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Faurecia : la direction de l’usine de Saint-Nicolas invitée au dialogue social depuis ce matin
Publie le lundi 28 juin 2010 par Open-Publishing1 commentaire

Depuis ce matin, le personnel gréviste de Faurecia, sous-traitant automobile, bloque totalement l’accès de l’usine de Saint-Nicolas-de-Redon. Des chaînes entravent, depuis 4 h 30, les grilles de l’entrée du parking de l’usine. Le directeur, Jean-Philippe Coisnard, et deux cadres, le directeur de la production et le directeur technique, étaient déjà rentrés. Et il ne semble pas que les salariés comptent les laisser sortir.
Dans un communiqué, la direction de Faurecia dénonce, cet après-midi, cette séquestration : « Une action illégale. Le personnel gréviste doit mettre fin sans délai à cette situation inacceptable. » La direction rappelle que, depuis le début du conflit, elle a proposé, « à quatre reprises, et sans succès, aux partenaires sociaux de reprendre les négociations. » Dans le collimateur des salariés, l’annonce de transferts d’outils de production avant la fermeture de l’usine, prévue dans un an. Ils réclament « un maintien total des effectifs jusqu’à la fermeture et une prime de 10 000 € pour reprendre le travail. »
À 13 h, aujourd’hui, la direction a de nouvel appelé le personnel gréviste à « mettre un terme sans délai à cette séquestration, à lever l’obstruction faite à la libre entrée et sortie des personnes et des biens et à reprendre les négociations ». Sans succès.
Messages
1. Faurecia : la direction de l’usine de Saint-Nicolas invitée au dialogue social depuis ce matin , 28 juin 2010, 22:19
Une trentaine de salariés convoqués devant la justice par la direction
C’est l’impasse à l’usine du sous-traitant automobile Faurecia de Saint-Nicolas-de-Redon. En fin de journées, les trois cadres séquestrés à l’intérieur de l’usine sont venus discuter avec les grévistes. Chacun reste campé sur ses positions. Par contre, insiste Lilian Brunet, délégué CGT, « la grille est ouverte, ils peuvent s’en aller s’ils le souhaitent ». Mais les discussions risquent de s’envenimer. Dans l’après-midi, une trentaine de grévistes ont reçu, à leur domicile, la visite d’un huissier de justice. Il venait déposer une convocation en justice devant le tribunal de grande instance de Saint-Nazaire, demain, à 10 h. La réaction de Faurecia au durcissement du mouvement de grève.