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GARDES A VUE : manif à St-Pons (34)

Publie le mardi 8 septembre 2009 par Open-Publishing
7 commentaires

de PCF de Béziers

Notre camarade Pierre Blondeau de la cellule PCF Jacques Roux, section PCF de Béziers ( photo Midi libre)

La section du PCF de Béziers, suite aux GARDES À VUE à l’encontre de communistes et autres démocrates de St Pons de Thomières et des environs, appelle au

RASSEMBLEMENT de SOUTIEN et de PROTESTATION
mercredi 9 septembre à 11 heures devant la Mairie de St Pons (34)

rendez vous (co-voiturage) à 9 heures 45 parking de la Cave coopérative de Béziers (av. d’Oc)

Emoi dans l’Hérault après les interpellations dans l’enquête sur les menaces avec balles

de Isabelle Mandraud

Les onze hommes interpellés le 3 septembre dans l’Hérault dans le cadre de l’enquête sur les lettres de menace accompagnées de balles de 9 mm envoyées à des personnalités politiques, dont Nicolas Sarkozy, et placés en garde à vue pour dix d’entre eux, ont tous été remis en liberté. Le dernier, Pierre Blondeau, déjà entendu une première fois par la police au mois d’août, est sorti samedi 5 septembre dans la soirée. La police soupçonnait cet ancien militaire, qui tient une librairie-bureau de tabac dans le village de Saint-Pons-de-Thomières et dirige la section locale du PCF, d’être l’auteur d’une trentaine de courriers anonymes et menaçants, signés "cellule 34", tous postés du département de l’Hérault. Il est aussi le principal rédacteur d’un petit journal local militant, La Commune, et fait partie des membres de l’association Hurlevent, créée en mars 2008 pour s’opposer au projet d’implantation d’éoliennes.

D’autres membres de cette association, dont son président, Marcel Caron, principal de collège à la retraite, ont fait partie des personnes arrêtées dans plusieurs villages proches de Béziers. Mais les enquêteurs n’ont pas trouvé ce qu’ils cherchaient. "Rien qui permette l’identification du corbeau", concède le parquet de Paris.

Dans ce coin rural du département de l’Hérault, au coeur du parc régional du Haut-Languedoc, la stupéfaction a désormais fait place à la colère, car les perquisitions se sont succédé ces derniers jours. "Il y a en eu un nombre incalculable, proteste Dimitri Makrygiannis, secrétaire d’Hurlevent. A tel point que les gens se sont mis à avoir peur à chaque fois qu’une voiture s’arrêtait devant chez eux à 6 heures. La police ne va pas visiter tout le 18e arrondissement de Paris quand elle tombe sur un trafic de drogue !" Tous ceux qui côtoyaient Pierre Blondeau ont eu droit à la visite des enquêteurs et ont été perquisitionnés, notaire de Saint-Pons compris.

Joint par téléphone, un habitant de Riol, autre village tout proche, témoigne aussi, sous le couvert de l’anonymat, d’une présence policière massive. "On les voyait passer et repasser en voiture, dit-il. C’était pas discret d’ailleurs et ça finissait par nous agacer." Beaucoup s’étonnent du fait que les militants associatifs aient été particulièrement concernés par les recherches des policiers. "Notez bien qu’ils ne nous ont jamais parlé de politique", souligne l’un d’eux.

Résidant à Premian, autre village alentour, Marcel Caron, placé en garde à vue et relâché samedi en début de soirée, raconte : "Jeudi matin, ils ont fondu sur l’arrière-pays avec 50 voitures, et se sont mis à perquisitionner partout. Un seul a résisté parce qu’il connaît le droit, un militant de la Confédération paysanne. Moi, ça a duré 6 heures la perquisition chez moi, puis ils nous ont emmenés à Montpellier, menottés dans le dos. C’était assez intimidant."

Lors de l’opération, M. Caron assure avoir entendu un policier dire : "il nous faut des résultats, alors on tape dans le tas". Selon lui, les enquêteurs ont déclenché ce coup de filet sur la foi d’une expertise graphologique qui aurait trouvé des "similitudes" avec l’écriture de Pierre Blondeau. "Ils m’ont posé beaucoup de questions, poursuit le retraité, car Pierre n’ayant pas d’ordinateur, c’est moi qui lui tape son journal. " La Commune paraît trois fois par mois, et cible régulièrement le maire de Saint-Pons, le député socialiste Kléber Mesquida.

