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France Inter contre la CGT ou la voix des puissants et des benêts en appui !

par via CD

Publie le dimanche 15 juin 2014 par via CD - Open-Publishing
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France Inter contre la CGT ou la voix des puissants et des benêts suppôts des puissants.

Ecoutez France Inter vous parler des cheminots et de leur grève, ou des intermittents. Vous ferez une curieuse observation lexicale : pour France-Inter il y a d’un côté « les syndicats » (c’est à dire le CNPF et la CFDT) qui ont signé le protocole d’accord concernant les intermittents et précaires et de l’autre… les intermittents eux-mêmes et … la CGT. Ou pour la SNCF, il y a d’un côté le ministre et "les syndicats", de l’autre La CGT, SUD ... et les cheminots...

Vous ne comprenez pas bien la logique ? Elle est pourtant simple : « les syndicats » pour France-Inter ce sont ceux qui signent les accords du patronat et veulent la réforme, « pour qu’en France on arrête de faire autrement que partout ailleurs »… Ceux qui combattent la réforme, c’est autre chose, c’est « la CGT » .

Pourquoi me direz vous « les intermittents » s’opposent-ils « aux syndicats » et sont-ils acoquinés à cet être étrange, la CGT ?Pourquoi les cheminots suivent-ils "les syndicats majoritaires" et non "la majorité des syndicats", qui est, elle, raisonnable et fait confiance au gouvernement ?

C’est que malheureusement « les syndicats », quoi que « plusieurs » a avoir signé (tellement plusieurs que l’accord peut légalement être validé par le ministre de Valls et Hollande) sont « minoritaires »… La CGT s’oppose « seule », mais … majoritaire…

Il y a décidément quelque chose qui ne va pas dans le langage de France-Inter…

Sa logique est vraiment trop éloignée de la réalité sociale.

Au point de n’appeler « syndicats » que les organisations qui accompagnent l’ordre patronal et gouvernemental en bons « partenaires ».

Et voilà t’il pas que c’est le temps des festivals.

Avignon, Aix-en-Provence, les Vieilles Charrues.

Les hôtels sont réservés, les campings aussi.Les restos ont rempli les congelos. Monoprix a refait ses rayons. Le syndicat des Côtes-du-Rhône a dessiné une étiquette pour la cuvée spéciale. Les vitrines de dégriffés sont panelées : "SOLDES, SALE, DISCONTO"), le moindre garage avec un robinet d’eau froide a été loué à prix d’or à une compagnie de néo-beatniks.

La Sncf était prête, comme elle est prête d’habitude… mais un contre temps, « la CGT », fait craindre « une paralysie » voire une « prise en otage »…

Heureusement Hollande croit qu’on le prendra pour Jaurès et proclame, altier, « qu’il faut savoir terminer » une grève… (2) et France-Inter nous serine « que les usagers ne comprennent pas les raisons de cette grève » (ce qui est une manière de ne pas nous informer sur ces raisons précisément...).

Qu’à cela ne tienne on voyagera autrement. De toutes façons à combien de voyages en TGV renonçons chaque année en raison des tarifs démentiels pratiqués par la SNCF. Tous les usagers victimes du racket des tarifs Lille-Paris savent de quoi je parle…

Mais là-bas, que se passera-t-il ? Et si la CGT et les intermittents allaient gâter la fête ? Sans compter que c’est au Sud, qui ressemble fort à SUD… autre syndicat que France-Inter ne répertorie pas dans sa liste de « syndicats » (où il n’y a que la CFDT, le CNPF, la CGPME, et, parfois, les Autonomes.)

Cette crainte, « et si la CGT et les intermittents allaient gâter la fête », menace « nos » festivals. …

http://blogs.mediapart.fr/blog/olchantraine/150614/cgt-l-acronyme-des-empecheurs-de-de-quoi-au-fait?

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