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Harcèlement judiciaire et menace sur la liberté d’expression : Pétition de soutien à "La rumeur"

Publie le dimanche 28 septembre 2008 par Open-Publishing
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Le rappeur du groupe La Rumeur, poursuivi par le ministère de l’Intérieur pour des propos dénonçant des policiers "assassins", vient d’être relaxé par la cour d’appel de Versailles qui a considéré que ses propos n’étaient pas diffamatoires. Toutefois, le parquet a décidé de se pourvoir en cassation... une seconde fois, du jamais vu !

De là à croire que l’ancien ministre de l’Intérieur à l’origine de l’affaire en ait fait une affaire personnelle, il n’y a qu’un pas...

"Le procureur général de la cour d’appel de Versailles a formulé, vendredi, un pourvoi en cassation après la relaxe, mardi, d’un des rappeurs du groupe "La Rumeur", poursuivi pour des propos diffamatoires envers la police, a-t-on appris vendredi 26 septembre de source judiciaire et auprès de l’avocat du rappeur.

Cette affaire a comme origine une plainte de Nicolas Sarkozy en 2002 lorsqu’il était ministre de l’Intérieur, contre des écrits du chanteur dans un magazine où il qualifiait des policiers d’"assassins". Après deux relaxes en appel, c’est la seconde fois que le parquet se pourvoit en cassation."

La pétition est par conséquent toujours d’actualité et sur le site du groupe...

Nous artistes, intellectuels, et citoyens, nous déclarons solidaires du groupe de rap La Rumeur, poursuivi avec acharnement et malgré deux relaxes, depuis cinq ans par le ministère de l’intérieur pour avoir publié un texte mettant en cause les violences policières depuis plusieurs décennies en France.

Nous le faisons au nom du principe fondamental de la liberté d’expression. Mais aussi parce que nous estimons qu’il est urgent que s’ouvre enfin un débat sans tabou sur les pages sombres de l’histoire de la police française.

La justice doit reconnaître qu’il n’est pas diffamatoire de revenir sur les massacres d’octobre 1961, de Charonne, ou les bavures commises depuis les années 80.

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