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Grèce, austérité, dette : une situation de violation des droits de l’Homme
par Association Européenne pour la défense des Droits de l’Homme (AEDH)
Publie le mardi 7 juillet 2015 par Association Européenne pour la défense des Droits de l’Homme (AEDH) - Open-Publishing3 commentaires
L’Association Européenne pour la défense des Droits de l’Homme (AEDH) considère que la situation actuelle de la population en Grèce constitue une violation sans précédent des droits de l’Homme en temps de paix. Cet affaissement des conditions d’existence de la majorité d’un peuple est dramatique et unique dans la construction européenne.
Depuis la mise sous contrôle et sous mémorandum de la Grèce par la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international, réunis au sein d’une structure dite la « troïka », on assiste à une remise en cause violente des droits économiques et sociaux pourtant garantis par la Charte des droits fondamentaux. Cet état de régression est bien le résultat de la politique d’austérité imposée par les institutions européennes. Mais il est aussi de la responsabilité des gouvernements grecs précédents qui ont eux-mêmes pratiqué une politique permanente de captation et de détournement dont ils savaient parfaitement que la résolution passerait par un programme d’assainissement et d’austérité imposé à l’immense majorité des Grecs.
L’AEDH constate que la crise que le peuple grec subit est un signe supplémentaire du délitement des perspectives de progrès et de solidarité que le projet européen devait porter. Cette menace qui pèse sur le modèle social européen risque de ne se résoudre qu’au seul profit de solutions extrémistes tel que le néonazisme, le fondamentalisme, la xénophobie et les nationalismes de toute sorte. L’AEDH considère que les orientations d’orthodoxie financière, monétaire et budgétaire défendues par les institutions de l’UE, du FMI et de l’Eurogroupe ont fait faillite et que leur mise en réforme, à l’échelle de toute l’UE, est indispensable.
Aujourd’hui, la recherche d’un dialogue juste et équilibré avec les institutions et de solutions politiques qui permettraient à la Grèce de s’assurer un développement durable et social au sein de l’UE est plus nécessaire que jamais.
Parce qu’un autre chemin est possible, l’AEDH appelle à la tenue d’un dialogue réel entre les parties prenantes sans qu’aucun des éléments de la situation ne puisse échapper à la discussion – dette, fiscalité, budget, services publics, protection sociale...– avec comme axe central l’égalité d’accès de tous et toutes à tous les droits et comme méthode la conduite à la fois de mesures d’urgence sociale et d’objectifs à long terme.
Enfin, l’Association européenne pour la défense des droits de l’Homme défend l’idée que redonner de l’espoir et de la dignité au peuple grec, c’est plus largement en redonner à tous les Européens sur le chemin de la solidarité, de la démocratie, de l’humanisme et de la tolérance, ces principes en dehors desquels, l’Union européenne n’a pas de sens.
Messages
1. Grèce, austérité, dette : une situation de violation des droits de l’Homme, 7 juillet 2015, 09:16
Pourquoi ? Cet article ne mentionne pas la dette ahurissante de l’ALLEMAGNE qui n’a jamais payé sa dette de guerre... Selon certains commentateurs, l’ALLEMAGNE devrait jusqu’à 1000 milliards à... la GRECE !!! Et, par-conséquent, plusieurs milliers de milliards en tout...
Il est hyper important de faire cracher à l’ALLEMAGNE ce qu’elle doit !!!
La bourgeoisie allemande a financé et utilisé le nazisme pour écraser le prolétariat et tenter de dominer pendant 1000 ans toute l’Europe "de l’Atlantique à l’Oural".
Alors aujourd’hui elle peut et doit commencer à rembourser cette dette et cesser sa propagande répugnante contre le peuple grec !!!
2. Grèce, austérité, dette : une situation de violation des droits de l’Homme, 7 juillet 2015, 09:31
Les USA ont exigé l’annulation de la dette de l’Allemagne en 1953 parce que ce pays devait être la vitrine flamboyante du capitalisme face à la grisaille du bloc communiste.
1. Grèce, austérité, dette : une situation de violation des droits de l’Homme, 7 juillet 2015, 14:18
pourquoi pas un tribunal penal pour y juger tous les coupables et les enfermer ,leur fermer la gueule definitivement