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GUERRE IMMINENTE CONTRE L’IRAN

Publie le mercredi 2 août 2006 par Open-Publishing
10 commentaires

Une résolution du Conseil de Sécurité, écrite par un jean-foutre français, Monsieur de la Sablière interdit la fabrication d’uranium enrichi à l’Iran.

Cette résolution de l’ONU est une mascarade et une diversion, cachant mal d’immenses préparatifs de guerre.

Les forces de l’OTAN organisent en méditerranée, en ce moment même, des manœuvres historiques avec la marine israélienne.

Le ministre de la Défense français visite les troupes de l’OTAN, qui prennent le contrôle d’une partie de l’Afghanistan, proche des frontières iraniennes.

Le président de la Syrie, Bashar Assad, le 1er août, ordonne la mobilisation générale des armées de terre, mer et ciel.

La guerre contre l’Iran semble imminente.

Cette guerre sera terrible...

À l’image des villes du Liban, rayées de la carte, et des camps palestiniens, affamés, encerclés par les panzers du Gross Israël.

Les couleurs du fanion atlantiste sont similaires à celles du drapeau juif, souillées du sang des innocents.

À la veille de la Troisième guerre mondiale, je republie pour les lecteurs de Bellacio un texte ecrit, l’année dernière sur la question du nucleaire en Iran.

L’histoire vérifiable du nucléaire iranien

La peur de la « bombe islamique (1) » remplit d’effroi le petit homme blanc, imbu de leur supériorité ethnique et possesseur d’un fabuleux arsenal d’armes de destruction massive. Cette peur de possédant peut faire retourner, à tout instant, l’espèce humaine à l’âge des cavernes.

SI L’ON VEUT COMPRENDRE la logique de la prolifération des armes nucléaires, il nous faut remonter aux années critiques, à l’instant où la Chine de Mao s’apprêtait à entrer, presque par effraction, dans le club très fermé des 4 puissances historiques : Etats-Unis, URSS, Grande-Bretagne, France.

La République populaire de Chine accédait au rang de puissance nucléaire en 1964.

Pour contenir « le péril jaune », l’US Air Force et le département détat américain parlaient de distribuer aux pays alliés (Israël, Iran, Pakistan...) et potentiel partenaire stratégique telle l'Union indienne, des armes nucléaires (2). En 1961, Georges Mc Ghee, « Director of the Policy Planning Council », écrivait au Secrétaire d'Etat, Dean Rusk, qu'il n'y avait qu'une solution pour réduire l'impact politique de la bombe chinoise : « to encourage, even assist, India in testing a device first. A non communist state might then beat communist China to the punch. » Dix plus tard, l'Inde d'Indira Gandhi préférait signer un pacte de défense avec l'Union soviétique, lui permettant en 1971 de libérer le Bengladesh, retardant de trente ans le partenariat stratégique, souhaité par les Américains (3). LA GENÈSE DU NUCLÉAIRE IRANIEN LES BELPHÉGOR de la Guerre froide, portant le voile de l'Islam, reviennent hanter les généraux du Pentagone. Le programme nucléaire iranien, au coeur de la prochaine conflagration mondiale, a débuté sous leurs auspices. Lors des années soixante, le gouvernement yankee signait avec le régime du Shah Mohammad Reza Pahlavies une série d'accords bilatéraux, relatifs à un formidable transfert de technologie. C'EST LE SHAH - non les mollahs plutôt hostiles, par principe, au nucléaire - qui créait « the Atomic Energy Organization of Iran » et « the Tehran Nuclear Research » (TNCR), en 1967. L'année suivante, la monarchie Pahlavies était le premier royaume signataire du Traité de non-prolifération nucléaire, édicté par les Etats-Unis et l'Union soviétique à l'apogée de leur puissance. MILLE NEUF CENT SOIXANTE-HUIT est l'année de l'invasion de la Tchécoslovaquie et de l'offensive du Têt au Viêt-Nam. Entre 1968 et le 5 mars 1970 (date de la mise en application du Traité), les ingénieurs américains et iraniens planifiaient la construction de 23 centrales nucléaires. Les dernières devant êtres construits à lhorizon 2000.

