalisme et ils ne
seraient que trop heureux d’adopter l’euro si cela pouvait donner un
coup de poignard dans le dos des étasuniens, et c’est avec un sourire
aux lèvres qu’ils observeraient les étasuniens perdre leur sang.

Les pays arabes exportateurs de pétrole, face à leurs montagnes de
dollars dévalués, adopteraient l’euro avec enthousiasme afin de
diversifier leurs. Comme les Russes, leurs échanges s’effectuent
principalement avec les pays européens, et ils préféreraient la
devise européenne, plus stable. Sans parler du djihad contre l’ennemi
infidèle.

Seuls les Britanniques se trouveraient entre le marteau et l’enclume.
Ils ont toujours eu un partenariat privilégié avec les Etats-Unis,
mais ont toujours subi une attraction naturelle vers l’Europe.
Jusqu’à présent, ils ont eu de nombreuses raisons pour rester aux
côtés du vainqueur. Néanmoins, quand ils assisteront à la chute de
leur vieil allié, se tiendront-ils toujours fermement à ses côtés ou
délivreront-ils le coup de grâce ? Il ne faut cependant pas oublier
que les deux principales places boursières de pétrole dans le monde
sont le NYMEX de New York et l’« International Petroleum Exchange »,
(IPE) à Londres et les deux sont contrôlés par les Etats-unis. Il
semblerait donc plus probable que les Britanniques devront couler
avec le navire ou alors se tirer une balle dans le pied en portant
atteinte aux intérêts de leur propre IPE. Il faut noter ici qu’au
delà de toute la rhétorique autour du maintien de la livre sterling,
il est très probable que les Britanniques n’ont pas adopté l’euro
principalement parce que les étasuniens ont fait pression. Dans le
cas contraire, l’IPE aurait basculé vers l’euro, portant ainsi un
coup mortel à leur partenaire stratégique.

En tout état de cause, et quelque soit la décision britannique, si
la bourse iranienne du pétrole devait voir le jour, les entités qui
comptent – les Européens, les Chinois, les Japonais, les Russes et
les Arabes – adopteront avec enthousiasme l’euro, scellant ainsi le
destin du dollar. Chose que les Etats-Unis ne peuvent se permettre et
ils recourront, si nécessaire, à toute une série de stratégies pour
déstabiliser ou interrompre les opérations de la bourse iranienne :

 Le sabotage - par un virus informatique, une attaque contre le
réseau, les communications ou un serveur, par différentes failles de
sécurité ou une attaque de type 11 septembre contre le site
principal et les sites de secours.

 Un coup d’état - de loin la meilleure option à long terme pour les
Etats-Unis.

 Une négociation acceptable des conditions et des restrictions –
autre excellente solution pour les Etats-Unis. Bien sûr, le coup
d’état est nettement préférable pour les Etats-Unis car cela
garantirait une neutralisation totale de la bourse qui ne
représenterait plus une menace pour leurs intérêts. Cependant, si le
coup d’état ou le sabotage échouent, alors la négociation devient à
l’évidence la meilleure solution de rechange.

 Une résolution de guerre à l’ONU - difficile à obtenir étant donné
les intérêts en jeu chez les états membres du Conseil de Sécurité.
Mais tout le discours fébrile autour d’un développent d’armes
nucléaires en Iran est clairement destiné à préparer une telle
éventualité.

 Une Frappe Nucléaire Unilatérale - un choix stratégique terrible
pour toutes les raisons liées à l’éventualité suivante : la Guerre
Totale Unilatérale. Les Etats-Unis feront probablement appel à Israël
pour mener ce sale boulot.

 Une Guerre Totale Unilatérale - à l’évidence, la plus mauvaise des
solutions. D’abord, les ressources militaires US ont déjà été
entamées par deux guerres. Ensuite, les Etats-Unis dégraderont encore
plus leurs relations avec d’autres nations importantes.
Troisièmement, les grands pays possesseurs de dollars pourraient
riposter en se débarrassant discrètement de leurs montagnes de
billets verts et empêcher ainsi les Etats-Unis de financer leurs
nouveaux projets militaires. Enfin, l’Iran a des alliances
stratégiques avec de puissantes nations, ce qui pourrait les
entraîner dans la guerre ; l’Iran a une telle alliance avec la Chine,
l’Inde, et la Russie, connue sous le nom de « Groupe de Coopération de
Shanghai », ou « Coop de Shanghai », et un pacte avec la Syrie.

Quelque soit le choix, d’un point de vue purement économique, si la
Bourse iranienne de pétrole devait prendre son envol, elle serait
adoptée par de grandes puissances économiques et précipiterait la
chute du dollar. La chute du dollar accélérerait l’inflation aux
Etats-Unis et ferait monter les taux d’intérêts US. A ce stade, la
Fed (banque centrale US – NDT) se retrouverait à devoir choisir entre
Charybde et Scylla – entre la déflation et l’hyperinflation – et
serait rapidement obligée de prendre soit sa « médecine habituelle »,
de ralentir l’inflation en augmentant les taux d’intérêt, provoquant
ainsi une dépression économique majeure, un effondrement de
l’immobilier, un implosion des valeurs boursières et un effondrement
financier total, ou bien de choisir une voie de sortie « à la
Weimar » par l’inflation, ce qui écornera les rendements des
placements à long terme, fera décoller les hélicos, noiera le
système financier sous des tonnes de liquidités, mettra fin aux fonds
d’investissement à long terme et provoquera l’hyperinflation de
l’économie.

