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GREVE GENERALE, C’EST UN GROS MOT ?

Publie le samedi 25 avril 2009 par Open-Publishing
13 commentaires

Je suis tellement exaspéré par ces soc-dem Mailly-Thibault-Chérèque, cette "réthorique CES", cet appui complètement bidon sur "l’unité syndicale" que je sais même pas si je vais aller à cette journée du 1er Mai.

Journée promise à faire mousser nos trois compères.

Pendant qu’on va faire le goûter avec les mamies, les salariés cassent ce qui les détruits. Un autre niveau de contestation qui devrait essaimmer bientôt, sortir de cette rhétorique de la racaille au pouvoir qui nous donne tort, par définition.

Et ils ont raison, bien entendu, de riposter violemment à la violence des licenciements boursiers méprisants, à l’autisme du patronat, aux mensonges de l’Etat "Grandange", à leur désignation comme de la chienlit, à l’instar de Fillon qui traite les salariés EDF de "saboteurs".
Ce qui est parfaitement faux, mais montre bien la méthode : inventer un bouc émissaire à ce qui se serrent la ceinture en leur faisant honte. Opprobe jeté par un bon gros mensonge. Qui peut, à part un chatelain exaspéré de voir menacer son gros gâteau, sérieusement voir dans une coupure de courant d’une heure un sabotage ?..A la réfexion, les juges anti-terroristes peuvent très bien voir la même hallucinée que Fillon.

Mais ces manoeuvres minables n’empêcheront pas qu’avec le surcroit d’énergie et de lucidité que leur donneront ces premières rebellions, partout les français qui souffrent par la faute permanente du mensonge et de la manipulation, vont sortir de cet espèce de rêve étrange, de cette soumission programmée que mitonne sans cesse la société médiatico-politique.

Fermez la télé, camarades, fermez les journaux de l’Argent. Lisez le Net. Soutenez-vous, unissez-vous localement et plus loin. A celà, les militants syndicaux de base peuvent aider, car on peut compter sur eux.

Tout le monde doit aider à cette libération de nos têtes, de nos actes. Tout le monde est licencié dans le capitalisme.

Telle est la vocation de ce système mortifère ?. NOUS LICENCIER DE NOTRE PROPRE VIE.

Et pendant qu’on va moutonner, l’autocrate élyséen balance sa rupture : du pognon à fond perdu, sans vérification aucune des destinataires, sans vérification aucune des résultats. Comme d’habitude, goinfrez-vous amis patrons.

Pour créer des emplois ?...Nan...Des stages parking, des apprentissages bidons. Mais qui supprimeront des embauches possibles, naturellement.

Alors, randonner une journée, pour faire trembler Sarko ?...

Soleil Sombre

Messages

  • Il faudrait faire grève le 1er mai. Ne pas sortir dans la rue et planter un drapeau noir à la fenêtre...

    Marre des syndicats, faux représentants de la révolte prolétarienne et vrais liquidateurs de la classe ouvrière...

    Au rythme où vont les fermetures d’entreprise et leurs délocalisations, il n’ y aura bientôt plus d’usines à occuper ni patrons à séquestrer...

    Ne pas participer au 1er mai, c’est ne pas aller à son propre enterrement et ne pas serrer les mains aux fossoyeurs...

    Camarades, il faudra sortir dans la rue au moment où nous le choisirons et là où on ne nous attend pas...

    • Personne n’oblige personne à défiler derrière les "unitaires" CGT-CGC-CFTC... A Paris, il est au moins possible de faire la manif avec la CNT, la Fédération anarchiste et toutes les autres orgas et mouvements libertaires. Ce défilé a tout de même une autre gueule !
      Rendez-vous à 11h30 place des Fêtes direction place de la République.

  • bien sur les gars vous allez faire la révolution seul a votre balcon

    Les syndicats ne servent a rien et sont des suppôt s de la bourgeoisie capitaliste
    Ben voyons

    Vus ne savez pas ce que vous voulez§
    lorsque les syndicats ne font rien vus les traitez de suivistes voire de traites et lorsqu’ils sont unis ( on peut toujours faire mieux ) en clair ils font de la collabration

    continuer a vouloir le matin du grand soir, surtout que si ca avait du fonctionner on le saurait, et le jour où les syndicats n’existeront plus vous vous plaindrez de l’inaction des travailleurs

    • Je dis de ne pas sortir le 1er mai pour rompre avec un rituel !