Le Shah annonçait ce plan pharaonique, digne dune célèbre entreprise française, par cette prophétie : « Petroleum is a noble material, much too valuable to burn. » À cette époque, l'administration US ne voyait aucun inconvénient à ce que l'Iran, second producteur de pétrole après lArabie Saoudite, suive la voie nucléaire.

L’Iran extrayait de leurs sous-sols quelque 6 millions de barils de pétrole par jour, soit 2 millions de plus quaujourdhui !

En 1975, le secrétaire d’état, Henry Kissinger ratifiait « the National Security Decision Memorandum 292 », intitulé US Iran Nuclear Cooperation qui ouvrait aux compagnies américaines un marché iranien de 6 billions de dollars.

Suivait un agreement entre the Massachusetts Institute of Technologies et the Atomic Energy Organization of Iran pour former chaque année un contingent d’ingénieurs locaux, aux dernières nouveautés.

Les Français, grand exportateur de nucléaire, proposaient les mêmes prestations.

Il est certain que nombre de futurs gardiens de la révolution ont profité de leurs lumières...

L’entente était si cordiale que les Yankees n’hésitaient pas à fournir au « pays élu » le kit complet du recyclage de luranium. Le président Gerald Ford, lui-même, en 1976, offrait à Téhéran le procédé permettant d'extraire le plutonium (Pu-239) de luranium-238.

L’avenir radieux du nucléaire iranien se terminait sur un cauchemar : la révolution de 1979 et l’instauration d’une république islamique anti-impérialiste.

La firme allemande Kraftwerk-Union AG, qui travaillait sur le projet Bushehr, arrêtait immédiatement leur collaboration.

Un des objectifs de la Guerre de 8 ans entre l’Irak de Saddam Hussein, parrainé par la CIA, et l’Iran des mollahs était de neutraliser linfrastructure nucléaire, laissée par les occidentaux. En vain. Les raids de l'aviation irakienne, en 1984 et 1988, et les piratages israéliens en haute mer, ont forcé les Iraniens à disséminer et enterrer leurs installations. En 1990, la république islamique iranienne ressuscitait leur programme grâce au consortium russe Atomstroyexport. L'aide de lagence atomique russe et des sociétés d’état, contrôlés par le KGB et le GRU, n’est pas sans arrière-pensée stratégique.

Une république islamique iranienne, forte et amie, propriétaire en partie de la mer Caspienne, peut permettre de reconstruire la zone dinfluence soviétique et contenir chinois et occidentaux. L'Iran des mollahs a très bonne réputation auprès des peuples musulmans d'Asie centrale : Tchétchène, Ouighour, Afghan, Tadjik, Ouzbek, Kazakh, Kashmiri ; et pourrait servir de médiateur dans nombre de conflits régionaux. L'Iran, deuxième pays de l'OPEC, joue un rôle important au sein de l'Organisation de la conférence islamique ; et dénonçait, par exemple, les atteintes aux droits de l'Homme aux Cachemires, occupés par les armées indienne et pakistanaise. Lors de la dernière guerre d'Afghanistan, l'Iran associé à l'Inde soutenait l'Alliance du nord, commandée par le commandant Massoud contre les talibans. Sans l'accord tacite de l'Iran, l'expédition coloniale en Irak aurait été de suite un échec. Peut-être cette faiblesse à l'égard de l'impérialisme, aujourd'hui, lui est-elle fatale... Contrairement aux autres puissances nucléaires « délinquantes au regard des lois internationales », Israël, Pakistan, Inde, l'Iran des mollahs respecte les clauses du traité de non-prolifération de 1968 et soumet leurs installations aux contrôles des agents de l'agence internationale de l'énergie atomique. L'Iran croit aux vertus fondatrices des Nations unies et aux lois internationales, à tort ; et n'a pas compris, à temps, le projet de reconquête globale, entrepris par l'impérialisme, depuis la Chute du mur de Berlin. LE 11-SEPTEMBRE 2001, les gouvernements américain et européens changeaient définitivement « les règles du jeu » et la valeur des traités internationaux. Les nations s'alignaient sur des méthodes de pirate : terrorisme, droit du plus fort, guerres, subversion des lois et des institutions partout dans le monde. Le gouvernement de Tony Blair décidait sans consulter le Parlement, de remplacer le dispositif de dissuasion nucléaire (Trident) par une panoplie de mini bombes, destinées à des frappes préemptives sur des pays ne possédant pas la bombe. Chirac discrètement suit la même politique et menace, à partir d'une base de sous-marins atomiques, à l'île Longue, « d'une riposte d'une autre nature toute puissance mettant en cause nos intérêts dans le Monde ». En juillet 2005, l'administration Bush piétinait par deux fois l'honorable traité de non-prolifération : 1. En concluant un pacte nucléaire avec unepuissance délinquante, l'Union indienne, n'ayant pas signé le traité de non-prolifération. 2. En votant au Sénat américain un budget de 4 millions de dollars afin de fabriquer des armes tactiques de destruction massive, baptisées Robuste Nucleus Eastman Peterborough (RNEP).

