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Grece greve generale 11 mars 2010, etat incomplet des lieux

Publie le mercredi 10 mars 2010 par Open-Publishing

Les syndicats grecs en ordre de marche en vue de la mobilisation nationale du 11 mars

[infogrece] • Publié le 09 mars 2010 à 22:41:57 UTC

Alors que la Confédération européenne des syndicats a adopté une résolution exprimant sa solidarité pour les luttes sociales en Grèce, le président de la Confédération générale des Travailleurs de Grèce (GSEE), Yannis Panagopoulos, a appelé mardi les travailleurs, ainsi que tous les citoyens grecs, à participer massivement à la manifestation du jeudi 11 mars pour dénoncer "les injustices sociales et les mesures unilatérales du nouveau plan anti-social du gouvernement".

De son côté, le président de l’ADEDY (syndicat de la fonction publique), Spyros Papaspyros, estime qu’il faudra organiser une journée européenne de mobilisations contre les politiques d’austérité visant réduction des salaires et pensions et affaiblissement des droits au travail et à la santé.

A l’appel de la GSEE et de l’ADEDY, les associations et syndicats répondent à ce mot d’ordre, et notamment les aiguilleurs du ciel, l’espace aérien grec devant être fermé à partir de minuit mercredi jusqu’à minuit jeudi. Ainsi, les compagnies aériennes grecques Aegean et Olympic Air ont annoncé l’annulation de leurs vols pour jeudi.

Le syndicat de l’Electricité de Grèce (DEH), de son côté, a confirmé mardi participer à la grève de 24h jeudi, annonçant des mobilisations pour le lundi 15 mars dans toute la Grèce et une grève de 48h les 16-17 mars.

Enfin, la Fédération des pompistes-commerce de carburants (POPEK) menace de grèves, si aucune réponse n’est donnée à sa demande faite ses dernières semaines de rencontrer le ministre des Finances, Georges Papaconstantinou. La controverse porte sur les conditions de mise en place dans les stations essence de caisses enregistreuses.

Notons que lundi soir, la Fédération des pompes à essence (OBE) a décidé de la fermeture pour 24h de la distribution jeudi 18 mars, alors que le 21 mars, en assemblée générale, d’autres mobilisations pourraient être annoncées.

Les syndicats européens solidaires des travailleurs grecs

Le comité exécutif de la Confédération européenne des syndicats (CES), qui s’est réuni mardi à Bruxelles, a émis une résolution de solidarité aux travailleurs grecs "qui luttent pour que ne passent pas les mesures unilatérales, dures, injustes et inefficaces de coupes de salaires et de droits".

Comme l’a déclaré dans son intervention le SG de la CES, John Monks, la crise n’a pas été provoquée par les travailleurs, mais par les marchés financiers. "Les travailleurs perdent leurs emplois à cause des pratiques spéculatives des Lords de l’économie", a tranché M. Monks.

Selon la résolution, "la CES s’inquiète de voir la Grèce apparemment seule à devoir affronter une nouvelle vague de spéculation financière orchestrée par les « Goldman Sachs ». Le Conseil européen, la Banque centrale européenne et la Commission européenne font passer un message totalement erroné : il ne faut pas toucher aux spéculateurs alors que les travailleurs et les gouvernements sont sous pression pour réduire les salaires, les aides sociales et les services publics.

Si l’Europe n’agit pas maintenant contre les spéculateurs, si l’Europe n’organise pas la solidarité entre ses États membres et ses travailleurs, alors les marchés financiers feront usage de leur puissance pour isoler certains pays un par un : l’un après l’autre, des États membres seront ainsi forcés de réduire les salaires, la protection sociale et l’emploi. L’Europe sociale court un grave danger.

Voilà pourquoi la CES exige un nouveau pacte social pour l’Europe. L’Europe a besoin d’une taxe sur les transactions financières, une euro-obligation commune, une agence européenne de notation et une Banque centrale européenne qui soutient également les politiques et les finances publiques, pas seulement le secteur bancaire. Les négociations collectives doivent être renforcées : les réductions et le gel des salaires ne doivent pas, au nom de la compétitivité, remplacer les dévaluations compétitives d’avant la monnaie unique.

La marche à suivre passe par des plans de relance négociés avec les partenaires sociaux dans lesquels les riches et les nantis acceptent leur part entière de responsabilité et où les travailleurs ne doivent pas seuls porter le fardeau de la récession en subissant le chômage et les réductions des salaires et des pensions".

http://www.info-grece.com/modules.php?name=News&file=article&sid=5174

Le PAME aux abonnés abscents ? rien sur la page du KKE

http://inter.kke.gr/

L’imprimerie Nationale reoccupée par la police mais loi d’austerité toujours pas publiée ?

Police grecque a pris d’assaut une imprimerie du gouvernement.

À Athènes, le Ministère grec de l’intérieur les agents ont pris d’assaut l’imprimerie d’État. Elle est rapportée par la chaîne de télévision "La Russie 24 ».

Police grecque veulent empêcher la publication du Livre gouvernement avec le texte de la loi des mesures strictes de la nouvelle économie du budget fédéral.
Conformément à la loi du pays, a adopté une loi puisse entrer en vigueur qu’après publication au journal officiel du Gouvernement de la Grèce.

Le projet de loi, qui a causé une telle réaction, prévoit une réduction significative des salaires, primes et indemnités de congés payés, la croissance des autres impôts et taxes d’accise.