      Hormis plébesciter les généraux Thibault, Chereque, Mailly et faire la une des médias, cette messe ne sert pas à grand chose...

      L’unité des luttes, c’est dans la révolte qu’elle doit avoir lieu et non derrière une banderolle escortée du SO de la CGT et devancée par les cars de CRS...

      Un chien qui gueule ne mord pas. Les travailleurs révoltés doivent garder leur énergie, fourbir leurs armes et réfléchir aux coups que nous pouvons porter au grand capital.

    • La révolution a commenéer en 1789 et elle n’est pas finie. Alors Les histoires de grand soir on repassera.On peux se cramponner à de doux rêves : C’est pas grave..... et grâce aux Adultes qui y voient clairs et retiennent les passions, nous allons avancer peut être vers des jours moins sombres. Pas de révolution ?

      Mais Personne n’a le pouvoir de faire ou de contrecarrer la révolution prolétarienne. Celle qui a commencer au travers de la révolution dite bourgeoise de 1789. Révolution qui n’a pu avoir lieu que grâce aux utopies égalitaristes et communistes de révolutionnaire tels que les baboeuf st just robespierre marat et la montée de la lutte des classes sur le devant de la scène de l’histoire

      Alors ce début appelle une fin et cette révolution est inscrite dans l’histoire.

      Donc pour reprendre le mot de je ne sais qui : Tout laisse à croire que ce siècle sera le siècle de Révolution ou Néant.

      Cela dépasse amplement les petits rêves de tranquillité...

      Nous allons vivre dans les années ou les décennies peut être, le début de la fin de la seule révolution de l’histoire. Celle dont le début se situe en 1789.

  • Il y a peu de temps seuls les chomeurs étaient stigmatisés et designés a la vindicte populaire.Maintenant ce sont les futurs chomeurs,les services publics et bientot les retraités si il ne votent pas nabot.Finalement ;les destructeurs sont applaudis par le pouvoir complice et les confs qui ,surtout jouent "le changer rien".Bientot camarades la rue va nous appartenir et alors la....momo11

    • A coconuts,

      Oui, l’unité syndicale pour le 1er mai, c’est historique. On va pas revenir là-dessus, on a compris.

      Cette unité syndicale, si historique, se suffit-elle à elle-même ?

      Ou bien, est-ce un moyen pour peser davantage dans le rapport de force ?

      S’il s’agit d’être plus fort grâce à l’unité syndicale, cela doit s’exprimer dans un rapport de forces pour obtenir des avancées, non ?

      Alors, en quoi ces journées de grève de 24h associées à des manifs où nous sommes de plus en plus nombreux ont-elles débouchées sur un quelconque rapport de force ?

      Comment peut-on obtenir quelque chose en continuant à organiser des randonnées pédestres toutes les 8 semaines.

      On assiste à des milliers de licenciements chaque mois, 90000 chômeurs de plus par mois, 7 millions de personnes vivent en France avec moins de 700 euros, le capitalisme veut nous faire payer sa crise...

      Et on répond, randonnée pédestre et 1er mai historique parce qu’unitaire. Et toutes les conf reprennent en cœur 1er mai historique...

      Si ces rando pédestres ne débouchent sur rien, c’est qu’il faut passer à autre chose.
      C’est bien ce qui démoralisent les travailleurs et rend la stratégie des directions syndicales inefficace.

      Ce n’est pas le passé, le rôle et l’utilité des syndicats qui sont remis en cause, c’est la réponse des syndicats qui n’est pas à la hauteur.

      Y a t-il un dogme syndical qui nous empêche d’émettre la moindre critique, qui fasse que les syndicats, comme l’évangile, ne se trompent jamais, qu’on ne puisse à aucun moment remettre en cause les stratégies syndicales ?