(et 3, bien sur, en juillet 2006, en supportant les bombardements intensifs du Liban par Israel)

Le changement de doctrine nucléaire « NO FIRST USE » est passé plus inaperçu dans les journaux que les bouleversements climatiques et les tremblements de Terre.

Si la super-puissance ne peut encore écrire la météo, la propagande US réécrit l’histoire du nucléaire iranien ; et accuse des personnages mythiques tel le métallurgiste pakistanais A. Q. Khan davoir vendu entre 1987 et 1994 des centrifugeuses (P-1), nécessaires à lenrichissement de lUranium. L'ancien ingenieur pakistanais, ayant travaillé au Pays-Bas, et bossant pour la CIA, a bon dos... Cette fable ravit l'état-major indien qui souhaite - si d'aventure leur armée devait participer à la guerre en Iran - affaiblir voir neutraliser le Pakistan du Général Musharraf avec l'aide des Américains. Dans l'imaginaire des Indiens, le pacte de défense signé en juin 2005 avec Rumsfeld est de même nature que le pacte de 1971 avec l'Union soviétique, qui a permis la libération de l'Est Pakistan. Or, les généraux indiens se trompent... Ce rapprochement des Américains et de l'Union indienne permet simplement de pénétrer en profondeur la chaîne de commandement indien et d'orienter leur stratégie. L'Inde est devenue le premier acheteur d'armes d'Israël. Lors de la première guerre du Golfe, l'US Navy confiait la surveillance et l'escorte des pétroliers, du détroit d'Hormuz à celui de Malacca à la marine indienne. La frontière névralgique avec le Pakistan a été reconstruite avec des dispositifs de surveillance made in Israël. Les gardes-frontières indiens, Border Security Forces, suivent des stages auprès de leurs homologues israéliens en Palestine occupée. En 1999, lors de la guerre de Kargil, ce sont des agents du Mossad, qui donnent au ministère de la Défense indien, les enregistrements téléphoniques du général Musharraf, prouvant sa responsabilité dans l'offensive... Subrepticement, l'Inde s'alignait sur des positions stratégiques américaine et sioniste. Et naturellement votait avec les Américains contre l'Iran, le 24 septembre 2005, à Vienne, lors de l'assemblée des 35 gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique. Le vote condamnant l'Iran à l'ONU a été fondé non pas sur les déclarations des agents de lhonorable AIEA mais sur les aveux minables dun transfuge dont on ne connaît même pas l'identité; ce dernier appartient sans doute aux groupes de Moudjaidines, payes par la CIA. « Il y aurait à Natanz et Arak des islamistes en blouse blanche fabriquant des bombes atomiques » Décidemment les terroristes siégeant à Washington, Londres, Paris, Berlin, Delhi, Tel-aviv manquent dimagination...

