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PS, GAUCHE ET LA LUTTE DES CLASSES.
Ainsi, si l’opportunisme de droite est obnubilé par la composante populaire et ouvrière de l’électorat socialiste, il en oublie l’orientation constamment contre-révolutionnaire de la social-démocratie. À l’inverse, le sectarisme, qui est surtout l’effet compréhensible de l’écœurement militant devant la fourberie du PS, nie l’enracinement populaire de ce parti et ses liens avec le mouvement syndical.
Il en va de même de l’idée de « gauche ». Si l’opportunisme réduit la position de classe à la notion électorale de gauche, le sectarisme rejette l’idée même de gauche et lui substitue l’idée de front anticapitaliste. Ces deux positions sont erronées : la « gauche » peut n’être, comme ce fut le cas des deux dernières décennies qu’une étiquette électorale dissimulant une politique réactionnaire sous une phraséologie républicaine. À l’inverse les millions de Français qui se disent de gauche ont en vue un héritage et des valeurs, bref une position idéologique progressiste, républicaine, laïque, pacifique, antifasciste, antiraciste, féministe, qui peut être un point d’appui réel pour la lutte de classe. Pour sortir de l’impasse, il faut se référer à la dialectique des « valeurs universelles » et de la position de classe exposée par ailleurs. Coupé de l’humanisme, un certain anticapitalisme peut donner des résultats effrayants (comme pour la révolution culturelle chinoise) ou même servir d’alibi au fascisme « rouge-brun ». Il faut donc « tenir les deux bouts de la chaîne » en articulant esprit républicain et combat prolétarien. Mais dans les conditions présentes, marquées par la satellisation du PCF par rapport au PS, la préoccupation inverse importe encore davantage : il faut combattre à boulets rouges toute conception abstraite de « la » gauclie et comprendre en matérialistes qu’à notre époque, la référence à la gauche n’est qu’une escroquerie sans la direction de la classe ouvrière et sans une claire orientation anticapitaliste. On a "vu ce qu’a donné en 1981 le « changement » mitterrandien sous dominance petite-bourgeoise : le corps enseignant qui peuplait le parlement de la « vague rosé » n’a même pas su mener à bien... la nationalisation laïque de l’école !
Georges Gastaud
Messages
1. Gauche et Gôche, 19 décembre 2007, 19:11
Ou veut-il en venir ?
Daniel Dauphiné.
1. Gauche et Gôche, 19 décembre 2007, 20:50
Dans cette période préelectorale, où l’on va beaucoup entendre parler de "gauche" et de "gôche", j’ai voulu noter un point de vue qui me parait pertinent, c’est tout !
CN46400
2. Gauche et Gôche, 19 décembre 2007, 23:37
rassemblons nous jusqu´a la gauche du ps , DANS LE PARTI GAUCHE EUROPE , salut jf dieux (parti die linke anar-coco, syndique Verdi), en esperant que ca va bouger pour le referendum, le debut est toujours dur- en ESPERANT QUE CA VA FAIRE BOULE DE NEIGE COMME EN 2005 MAIS DANS TOUTE L´EUROPE AU LIEU DE 2 PAYS. Ici aussi certains du ps et des verts (car 75% des verts allemands sont a droite et sont pour la guerre, alors on espere recuperer les 25% qui sont restes a gauche s´ils pensent enfin sortir de leur parti pour venir chez nous), ainsi que certains encartes ou votant de l´UMP Allemande (= CDU ; FDP) viennent a gauche-ici pour etre dans ce parti il suffit d´etre au moins un peu anti-liberal, meme si pour moi c´est pas assez , ici en 2006/2007 c´est le porte monnaie qui a mal ; nous avons eu 7 ans le ps / les verts = catastrophe ; maintenant 2 ans ps /CDU =catastrophe. EN FAIT IL Y A 2 PARTIS : LE PARTI GAUCHE 12 % = DIE LINKE ; et la droite = PS + verts + cdu + fdp +DVD. Comme en france ce n´est pas facile , c´est pour cela QU´ON VEUT TOUT rassembler jusqu´au PS MAIS SANS LUI NATURELLEMENT ! nous sommes rouge et vert ; et nous nous battons contre ce qui est rose ou vert-camouflage ou droite ou extreme-droite. Naturellement nous appuyons le ps /et les verts si cela va dans le sens : social - paix- ecologie. Courage , on en a besoin
3. Gauche et Gôche, 20 décembre 2007, 09:47
T’es bien mignon mon camarade, mais la France n’est pas l’Allemagne. Ici, depuis 90 ans, pas un progrés social, pas une liberté, qui ne doive quelque chose, et souvent tout, à l’action des militants communistes. Par exemple c’est grâce à eux si, dans les années 30, la route du facisme a été barrée en France. C’est à eux, parmi d’autres, que l’on doit la réintroduction, en 45, de la France dans le camp des vainqueurs. Je te fais grace de guerres coloniales.
Je ne vois donc pas pourquoi le Pcf devrait s’éffacer devant des individus, mêmes sincères, issus, qu’ils le veuillent ou non, de forces dont les placards dégoulinent de cadavres.
CN46400
2. Gauche et Gôche, 20 décembre 2007, 11:38
hé oui georges gastaud remet les pendules a l’heure ; il redit les repères incontournables ; sur les quels s’appuyer ; pour que la gauche soit sur des positions de classe ; sans cela ça reste un mot ; qui dans la pratique politique sert les intérêts capitalistes . sam 82 .
1. Gauche et Gôche, 27 décembre 2007, 00:19
Et la " classe " étant définie par la position dans les rapports de propriété et non pas par la dégaine de l’interrese ou l’idée qu’il se fait de lui-meme, ou son " grade ", comme les hotesses de l’air d’AOM-Air Liberté. Vieux stal borné.