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Hôtel de Ville : deuxième AVIS DE KO SOCIAL, dimanche 26 septembre 2004 15h00
Publie le vendredi 24 septembre 2004 par Open-Publishing
Le mouvement musical militant organise dimanche à 15h un concert contre la politique
gouvernementale avec, entre autres, Yann Tiersen, Les Têtes raides, Marcel et
son orchestre, Babylon Circus et Rodolphe Burger.
Après une première soirée, en mars dernier, ayant réuni 6.000 personnes au Zénith,
le mouvement musical et militant "Avis de KO Social" est de retour à Paris dimanche
26 septembre à 15h pour dénoncer la politique gouvernementale, à l’occasion d’un
concert place de l’Hôtel de Ville réunissant, entre autres, Yann Tiersen, Les
Têtes raides, Marcel et son orchestre, Babylon Circus et Rodolphe Burger.
Dans son communiqué, le collectif d’associations et de syndicats divers à l’origine
de cette manifestation -AC !, Act Up, l’Amhuf, Droit au Logement, Comité de Soutien à Cesare
Battisti, Confédération paysanne, le Gisti, la Ligue des droits de l’Homme, Reflex(e)
ou encore le Syndicat de la magistrature- accuse "la majorité actuelle" de détourner "les
mots de leur sens" tout "en développant une rhétorique trompeuse autour du ’social’".
"Les droits vitaux"
Selon les organisateurs, "le trouble semé ainsi dans les esprits permet à Chirac et son gouvernement des lois et des pratiques administratives qui vident de leur substance tous les droits vitaux, acquis après de nombreuses luttes".
Parmi ces droits que les artistes entendent défendre, le communiqué d’"Avis de KO Social" souligne l’accroissement des "inégalités entre les différentes composantes de la société", le démantèlement des services publics, la crise du logement frappant "de plus en plus nombreux-euses" "chômeurs-euses, les recalculé-es, les précaires", la "mise sous tutelles par les nouvelles technologies de surveillance et de contrôle" ainsi que "la démagogie désormais participative".
"Tout cela", poursuit le communiqué, "profite à une politique de repli sur soi et de haine de l’autre prônée comme seule alternative valable par les droites extrêmes et populistes, relayée de fait par les politiques gouvernementales européennes".