La pauvreté et le caractère répétitifs de leurs arguments soulignent le profond mépris dans lequel ces crapules tiennent lopinion mondiale. -------------------------------------------------------------------------------- (1)Lexpression « bombe islamique » a été utilisée la première fois par Zuckmayer Ali Bhutto (1928-1979), homme détat pakistanais, père de Benazir Bhutto, architecte du rapprochement avec les chinois, pendu par le général Zia ul-Haq. La métaphorebombe islamiqueservit à collecter des fonds auprès des pays arabes. (2)Memorandum, Lt General John K.Gerhart, Deputy Chief of Staff, Plan and Programs, US Air Force, to Air Force Chief of Staff Thomas White,Long Range Threat of Communist China, 8 février 1961, Library of Congress, Thomas White Papers, box 44, Air Staff Actions ; William Burr and Jeyffrey Richelson,A Chinese Puzzle, Bulletin of the Atomic Scientist (1997). (3)Le partenariat stratégique nucléaire IndoUS a été différé de près de 30 ans, sans doute à cause des liens étroits entre le Congrès de la famille Nehru-Gandhi et du KGB. Les plans de la Guerre froide pour contenir le « péril jaune » ont servi de prémices à larchitecte sécuritaire, signé entre Donald Rumsteck et le ministre de la Défense indien, Pranab Mukherjee, le 28 juin 2005.

Messages

  • Excellente article, une "généalogie d’une problématique est toujours très utile. Mais qui cela intéresse-t-il vraiment ? Le vilain de l’affaire est tout trouvé et il ne bénéficie d’une puissance de feu médiatique de certain...

    • Albert Pike et le plan luciférien de gouvernement mondial

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      « Cette lettre du 15.08.1871 fut révélée par le Commodore William (1895-1959) dans son livre « Pawns in the Game » (« Des Pions sur l’Échiquier », Éd. Canadienne éditée en 1954 par la « National Federation of Christian Laymen »). Cet officier de marine canadien faisait partie de l’équipe formée par l’amiral britannique Sir Barry Domville, ancien chef de la « Naval Intelligence », retraité en 1936 et plus tard incarcéré par W. Churchill comme antibelliciste. […]

      « … mais des deux défaites subies par la France, la militaire et sociale, profiteront à la fois les financiers cosmopolites et les disciples de Karl Marx, tandis que les promoteurs du « World Revolutionary » mouvement, Giuseppe Mazzini et son homologue nord-américain, le général Albert Pike [1809-1891], dans leur lettre du 15.08.1871, traitent du schéma « Crise, Guerre, Révolution » des 3 guerres mondiales suivies des 3 grandes révolutions qui doivent marquer le XXe siècle. A. Pike, 33e degré, grand commandeur du Rite écossais du Sud, fonda sa propre obédience luciférienne : le « New Reformed Palladian Rite » destiné à appuyer le Mouvement Révolutionnaire Mondial (cf. Jean Lombard, « La face cachée de l’Histoire moderne », pp. 552-554, 1984, et les pages 555-556 du tome 2 de l’éd. espagnole). »

      « La Première Guerre Mondiale devait permettre aux Illuminati de renverser le pouvoir des Tsars en Russie et de transformer ce pays par la mainmise du Communisme athée. Les divergences « naturelles », attisées par les Agents des Illuminati entre les Empires Britannique et Allemand devaient servir à fomenter cette guerre. Le conflit terminé, le Communisme devait se constituer et être utilisé pour détruire les autres gouvernements et affaiblir les religions.

      « La Deuxième Guerre Mondiale devait être fomentée en jouant sur les divergences entre Fascistes et Sionistes Politiques. Cette guerre devait permettre la destruction du Nazisme et accroître la puissance du Sionisme Politique de façon à ce que l’Etat souverain d’Israël put s’établir en Palestine. Pendant la Deuxième Guerre Mondiale, la puissance du Communisme International devait arriver au niveau de celle de la Chrétienté tout entière. Arrivé à ce point, il devait être contenu et mis en réserve jusqu’à son utilisation pour le dernier cataclysme social.