      Formuler l’hypothèse qu’on pourrait passer à autre chose que les rando pédestres pour obtenir un vrai rapport de force, est-ce outrageant vis-àvis des syndicats ?

      Oser penser que la construction d’une grève générale, un peu comme ce qui s’est fait en Guadeloupe,ce serait faire le jeu de la droite ?

      En 36 et 68, la grève générale a permis de vraies avancées sociales. Aujourd’hui, ce ne serait plus moderne, ce serait devenu archaïque ? Mais c’est le discours chérèquiste qui est porté là avec tous ses renoncements et ses trahisons du mouvement ouvrier.

      Non, c’est parce que nous croyons encore à l’utilité de l’outil syndical, pour la défense des travailleurs, que nous voulons que cet outil soit plus que jamais efficace.

      Est-ce qu’on est anti-syndicat parce que nous voulons que l’outil syndical défende encore mieux les travailleurs ?

      Jak

    • Jack

      Je ne prétend pas que l’"unité syndicale suffise

      Je ne prétend pas confondre au demeurant la cfdt avec d’autres dont d’autres camarades gégétistes ou sudistes lesquelles d’ailleurs feraient bien de cesser de se casser du sucre sur le dos dans nombre d’entreprises, ca ferait de mal a personne

      Pour autant le fait d’être 2 ou 3 millions dans les rues c’est déjà un rapport de force

      I les tauliers traine devant les tribunaux les travailleurs c’est bien qu’ils sentent le danger d’un contexte national qui précisément est déjà a la révolte

      Crois tu que décourager des randonnées pédestres comme tu les appellent aura un aspect positif ?

      Bien sur que les travailleurs morflent tous les jours, bien sur que les manifs ne suffisent pas mais elles sont une prise de conscience

    • Coconuts,

      D’accord avec toi, les rando pédestres et les grèves d’un jour servent à la prise de conscience.

      Oui, le contexte national est déjà à la révolte, mais être 3 millions dans les rues le 19 mars, n’a jamais permis d’instaurer le moindre rapport de force.

      C’est pour ces raisons qu’il faut passer à autre chose, qui débouche justement sur un rapport de force de nature à soutenir les camarades devant les tribunaux.

      Aujourd’hui, l’opinion est consciente que les capitalistes veulent nous faire payer leur crise par tous les moyens. La criminalisation des travailleurs qui luttent est un de ces moyens. Il leur faut un mouvement de soutien massif qui oblige la bourgeoisie à lâcher sur la répression sociale.

      C’est donc maintenant qu’il faut se donner les moyens de construire la lutte et ainsi dépasser les rando pédestres espacées de 8 semaines, qui tu le reconnais, n’ont rien permis d’obtenir.

      D’ailleurs, pourquoi la bourgeoisie lâcherait quelque chose, dans la mesure où chacun rentre chez soi après la manif, reprend son boulot, quand il en a un, le lendemain ?

      Sans le blocage des moyens de production, la bourgeoisie ne lâchera jamais rien.

      Mais ça, Coconuts, tu le sais sans doute.

      Jak

  • Un délégué syndical des Conti aux actionnaires :

    "« Nous sommes rassemblés pour exiger qu’aucun salarié ne soit jeté à la rue. Il faut que les actionnaires sachent que la colère est immense et que nous ne nous lasseront pas ».

    Un salarié Conti :

    ".. Plus de 1 000 licenciements à un endroit c’est énorme.
    On ne s’attendait pas à la décision du tribunal de Sarreguemines de fermer l’usine. C’est politique. Le gouvernement est contre nous. Il est pour les actionnaires. Il a fallu qu’on casse pour obtenir une médiation."

    Soleil Sombre

  • Si déjà on arrêtait de lancer 50 appels par jour appelant à la grève générale, on perdrait moins de temps...

    Ce qu’il faut c’est une discussion claire entre les dirigeants syndicats, et nous, la base.

    Il n’y a que comme ça que cela marchera (et ça passe par la réussite du 1er mai...)

    • S’il y a des appels à la grève générale, c’est pas pour faire joli, pour ma part du moins. La situation catastrophique, les réformes économiques anti-sociales, j’en retrouve le contrecoup dans mon quotidien, au plan financier notamment. Et je crois que je ne suis pas le seul...

