Accueil > GB : les intérimaires de la centrale de Sellafield se joignent à la grève

GB : les intérimaires de la centrale de Sellafield se joignent à la grève

Publie le lundi 2 février 2009 par Open-Publishing

GB : les intérimaires de la centrale de Sellafield se joignent à la grève

LONDRES - Les intérimaires de la centrale nucléaire de Sellafield (nord-ouest de l’Angleterre) se sont joints lundi au mouvement de grève entamé mercredi dernier par des intérimaires d’une raffinerie Total contre l’embauche de travailleurs non-britanniques.

Le mouvement devait reprendre dans tout le pays mais de massives chutes de neige survenues dans la nuit sur le pays rendaient difficile vers 09h00 GMT de prédire la suite du mouvement dans la journée.

Des milliers de travailleurs temporaires de sites liés à l’énergie, comme des centrales électriques ou des raffineries, ont fait la grève vendredi dans tout le pays, y compris en Irlande du Nord, pour protester contre l’embauche par Total d’intérimaires italiens et portugais, plutôt que britanniques, un mouvement d’humeur rare dans le pays, qui montre l’ampleur de la récession qui s’y installe.

Le mouvement, jusqu’à présent pacifique, a commencé mercredi à la raffinerie Total de Lindsey (est de l’Angleterre), troisième du pays avec 200.000 barils par jour. Le groupe français emploie 550 personnes et entre 200 et 1.000 intérimaires sur le site.

Mais, à l’issue d’un appel d’offres mettant en compétition cinq entreprises britanniques et deux étrangères, un projet d’extension de 200 millions de livres (220 millions d’euros) a été confié à l’italienne IREM. Cent ouvriers italiens et portugais, que rejoindront 300 autres le mois prochain, logent déjà sur des péniches à plusieurs étages amarrées près du site.

Les grévistes estiment qu’ils auraient pu être tout aussi qualifiés pour ce travail.

Le ministre du Commerce Peter Mandelson a pour sa part assuré lundi sur la BBC que les entreprises et employés britanniques n’avaient pas subi de discrimination dans cette affaire et il a appelé le mouvement à cesser. "J’espère que les gens vont arrêter ce mouvement non officiel", a-t-il dit.

Les dirigeants de Total et des représentants des syndicats devaient se rencontrer dans la journée.

02 février 2009 10h19

http://www.romandie.com/ats/news/090202091917.idoofdd3.asp