      « Quelle personne informée pourrait nier que Roosevelt et ChurchilL ont réalisé cette politique ?

      « La Troisième Guerre mondiale doit être fomentée en utilisant les divergences que les agents des Illuminati attiseront entre les Sionistes Politiques et les dirigeants du monde musulman. La guerre doit être menée de telle manière que l’Islam (le monde Arabe y compris la religion de Mahomet) et le Sionisme Politique (y compris l’Etat d’Israël) se détruisent mutuellement. Dans le même temps, les autres nations une fois de plus divisées entre elles à ce propos, seront forcées de se combattre jusqu’à un état d’épuisement complet, physique, moral, spirituel et économique.

      « Quelle personne impartiale et raisonnable pourrait nier que les intrigues en cours au Proche, au Moyen Orient et à l’Extrême Orient ne préparent pas la réalisation de ce dessein infernal ? »

      Le 15 août 1871, Pike disait à Mazzini qu’après la Troisième Guerre Mondiale, ceux qui aspirent à dominer le monde sans conteste provoqueront le plus grand cataclysme social que le monde ait jamais connu. Nous citons ses propres termes empruntés à la lettre cataloguée au British Museum Library à Londres :

      « Nous lâcherons les Nihilistes et les Athées et nous provoqueront un formidable cataclysme social qui, dans toute son horreur, montrera clairement aux nations les effets d’un athéisme absolu, origine de la sauvagerie et du plus sanglant chambardement. Puis tous les citoyens, obligés de se défendre eux-mêmes contre la minorité révolutionnaire mondiale, extermineront les démolisseurs de la civilisation, et les masses déçues par la chrétienté dont les esprit déistes seront à partir de ce moment sans boussole, à la recherche d’un idéal, sans savoir vers quoi tourner son adoration, recevront la vraie lumière grâce à la manifestation universelle de la pure doctrine de Lucifer, enfin révélée aux yeux de tous, manifestation qui suivra la destruction de la chrétienté et de l’athéisme, simultanément soumis et exterminés en même temps. »

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  • Bonjour

    Effectivement, tous ces faits sont bons à rappeler. Une petite ombre toutefois au tableau de cet article : le “drapeau juif”. C’est quoi, ce drapeau ? Israélien ? Alors, il faut l’écrire comme ça et faire attention aux amalgames dangereux.

  • La Russie menace l’Europe en début d’année 2006 sur ses approvisionnements en Gaz, parce que une partie de l’Ukraine souhaite entrer dans l’Europe, l’OTAN risque d’être au porte de l’empire.
    La Russie soutient l’Iran, avec de gros contrats gazier, la fourniture de matériel miltaire, une grande coopération nucléaire...., la Syrie est depuis l’ancien empire soviétique un allié majeure au proche orient, la Chine organise des manoeuvres miltaire avec la Russie, l’Inde (puissance nucléaire) se rapproche des Etats Unis par des accords commerciaux et nucléaires. Le Pakistan (Puissance nucléaire), dictature militaire est à deux doigts d’un régime fort Islamiste, les Talibans en Afganhistan sont de plus en plus organisés, de mieux en mieux équipés et entrainés (services secrets Pakistanais) et commence une nouvelle guerre contre l’OTAN.
    Le Quatar, le Vénézuéla sont avec l’Iran ( trois gros producteurs de pétrole et de gaz).
    Conclusion :
    D’un côté et en gros :
    Russie, Chine (?) Iran, Syrie, Quatar, Vénézuéla, Bolivie, Angola, Congo + un nombre croissant de pays Musulmans producteurs de pétrole et de Gaz (contre Israël) certains pays d’Afrique.... .
    Tous ces Pays sont de gros producteurs mondiaux d’énergie fossile, de matières premières, une crise = l’envolé du prix du baril donc de grande quantités d’argent dans les caissses, des mafias, des Mollahs... de la corruption des pays intermédiaires... .
    De l’autre côté et en gros :
    Les Etats Unis, Israël, l’Europe, le Canada, l’Australie, La chine, l’Inde, le Japon..... .
    Nous sommes dépendant des premiers sur nos approvisionnement en Pétrole et en matières premières, pour la main d’oeuvre bon marché...., un jolie moyen de pression des uns sur les autres, et une grande volonté de maintenir le niveaux actuel d’activité économique par tous les moyens.