Mais, sur place, personne ne croit à la culpabilité de Pierre Blondeau. "Ce serait très surprenant que ce soit lui le corbeau car il dit et écrit ce qu’il pense, il s’exprime", assure M. Makrygiannis.

Secrétaire de la section PCF de Béziers, dont dépend Saint-Pons, Paul Barbazange le décrit comme un "sympathisant pas très expérimenté", qui a adhéré au Parti communiste trois ou quatre ans auparavant. "Je l’ai vu une fois après sa première audition par la police, il était assez malheureux d’être pris pour cible, ce n’est pas facile à supporter. Ça m’étonnerait beaucoup que ce soit lui." M. Blondeau, dépeint par ses amis comme une "grande gueule avec un coeur d’or", a déclaré, dimanche, après sa libération, sur France Bleu Hérault : "Ils veulent absolument trouver par tous les moyens ce corbeau mais les moyens employés sont quand même limites, au moins moralement." Avant d’ajouter : "Je suis en colère, parce que je viens de voir encore deux policiers en face de mon magasin, que j’ai chassés. Ça s’appelle du harcèlement ou de l’acharnement, ils commencent tous à me chauffer la tête." Réunis une première fois samedi soir devant la mairie de Saint-Pons, les habitants ont prévu de se retrouver au même endroit, mercredi 9 septembre, pour protester contre le déploiement policier. Au parquet de Paris, on indique sobrement que "l’enquête se poursuit".

http://www.lemonde.fr/societe/artic...

Messages

  • Il sort d’une soirée SM accompagné par un copain de jeu ? :)
    (humour - mais vu la photo j’ai pas pu résister)

    Bon ben PCF (ou toute autre chose un peu de "gauche") = suspect.

    C’est ça, le monde de la droite moderne...

    Soutien au camarade Blondeau.

  • Ouais ! Solidarité sans faille !
    Comme quoi, dans les coins ou le PCF ressort ses faucilles et ses marteaux, ça fait trembler la droite et ses alliés socialistes qui n’ont comme réplique que l’acharnement policier !

  • Affaire du corbeau. Pierre Blondeau : « Je ne craignais rien, je suis innocent »

    Hérault. Le mystère de la « cellule 34 » reste entier. Le suspect n° 1 est libre. Pierre Blondeau témoigne.

    Plus de cent policiers ont été mobilisés pendant quatre jours pour approcher le corbeau parmi les militants de gauche de Saint Pons de Thomières (Hérault). Malgré ce déploiement, le mystère perdure et le corbeau continue à défier les limiers de l’anti-terrorisme. Les onze prévenus ont tous été relâchés, dont Pierre Blondeau. Buraliste, militant prolétarien, bénévole au Secours Populaire de Saint Pons, il a passé plus de soixante-dix heures en garde à vue au régime strict anti-terroriste malgré une première audition en août dernier et des prélèvements ADN infructueux.

    « Ils ont fait cette descente suite à l’expertise d’un graphologue parisien qui a trouvé des similitudes entre mon écriture et les adresses manuscrites sur les premières lettres. Cet expert n’a même pas vu que j’étais bègue. Ils n’avaient aucun autre élément de preuve contre moi. La relation avec les enquêteurs a été courtoise mais l’ambiance était très tendue. Je crois que le dossier était directement supervisé par Claude Guéant » explique Pierre Blondeau. « La première nuit, deux commissaires sont arrivés. Ils m’ont expliqué que si je me dénonçais, ils relâcheraient mes amis. Je sentais qu’ils voulaient arracher le morceau pour se faire mousser et que tous les enquêteurs aussi avaient la pression. La dernière nuit, l’audition a duré de dix-huit heures le soir à sept heures du matin. Et à la fin ils me disaient : « si vous n’êtes pas le corbeau, alors qui est-ce ? » poursuit-il. Ses interlocuteurs soutiennent que les autres gardés à vue, six de Saint Pons, l’ont désigné comme étant l’auteur des lettres de menaces avec munition. Mais lui n’en croit rien. « Il s’agissait de durer. Je savais que je n’avais rien à craindre, qu’ils ne trouveraient rien puisque je suis innocent » poursuit Pierre Blondeau. Pour Saïd, le maçon, les questions tournaient autour de la cellule révolutionnaire Jacques Roux que Pierre anime depuis son tabac La Cigale. « Ils voulaient lui faire dire que cette cellule n’était ni plus ni moins que la cellule 34 du Corbeau. C’est ridicule. Mais je remarque qu’ils ont placé en garde à vue les prolos et qu’ils se sont contentés d’auditionner la plupart des notables » ajoute encore Pierre Blondeau alors que le vrai corbeau vole toujours.
    Sous la pression, la police met le paquet

    La liste des personnalités qui ont eu la mauvaise surprise de recevoir une balle dans une enveloppe est désormais longue. Tout a commencé près de Béziers en 2007. Le maire du petit village de Lamalou-les-bains a été le premier à recevoir une lettre de menaces signée par un mystérieux groupe auto-baptisé « Combattants de la cellule 34 ».

