Fort du soutien international Zelaya compte rentrer jeudi dans son pays

Manuel Zelaya, le président légitime du Honduras, expulsé de son pays par les putschistes, a dit qu’il retournera à Tegucigalpa, capitale du Honduras, à partir des États-Unis, où il se rendra demain pour participer à une séance de l’Assemblée Générale de l’ONU à New York, et l’autre de l’OEA à Washington, et a demandé au titulaire de cet organisme, José Michel Insulza, et aux différents présidents de vouloir l’accompagner.

Pendant ce temps, l’éteau international se serrait autour du nouveau mandataire usurpateur, Robert Micheletti, dont la légitimité n’a été reconnue par aucun pays, et les premiers affrontements se produisaient entre la police et les sympathisants de Zelaya dans les environs de la Maison Présidentielle.

Des policiers félons aux ordres des putschistes ont lancé des gaz lacrymogènes contre les centaines de manifestants qui exigeaient le retour du président Zelaya élu démocratiquement.

Les forces fascistes, appuyés par deux hélicoptères, auraient délogé quelques barricades que les manifestants avaient dressées et ont arrêté un nombre indéterminé de personnes que les organisations sociales estiment à une trentaine.