    Les deux parties le savent trés bien, la guerre jusqu’à présent était économique...elle est en train de changer de nature.
    La pénurie annoncée de l’énergies et des matières premières annonce la volonté des uns de vouloirs dominer les autres et le contraire, car avoir tout basé sur l’économique engendre des déséquilibres, sociaux, énergétiques, économiques, ethniques, religieux...., destabilise la socièté mondiale.

    Nous y sommes maintenant en plein, car les intérets des uns ne sont plus ceux des autres....
    alors la confrontation est imminente.

    Mon analyse vaut ce qu’elle vaut, elle est le fruit de beaucoup de lecture politiques et géopolitiques.
    Une solution la décroissance Mondiale, le partage équitable des richesses, plus de respect de la vie humaine et de la vie en général... .

    Sinon, nous irons droit dans le mur.

    POLUX

    • >Une solution la décroissance Mondiale, le partage équitable des richesses, plus de respect de la >vie humaine et de la vie en général... .

      >Sinon, nous irons droit dans le mur.

      >POLUX

      Est ce que ce n’est pas déja trop tard ? est ce qu’on est pas deja au pied du mur ?

  • Reponse a 83 a propos de lexpressiondrapeau juifutilisee par lauteur, dans le preambule de son texte.

    Jai hesite entre deux formulations lorsque jai ecrit la phrase : Les couleurs du fanion atlantiste sont similaires a celles du drapeau juif, souille du sang des innocents

    Ma premiere idee comme je naime pas les etendards etait dutiliser les mots serpilliere sioniste bleu et blanc, souillee du sang des innocents.

    Jai prefere, en fin de compte, ecrirejuifparce quen France le mot juif est devenu un mot tabou... Jappelle un musulman, un musulman, un hindou, un hindou; jutilise le mot juif associe a drapeau pour designer lEtat dIsrael. Un etat qui se definit par la seule reference a une religion. Il n`y a rien de judeophobe a dire la verite !

    HIMALOVE

    • D’ailleurs ça serait pas mal qu’on réapprenne à desserrer les fesses sur certains mots...quand j’écoute Desproges, je me dit qu’il a bien fait de mourir avant parce qu’il aurait été pire que lynché aujourd’hui (par tous les bords possibles en plus). Peut-on aujourd’hui concevoir un sketch comme celui des Inconnus devant le Tati de Barbès ? (Hulot gueulant sur sa chaise "les noirs et les bougnoules rentrez chez vous"). Ou une variante dans le marais style "Les pédés et les youpins rentrez chez vous" ? Non non, fini l’ironie, les mots sont interprétés au 1er degré. Et derrière le consensualisme verbal, les actes sont de pires en pires (ghettoïsation sous couvert de multiculturalisme cool)...peut être pour ça qu’on peut plus plaisanter : déjà on riait un peu jaune ds les années 80, maintenant la mauvaise conscience refoulée nous fait réagir hypocritement. Ca me fait penser au grand débat de société américain actuel (pas relayé en France bizarrement) : doit on utiliser le terme "black" ou "nigger"...passionnant débat qui conduira à n’en point douter à résoudre le racisme délirant qui sévit là bas. (toute ressemblance avec des controverses françaises récentes où à venir serait bien entendu fortuite). Encore ce regretté Desproges pour conclure : merveilleuse époque qui a résolu tous les problèmes en appelant un chat un chien.