    Les envois se sont ensuite emballés cette année quand on a appris en mars dernier que le maire de Béziers, Raymond Couderc avait lui aussi reçu une telle missive cette fois-ci accompagnée d’une balle de 9 mm. D’autres personnalités, plus haut placées, en ont aussi fait les frais. Michèle Alliot-Marie, Nicolas Sarkozy, Rachida Dati, Alain Juppé, Jacques Blanc le sénateur de Lozère. On est à près d’une dizaine de lettres de la part du corbeau. Un premier suspect est interpellé : un informaticien au chômage âgé de 47 ans dénoncé par sa compagne mais sa garde à vue ne donne rien.

    Suit alors une seconde vague de lettre qui arrose tous azimuts les personnalités : François Fillon, Jean-Pierre Elkabbach, Jean-Pierre Pernaut, Ségolène Royal… Au total une trentaine de lettres-munitions ont été envoyées.
    Les politiques veulent des résultats

    Tout ça commence à faire désordre. De la mauvaise blague on passe à un corbeau qui nargue les plus hauts représentants de l’état. Dans les couloirs de l’élysée, on veut des résultats. Pour en avoir, les grands moyens sont mis en place : brigade criminelle de Paris, direction centrale de la police judiciaire et la direction centrale de la PJ de Montpellier. Malgré ce dispositif et onze mises en garde à vue la semaine dernière l’enquête piétine. Pourtant de source proche de l’enquête on assure que l’étau se resserre. « Notre corbeau n’est pas loin de Saint-Pons » confiait ce week end un proche de l’enquête. G.B

    http://www.ladepeche.fr/article/2009/09/07/667442-Affaire-du-corbeau-Pierre-Blondeau-Je-ne-craignais-rien-je-suis-innocent.html

  • "Cellule 34" : les ex-gardés à vue dénoncent une "mécanique sécuritaire"

    De Hervé GAVARD

    SAINT-PONS-DE-THOMIÈRES, Hérault — Plusieurs personnes inquiétées la semaine dernière dans l’Hérault dans l’affaire des lettres de menaces envoyées à des personnalités politiques, se sont retrouvées mercredi pour dénoncer "la mécanique sécuritaire" de l’enquête, qui bafoue selon eux "les valeurs de la République".

    Face à quelque 150 personnes rassemblées devant la mairie de Saint-Pons-de-Thomières, les intéressés, cibles de perquisitions ou interpellées, ont raconté comment, jeudi dernier, "environ 150 policiers" ont investi aux premières heures Saint-Pons et des communes des environs, procédé à des perquisitions, des relevés d’ADN et des interpellations.

    "La police n’avait aucune preuve" avant d’intervenir, ont-ils assuré, se présentant comme "les victimes" de cette opération. Tous avaient été relâchés après leur garde à vue.

    Ils ont condamné dans une déclaration collective une "mécanique sécuritaire qui les a amenés du jour au lendemain à voir leurs droits fondamentaux niés".

    Les enquêteurs cherchent à déterminer qui se cache derrière la mystérieuse "cellule 34" qui a adressé depuis fin 2008 une trentaine de lettres de menaces, parfois accompagnées d’une balle et postées dans le Midi, à des ministres ou personnalités de droite, dont le président Nicolas Sarkozy.

    Dans ce cadre, c’est la deuxième fois qu’ils interviennent à Saint-Pons-de-Thomières, une commune de 2.000 habitants aux confins de l’Hérault, du Tarn et de l’Aude. Et qu’ils ciblent notamment un buraliste, entendu deux fois "car un graphologue a relevé des similitudes entre mon écriture et celle du corbeau", a-t-il dit.

    Silencieux lors du rassemblement, l’ancien parachutiste Pierre Blondeau s’était montré plus loquace lors d’une rencontre avec l’AFP mercredi. Pour lui, il ne fait aucun doute que "tout cela est piloté par Nicolas Sarkozy".