La théorie autrichienne sur la monnaie, le crédit et les cycles nous
enseigne qu’il n’y a rien entre Charybde et Scylla. Tôt ou tard, le
système monétaire devra basculer d’un côté ou de l’autre, obligeant
la Fed. à faire un choix. Il ne fait aucun doute que le commandant en
chef Ben Bernanke, grand connaisseur de la Grande Dépression et fin pilote d’hélicoptère Black Hawk, choisira l’inflation.

Ben Bernanke, inconscient de la "Grande Dépression" telle qu’elle
est analysée par Rothbard, a néanmoins retenu les leçons sur le
pouvoir destructeur de la déflation.

Le Maestro lui a enseigné que la
panacée à tout problème financier, dans tous les cas, c’est
l’inflation. Il a même enseigné aux japonais sa méthode originale
pour lutter contre la déflation. Comme son mentor, il a rêvé de
livrer une bataille au sein d’un hiver de Kondratieff. Pour éviter la
déflation, il fera appel à la planche à billets, il fera décoller les
hélicoptères des quelques 800 bases étasuniennes à l’étranger et, si
nécessaire, il monétisera tout ce qui lui tombera sous la main. Son
œuvre ultime sera la destruction par hyper-inflation de la devise
étasunienne. Et de ses cendres renaîtra la nouvelle devise de réserve
du monde, cette relique barbare qu’on appelle l’or.

(FIN)

About the Author : Krassimir Petrov has
received his Ph. D. in economics from the Ohio State University and
currently teaches Macroeconomics, International Finance, and
Econometrics at the American University in Bulgaria. He is looking
for a career in Dubai or the U. A. E.

Deux autres ouvrages, (En Anglais), à lire si on s’intéresse.

http://www.ratical.org/ratville/CAH...

http://globalresearch.ca/articles/C...

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Même si cette analyse peut sembler réductrice par le fait qu’elle n’intègre uniquement que des valeurs et notions économiques, ou par sa conclusion sur les "valeurs" quipeuvent ressortir de la fin de l’histoire, on peut voir, plus d’un an après qu’elle ait été faite, une stricte corrélation entre les événements et le déroulé du raisonnement.
Elle a de plus le mérite d’en revenir aux fondamentaux qui dirigent les fauteurs de guerre, sans tomber dans la pleurnicherie ou la stratégie de la peur.

G.L.

Messages

  • Accords de << Bretton Woods >> signés en 1944, et le monde tourne ainsi depuis avec un dollar ($) malade de plus en plus.

    • La convertibilité du dollar en or fut abandonnée le 15 août 1971 unilatéralement par les États-Unis. Après une période intermédiaire, où l’on tenta de maintenir tant bien que mal des parités fixes, le système des changes flottants fut mis en place le 19 mars 1973, ce qui fut entériné par les accords de la Jamaïque, en janvier 1976. (voir sur wikipédia)

      Jacques POTIER

  • A lire avec attention...

    Merci pour cette analyse et la fiction qui suit.

    Le seul hic c’est qu’aujourd’hui acheter le pétrole en $, permet aux acheteurs que nous sommes, de déprécier le prix du pétrole. Ce qui rend aujourd’hui le dollar indéboulonnable. Et les US peuvent continuer à pomper les valeurs marchandes dans tous les pays du monde selon le principe exprimé au début de l’article.

    Jacques POTIER

  • IL EST QUESTION D’UNE NOUVELLE MONNAIE : L’AMERO

    QUI SERAIT SUR LE POINT D’ETRE DIFFUSEE...

    Auriez-vous des informations à ce sujet ?

    Michèle

    • Il me semble que la proposition d’une nouvelle monnaie concernerait le Canada, le Mexique et les USA.

      Pas de quoi fouetter un chat.

      Mais de redoutables problèmes d’intégration qui feraient suite à ceux rencontrés par leur marché commun nord américain.

      La baisse du dollar américain pose de sérieux problèmes à l’économie canadienne qui est essentiellement tournée vers les USA. Une monnaie commune pourrait les tenter afin de n’avoir pas un partenaire économique sur-puissant dévaluant en permanence.

      De l’autre côté, le Mexique, on voit mal l’établissement d’une monnaie commune sans l’ouverture des frontières aux travailleurs de ces trois états. Tout cela serait très explosif.

      Enfin la sur-puissance de l’économie US rend difficile de concevoir qu’on crée une monnaie pour une petite augmentation de surface économique. Enfin, tout est possible....

      Le + simple serait plutôt de transformer directement le dollar US en monnaie commune des trois états. Dans un cas comme dans l’autre, ça serait explosif, les états étant très différents.

      Nouvelle monnaie commune (l’améro) ou dollar étendu au Mexique et au Canada , il y a encore des états ailleurs qui vont essayer de transformer leurs réserves de dollars en d’autres devises, comme vient de la faire le Vietnam (c’est peu, de l’ordre de 40 milliards de dollars, mais extraordinairement symbolique pour un pays qu’on allait croire re-dollarisé après l’après-guerre), cette annonce vient après un petit ruisseau transformé maintenant en rivière de pays qui essayent en douceur de se débarrasser de leurs dollars. L’affaire n’est plus marginale et devient maintenant une question de fond, la planche à billets américaine étant très imbriquée dans la prospérité US.

      Copas

    • Et ici l’exposé du pour ou du contre sur un site du gouvernement canadien. Du temps où le dollar était en pleine forme et où le dollar canadien ne frôlait pas la parité avec le dollar US.

      Adieu canada.... ;

      http://dsp-psd.pwgsc.gc.ca/Collection-R/LoPBdP/EB/prb999-f.htm

      Cop

  • "L’arme d’une bourse que l’Iran a prévu d’ouvrir en mars 2006. Elle sera basée sur un mécanisme de négoce de pétrole en euros. "

    l’ont-ils fait ??