      Levochik

  • Le Cédre qui cache la forêt ou bien la technique de la fumée :

    Le Liban, fait écran-fumé sur Gaza.

    l’Iran, ferait que l’on repporte son regard (et non attention, car je n’y crois plus) et de ce fait on oublie le Liban et Gaza.

    d’une pierre, trois coup.

    il me semble que le Liban, n’est qu’une étape dans ce Rally 4X4 touristique que nous a concocté Stars and Tours et comme tout le monde le sait, là où passent le convoi, l’herbe ne repoussent plus...

    Dans le futur, les petits enfants pourront visiter en cars le circuit baptisé " Victory Grappes" (Raisins glorieux, en gaullois) et certains Papy en tenant chaleureusement la main de leurs rejetons pourront la larme à l’oeil raconter comment d’une gerbe de napalm ou d’un tir de missile tiré à 15kms de là et à 5000m de hauteur (car on ne sait jamais avec ces sauvages) ils ont ouvert ces premiers kms to "Liberty".

    L’enfant : Ah, bon Papy, cette ville s’appelle comme cela ?

    Papy : Non, Je crois que sur mon plan de vol, à l’époque, si mes souvenir son bon, ça s’appellait Bi...quelque chose. Bi-Route, c’est cela et je m’en souviens car on nous avait fait un briefing en nous disant que c’est parceque’il avait une route pour cette ville et l’autre pour T-O-Rang que nous visiterons plus tard.

    L’enfant : Et les gens qui habitait là ?

    Papy : eh, bé mon petit, comme les tribus que tu combats avec ton costume de Cow-boy que je t’ai offert. Ils sont : dans des parcs que nous visiterons tout à l’heure.
    Mais surtout tu ne me lâches pas la main et tu ne t’approche pas trop prés. Aussi, tu verras des panneaux où il est écrit qu’il ne faut rien leur donner à manger car le Monde les nourrit déjà et de façon étudiée.

    Bon Voyage et pour ceux qui le désirent, des casques sont disponnibles à l’accueil moyennant la somme de 5 Sales.

    Marcel (qui a foi dans l’être humain)

  • Ce que j’ai du mal à comprendre, c’est la fuite en avant de tout ce système d’aides à tel pays pour contrer tel pays. Comment des néocons (ou quiconque d’autre) peuvent envisager, pour contrer tel ou tel pays (comme l’Iran actuellement) de filer du nucléaire ou autres joyeusetés à un pays avec un gouvernement qui semble certes contrôlable pour le moment, mais qui ne représente que très peu un peuple encore largement analphabète, qui ne le restera pas et qui a toutes les chances de vouloir bientôt ruer dans les brancards.

    Un Iran de 70 millions d’habitants alphabétisés à 75% nous fait peur ? Et que deviendront un Pakistan de 165 millions d’habitants analphabètes à 50% ou une Inde de 1.1 milliard d’habitants analphabètes à 40% ? Vont suivre indéfiniment des politiques importées ? Ah ah, mon oeil, je parie sur un "joyeux" bordel à venir. Probablement que des nationalistes du cru pousseront vers une prise de conscience d’une identité collective, nécessaire pour devenir une vraie démocratie. Or un moyen de réaliser ça...c’est par exemple, justement comme en Iran, de souder le pays face à un ennemi fantasmé (Bush a ceci de positif que y’a pas besoin de trop fantasmer avec lui, il est si convaincant ds le rôle de l’ennemi du peuple...). Se donner comme objectif national l’aquisition de la bombe nucléaire par exemple. Chacun ses goûts, peut être l’Inde choisira la voie communiste dure qu’on en leur temps empruntée la RPC ou l’URSS, auquel cas on pourra "rigoler" en voyant un bloc US soutenir un Afghanistan ou un Pakistan contre leur chouchou indien actuel (la "plus grande démocratie du monde"...avec 47.8% de femmes qui savent lire, à comparer aux 70.4% des iraniennes !).

    La seule chose certaine, c’est que ceux qui nous assurent que la "Fin de l’Histoire" est arrivée sont de sacrés rigolos !

    Levochik

    NB : les taux d’alphabétisation viennent de l’UNESCO, voir ici.