Le gouvernement s’attend à ce que des mesures d’austérité supplémentaires porteront le budget de 4,8 milliards d’euros de recettes supplémentaires qui permettraient la réduction du déficit du budget de l’Etat au niveau de 4% par rapport au déficit de la Grèce à 8,7% du PIB.

Olympic Airlines,

Rappelons aussi que les principaux officiers de la compagnie aérienne grecque Olympic Airlines, la compagnie aérienne mis à pied après le transfert dans des mains privées, la cale cinquième jour consécutif dans leurs mains l’édifice de la gestion principal des finances (Trésor), en Grèce. En raison de leurs actions partiellement compensée par une Panepistimiu Athènes rue centrale.

08 mars 2010.

http://top.rbc.ru/incidents/08/03/2010/377878.shtml?from=startqip

Mardi 9 mars 2010

En Grèce comme partout : "Nous voulons tout !"

À bas le gouvernement et l’État ! Attaque globale du Capital et de l’État ! Grèves combatives, manifestations, occupations, affrontements : Empirons leur crise avec des luttes de renversement

Avec les nouvelles mesures de pillage du monde du travail qui ont été annoncées par le gouvernement, il est plus qu’évident que la stratégie de l’État et du Capital pour le dépassement de la crise est : Eux ils veulent tout !

Cette stratégie n’est pas imposée par des forces « de l’extérieur » (Bruxelles, Allemands, spéculateurs internationaux, etc.) comme la gauche essaye de nous en convaincre, en levant la bannière … de la lutte contre l’Occupation et en offrant ainsi un alibi au gouvernement ; mais (cette stratégie) elle constitue un besoin vital du capital et de la classe bourgeoise de notre pays. D’ailleurs, c’est pourquoi, la plupart des partis et des syndicats de ce régime, soutenus par les organismes internationaux de pouvoir et de domination du Capital (UE, FMI), s’empressent de contribuer à « l’effort national ».

Face à cette attaque globale, le monde du travail ne peut que mettre en avant le « Nous voulons tout ! » C’est pourquoi nous ne revendiquons pas le « Nous ne payerons pas la crise », mais nous revendiquons toute la richesse que produit le travailleur aujourd’hui et le besoin d’un changement de cette richesse. Nous ne revendiquons pas simplement « la défense, ou la diminution réaliste du temps de travail » ou le « travail pour tous », mais la diminution radicale du temps de travail pour toute la société et le changement du contenu du travail pour tout le monde ; parce que nous voulons que le temps libre fasse partie de cette richesse, parce que nous voulons renverser le concept du travail « compétitif », du travail « rentable » qui isole et individualise, et le remplacer par la libre action coopérative, créative et sociale. Nous ne revendiquons pas simplement « l’interdiction des licenciements », « les nationalisations » et « les programmes de salut », mais nous revendiquons toute la procédure productive, la reconquête de la richesse sociale avec la création parallèle des anti-institutions de démocratie directe.

Nous ne dénonçons pas simplement les pactes de stabilité ou les décisions de Bruxelles, mais nous agissons pour le désengagement et la dissolution internationaliste et révolutionnaire de tous les mécanismes et organismes internationaux de pouvoir inter-étatique et de domination économique (UE, FMI, OMC, OTAN, etc.) ; avec des actions qui uniront les travailleurs face à l’ennemi commun, au-delà des frontières nationales et des « économies nationales ».

Face à ces besoins du monde du travail se tiennent avec hostilité les organisations syndicales GSEE [centrale syndicale, contrôlée par les syndicalistes des partis au pouvoir] - ADEDY [centrale syndicale des fonctionnaires], parce qu’en tant que maisons de garde avancées de l’État dans le mouvement ouvrier, elles constituent les dépositaires de la croissance patronale, de la compétitivité, de la productivité. En même temps, le syndicalisme de PAME [confédération syndicale contrôlée par le PC grec (stalinien-socio-démocrate], en maintenant les mêmes caractéristiques de bureaucratie et de hiérarchie et en voulant devenir une autre GSEE à la place de la GSEE, est hostile à chaque action ouvrière indépendante qui échappe à son contrôle, et mène la « lutte » de la protestation politique, de l’avènement du Parti et des solutions parlementaires. Ils ne nous représentent pas !

Toutes les propositions de « soulagement », d’« interception », de « sortie » de la crise, optent en réalité pour … le retour à la « normalité » ; la normalité d’une croissance capitaliste encore plus barbare et catastrophique pour l’humain et la nature. En réalité, il n’existe pas de soulagement réel, d’interception ou de sortie de la situation dépressive que vivent aujourd’hui les travailleurs-euses, les chômeurs, les jeunes, les immigré-e-s. Aujourd’hui, seule la transformation de la crise en une crise révolutionnaire et politique de contestation globale et de renversement du système qui engendre le malheur moderne, peut conduire à l’amélioration réelle de la place du monde du travail.

Face à l’attaque absolue du Capital et de l’État, la seule vraie réponse est celle d’un mouvement ouvrier combatif de base et d’émancipation ; de revendications non négociées de nos besoins et de nos désirs ; de développement de formes collectives de communauté anti-étatiques, anti-commerciales, anti-parlementaires, de lutte, de solidarité, de culture ouvrière et de démocratie directe.

Action commune de solidarité

Courriel du 5 mars 2010

http://juralibertaire.over-blog.com/article-en-grece-comme-partout-nous-voulons-tout-46258334.html

Les grèves en Europe et les syndicats

Par Ulrich Rippert 8 mars 2010

http://www.wsws.org/francais/News/2010/mar2010/synd-