    Autre placé en garde à vue, Marcel Caron, président de Hurlevent, une association de lutte contre l’implantation d’éoliennes sur les hauts cantons du Languedoc, a lui aussi accusé mercredi "le plus haut niveau de l’Etat d’avoir lancé une rafle spectaculaire".

    Pour Pierre Blondeau, "il faut un coupable" au président, qui "perd la face parce que sa police n’est pas capable de trouver qui écrit ces lettres". Pour lui, les enquêteurs subissent "une telle pression qu’ils font des conneries".

    "Ce sont les valeurs de la République qui sont bafouées", selon lui.

    Mais pourquoi eux ont-ils été la cible des enquêteurs ? "Parce qu’on représente un contre-pouvoir", répond du tac au tac le buraliste, dont l’arrière boutique, aux murs couverts de portraits de Che Guevara, de calicots d’Attac ou de drapeaux rouges, sert de lieu de réunion.

    Contre-pouvoir politique, explique-t-il, car lui-même, communiste "canal historique", comme d’autres gardés à vue, est aussi un farouche opposant au député-maire PS de la ville, Kléber Mesquida.

    Ou contre-pouvoir associatif car de nombreuses personnes interpellées jeudi militent contre les éoliennes dans le parc régional, ou se sont battues contre un projet de centre d’enfouissement de déchets ultimes près de Saint-Pons, ajoutent les intéressés.

    http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hiNv8JXNSPP_eOL_F_yS5uhdbXXw

  • Le « corbeau » a bon dos

    saint-pons . Dans le cadre d’une enquête sur des menaces de mort, des communistes et des démocrates ont été placés en garde à vue.

    Après Tarnac, Saint-Pons-de-Thomières. La petite ville de l’Hérault a été le théâtre, le 3 septembre, d’une opération de police d’une ampleur assez inédite, pour ne pas dire carrément démesurée. Perquisitions, arrestations, gardes à vue. Onze personnes ont ainsi été interpellées, la semaine dernière, dans le cadre d’une enquête sur un « corbeau ». Depuis la fin 2008, une trentaine de lettres de menaces, certaines accompagnées de balles de 9 mm, ont été envoyées à des responsables politiques de droite, du sénateur-maire UMP de Béziers, Raymond Couderc, à l’ancien président de région, Jacques Blanc, en passant par Michèle Alliot-Marie, Rachida Dati, Christine Albanel et Alain Juppé. Une missive menaçante a même été adressée à Nicolas Sarkozy. Postées dans le Midi, elles portaient la signature « Cellule 34 ».

    Il n’en fallait pas plus aux enquêteurs pour fondre sur cette commune rurale située en plein parc naturel régional du Haut-Languedoc et « taper » dans des cercles de militants de gauche. La police a ainsi arrêté Pierre Blondeau, déjà entendu une première fois au mois d’août. Cet ancien militaire tient une librairie-bureau de tabac dans le village et dirige la section locale du PCF. Il est également le principal rédacteur d’un petit journal local, la Commune, et fait partie des membres de l’association Hurlevent, créée en mars 2008 pour s’opposer à un projet d’implantation d’éoliennes.

    Finalement, toutes les personnes arrêtées ont été relâchées, dont Pierre Blondeau, sorti le dernier, le 5 septembre dans la soirée. Le parquet de Paris a reconnu que l’enquête n’avait pas avancé d’un iota.

    « Nous condamnons ces pratiques. On n’arrête pas des citoyens sans preuves. Cela pose la question de l’ensemble des méthodes policières dans le pays », dénonce Jean-Louis Bousquet, secrétaire de la fédération du PCF de l’Hérault, qui tient à rappeler que « la pratique des lettres anonymes et des menaces de mort n’est pas une pratique communiste ».

    Un premier rassemblement de protestation a été organisé dès samedi dernier, devant la mairie de Saint-Pons. Un second a lieu au même endroit aujourd’hui, à 11 heures.

    Christophe Deroubaix

    http://www.humanite.fr/2009-09-09_Politique-_-Social-Economie_Le-corbeau-a-bon-dos

  • après les épiciers terroristes de tarnac et les cobeaux de l’hérault, 586 mouettes du Gévaudan auraient été interpellées puis remises en liberté, seul 14 plumes auraient été mises en examen pour direction d’une association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste pour dégradation a coup de fientes, dans l’urgence madame michelle alliot marie mère de dieu priez pour elle et monsieur brice hortefion ministre de la couperose ont nommé monsieur alain bauer criminologue attiré de C dans l’air a la direction du sdat de lozère, ouf la france respire