      Et si la base n’interpelle pas les responsables, tu crois qu’ils vont spontanément lancer des grandes discussions, sans parler de mettre en acte les demandes ?..J’ai interpellé les responsables nationaux de la Conf FO par mail, sans résultat aucuns. Au niveau départemental de mon syndicat, les responsables sont d’accord qu’il faut aller de l’avant, dans le meilleur des cas. Mais dans les discussions que j’ai eu avec eu, ça m’est arrivé souvent de me faire traiter implicitement ou explicitement d’irresponsable.

      Je pense que la situation est mûre pour aller de l’avant de manière plus radicale. Je crois que l’ensemble des syndiqués de FO comme de la CGT et une large fraction de syndiqués de base d’autres syndicats sont près à suivre.

      De toute façon, si on fait rien, c’est un million de chomeurs en plus à la fin de l’année et sans doute des mesures drastiques, comme l’amputation des indemnités, prestations, pensions dans tous les domaines, au prétexte que la sitation est dramatique par, justement, ce qui l’ont créé et qui ne font rien pour l’arranger évidemment. Alors, qu’est-ce qu’il faut faire ? Se croiser les bras, serrer un cran la ceinture et attendre que tout se casse la gueule ?

      Soleil Sombre

    • Tu as mal lu, on ne lance pas d’appel à la grève générale, on affirme que c’est le seul moyen d’aller vers un rapport de force qui permette de gagner. Il faut donc la construire et pas la décréter.

      Les directions syndicales n’en veulent pas !

      Elles ont trop peur de ne plus rien maîtriser. Même la droite reconnaît que les conf sont là pour canaliser la colère et pas pour trouver un débouché social par les luttes.

      D’ailleurs, les seules luttes qui existent sont très localisées, sans aucune volonté de les unifier.

      L’unité syndicale sert à unifier les MANIFESTATIONS à un rythme régulier de 8 semaines, seul rythme capable de faire retomber un peu la colère légitime des travailleurs.

      Manifester le 29 janvier, le 19 mars et le 1er mai, ce n’est pas être en lutte, comme je l’ai vu écrit sur un tract syndical.

      Manifester, c’est à dire faire connaître son mécontentement toutes les 8 semaines n’a jamais permis d’obtenir quoi que ce soit, même des non-syndiqués savent ça.

      La question, la seule qui vaille, est de savoir si les directions syndicales sont à la hauteur des évènements sociaux actuels. Défendent-ils les travailleurs en ne prônant que des rando pédestres toutes les 8 semaines ?

      Instaurer un dialogue entre la base et les directions ?

      Mais que se passe t-il alors dans les syndicats ?

      Les directions ne sont pas à l’écoute de la base ?

      C’est incroyable, les directions n’existent que parce que nous prenons des cotisations et que nous militons ! Et ces mêmes directions ignoreraient ce que pense la base ?

      Et en attendant, il faut participer au 1er mai ! C’est un sacré argument pour légitimer les directions et montrer que nous sommes très en phase avec elles puisqu’elles nous appellent, et nous accourons !

      Non, je n’appelle pas au boycott du 1er mai parce que ce serait valider la stratégie d’inertie des directions syndicales qui récupèreraient aussitôt le peu de participation pour démontrer qu’elles ont raison de ne rien faire puisque les travailleurs se désintéressent du mouvement social.

      Y participer, oui, mais sans cautionner le pourrissement de la colère qu’elles entretiennent. Comment ?

      En le leur faisant savoir, sans porter de drapeau syndical de son orga, sans mettre un autocollant, mais avec des messages clairs, visibles dans les défilés et les médias sur ce que nous voulons.

      Alors, peut-être qu’il ne sera plus possible d’ignorer la base et beaucoup de salariés non-syndiqués ou hors des manifs du 1er mai, pourraient se retrouver sur ce que nous défendons.

      Peut-être qu’une autre dynamique serait en mesure de s’enclencher, sur d’autres bases que celles qui consistent à ne rien faire.

      Jak