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Hommage à Boris Vian

Publie le mardi 23 juin 2009 par Open-Publishing
5 commentaires

de Makhno

Il y a 50 ans disparaissait Boris Vian.

Juste quelques lignes en hommage , loin de tout le mercantilisme qui va fleurir autour de cet évènement.

Un hommage pour un homme et son oeuvre qui m’ont profondement émus ,fait rire, dépaysés ,éveillés ...,

bref, profondement marqués .

Boris Vian (10 mars 1920, Ville-d’Avray (Seine-et-Oise, aujourd’hui Hauts-de-Seine), France - 23 juin 1959, Paris) était un écrivain français, ingénieur de l’École centrale, inventeur, poète, parolier, chanteur, critique et musicien de jazz (trompettiste). À ces multiples talents, il convient d’ajouter ceux de conférencier, de scénariste et de traducteur (anglo-américain). Il a également publié sous les pseudonymes de Vernon Sullivan, de Bison Ravi, de Baron Visi ou de Brisavion (anagrammes de son nom).

la suite ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Boris_Vian

Messages

  • Trois notes de trompinette, deux mots décalés de pataphisique, beaucoup de poésie.... Du talent à l’état pur !

  • La java des bombes atomique,voila une chose ;qu’elle est bonne !momo11

  • “Quand j’aurai du vent dans mon crâne
    Quand j’aurai du vert sur mes osses
    P’têt qu’on croira que je ricane
    Mais ça sera une impression fosse”

  • Lutilisation de la musique de Boris Vian a été autorisé et en considérant la toute petite diffusion et à but non lucratif.

    Nous les en remercions encore une fois.

    Une manif ANTI-OTAN à Quimper :

    http://www.dailymotion.com/video/x8...

     Monsieur le Président
     Je vous fais une lettre
     Que vous lirez peut-être
     Si vous avez le temps
     Je viens de recevoir

     Mes papiers militaires
    - Pour partir à la guerre
     Avant mercredi soir
     Monsieur le Président
     Je ne veux pas la faire
     Je ne suis pas sur terre
     Pour tuer des pauvres gens
     C’est pas pour vous fâcher
     - Il faut que je vous dise
     Ma décision est prise
     Je m’en vais déserter

     Depuis que je suis né
     J’ai vu mourir mon père
     J’ai vu partir mes frères
     Et pleurer mes enfants
     Ma mère a tant souffert
     Elle est dedans sa tombe
     Et se moque des bombes
     Et se moque des vers
     Quand j’étais prisonnier
     On m’a volé ma femme
     On m’a volé mon âme
     Et tout mon cher passé
     Demain de bon matin
     Je fermerai ma porte
     Au nez des années mortes
     J’irai sur les chemins

     Je mendierai ma vie
     Sur les routes de France
     De Bretagne en Provence
     Et je dirai aux gens :
     Refusez d’obéir
     Refusez de la faire
     N’allez pas à la guerre
     Refusez de partir
     S’il faut donner son sang
     Allez donner le vôtre
     Vous êtes bon apôtre
     Monsieur le Président
     Si vous me poursuivez
     Prévenez vos gendarmes
     Que je n’aurai pas d’armes
     Et qu’ils pourront tirer

    • Merci pour cet hommage à Boris Vian,
      mes grands enfants ont grandi avec ses chansons, plus tard sa littérature. Aujourd’hui, malheureusement nous nous retrouvons à élever notre petite fille agée de huit ans et elle aussi connait les textes de Boris Vian, il restera éternellement présent.
      Cordialement.
      Guylaine