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Grève de la faim de Nathalie Ménigon

Publie le vendredi 20 février 2004 par Open-Publishing

Nous venons d’apprendre que Nathalie Ménigon a entrepris, il y a cinq
jours, une grève de la faim pour réclamer des soins.

La faiblesse de l’état de santé de Nathalie Ménigon, les séquelles de ses
accidents vasculaires cérebraux, rendent extrêmement dangereuse cette
grève de la faim.

En juin 2003, Nathalie Ménigon décidait de protester contre l’aggravation
de ses conditions de détention et l’arrêt des soins de kinésithérapie qui
lui avaient été prescrits. Nathalie entreprit donc d’escalader un
grillage, haut de 2,70 m, situé dans la cour, qui entoure un carre de
verdure. En agrippant le sommet, affaiblie, elle s’est entaillé
profondément l’avant-bras gauche et la main droite. Ces blessures ont
nécessité 41 points de suture sous anesthésie générale.

En novembre 2003, sous couvert de "trouble de l’ordre public" l’Etat
français a refusé la libération de Nathalie Ménigon pour raison médicale.
Le même prétexte n’ayant nullement empêché la libération de Maurice
Papon. Il est vrai que la rigueur de la loi n’est pas la même pour un
grand commis de l’Etat et pour une militante révolutionnaire. Les crimes
d’Etats sont bien couverts, pas ceux contre l’Etat.

La santé de Nathalie ne lui permettra pas de supporter une grève de la
faim, elle en est consciente mais se dit déterminée à "aller jusqu’au
bout". Nathalie Ménigon doit être libérée au plus vite. Elle ne peut etre
soignée qu’en dehors de l’institution pénitentiaire.

Envoyez des messages de soutien, diffusez l’info... Nous vous ferons
connaitre toute initiative de soutien.

Collectif NLPF
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