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Georges Ibrahim Abdallah, un otage des Etats-Unis, en France

Publie le jeudi 31 janvier 2008 par Open-Publishing
1 commentaire

Georges Ibrahim Abdallah, un otage des Etats-Unis, en France.

Youssef Boussoumah

Georges Ibrahim Abdallah est libanais. Détenu depuis 1984 à la prison centrale de Lannemezan dans les landes, il aurait dû être libéré depuis longtemps. Il est sans doute le plus ancien prisonnier politique de France mais comme il n’a pas écrit sur les dangers que représente l’Islam pour son pays, ni appelé les armées occidentales à intervenir aux côtés d’Israël contre le Hezbollah, et a encore moins justifié l’invasion de l’Irak par les armées de Bush et Blair, il ne risque pas d’intéresser la plupart des journalistes et intellectuels français. En fait, cet hôte forcé du pays des droits de l’homme blanc, subit une triple injustice.

La 1ere, c’est qu’il a été arrêté il y a 24 ans pour sa complicité supposée avec des attentats commis à Paris en avril 1982, juste avant l’invasion israélienne du Liban, contre le colonel Charles Ray, attaché militaire à l’ambassade américaine en France ainsi que contre Yakov Barsimantov, second secrétaire et responsable du Mossad à l’ambassade d’Israël à Paris. Ces attentats avaient alors été revendiqués par un groupe, les Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises, FARL. A l’étonnement de tous les observateurs et en l’absence de toute preuve matérielle, il est condamné en juillet 1986 à quatre ans de détention pour une prétendue responsabilité politique.

La seconde injustice, c’est qu’en mars 1987, en dépit de charges aussi faibles mais à la suite de pressions des Etats-Unis sur le gouvernement français, Georges Ibrahim Abdallah est à nouveau jugé et condamné alors qu’il est déjà incarcéré depuis 3 ans : à la réclusion criminelle à perpétuité, cette fois, assortie d’une peine incompressible de 15 ans. Non seulement ses droits à une défense équitable ont été bafoués de façon inouïe mais en même temps, depuis son arrestation, il connaît des conditions de détention plus que draconiennes : isolement total en quartier de sécurité pendant des années, refus de se voir accorder des visites, rendues de toute façon encore plus difficiles par l’éloignement de son pays, le Liban, mais aussi précarité matérielle.

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http://www.indigenes-republique.org/spip.php?article1232

Messages

  • le poids de l’état , le poids des états , la lutte armée se paie cher tres cher .il en va de georges ibrahim abdallah comme de tant de nos camarades ,action directe en tete.une bouffée d espoir avec les premieres liberations ( meme si 1/2 liberte n est pas encore liberte )
    mais il ne faut pas lacher ! il faut se mobiliser contre l injustice faite aux prisonniers politique en France.
    liberte pour georges et les autres camarades !
    solidarite !
    Makhno