Accueil > ITER-G4 : Complexité et effondrement sociétal

ITER-G4 : Complexité et effondrement sociétal

par patrig k

Publie le mardi 31 juillet 2012 par patrig k - Open-Publishing

Je recommande vivement la lecture du texte de François Diaz Maurin (lien ci-dessous) ; il y a des sources argumentaires, dont il faut tenter de vulgariser les termes, et de les rendre plus assimilables, pour le quotient intellectuel, que je me permettrai de qualifié de médian (moi inclus). De l’urgence à diffuser les connaissances et en amont des débats sur cette thématique, inscrits au calendrier par Madame Batho, dès l’automne prochain. Un préambule de ce qui devrait être la base, afin de déterminer les politiques, ici énergétiques pour le principal de ce document d’anthropologie sociale, qui selon mon idée est exportable et applicable dans bien des domaines

Un exemple des plus évidents : La complexité juridique et l’empilement de textes de lois, tout ce qui alimente les portes feuilles et comptes en banque des avocats, les procès interminables et procéduriers. Tout autant que le dogme légaliste qui fonde le principal des atouts des lieux de pouvoirs en place. Avec de plus cette perversité à fracturer les liens sociaux, dont les élites nous imposent pourtant ce bien connu idiome juridique « Nul n’est censé ignorer la loi ». Il suffit pour cela, de se remémorer des difficultés du grand public, de s’approprier des lourdeurs et complexités dialectiques, inscrites dans le Traité Constitutionnel Européen.

 Avertissement sPk : Refoulé à 55%- il n’y a ici aucun de regret de ma part, et ce qui confirme une fois de plus, que la complexité des pouvoirs, l’ont néanmoins Lisbonnisé... !!!!

Complexité et recherches fondamentales, elles pouvant être poursuivies, étant qu’à mon sens les applications industrielles, elles en devraient être exclues de trop de complexités, et aussi le meilleur moyen de se réapproprier l’outil industriel. Complexité, et rhétorique appliquée dans ces domaines, ce qui est le fléau conjugué de la confusion et de l’incompréhension d’une trop grande majorité des citoyens contribuables consommateurs.

http://uab.academia.edu/Fran%C3%A7o...

Extrait :

La relation entre énergie et complexité apparaît alors comme étant auto-catalytique, c’est-à-dire que la présence d’un surplus d’énergie permet à la complexité d’émerger (vision progressiste), complexité qui en retour produit de nouveaux types de problèmes qui n’existaient pas auparavant. Or, résoudre de tels problèmes requière une complexification supplémentaire de la société et donc un surplus d’énergie d’autant plus grand. Energie et complexité sont ainsi imbriquées dans une relation de causalité à double sens (réciprocité).L’existence d’un surplus d’énergie étant une condition sine qua non à l’émergence de la complexité, celui-ci joue donc le rôle de contrainte limitative à cette relation de réciprocité et donc in fine à l’évolution d’une société complexe.

Ce point, pourtant essentiel, n’est pas toujours bien compris dans les discussions ayant trait à la durabilité. Cela vient du fait que vivre à l’ère de l’Anthropocène où l’énergie est à la fois bon marché et abondante nous donne l’impression (biaisée) que ce surplus d’énergie est quelque chose de tout à fait normal et d’immuable. Rappelons-nous toutefois que ces périodes d’abondance énergétique ont été à la fois rares et de courte durée à l’échelle de l’histoire de l’humanité. Or, notre civilisation s’apprête à devoir affronter une double contrainte qui menace sa durabilité : la multiplication grandissante – et évidente – des problèmes et une crise énergétique globale réduisant sa capacité à résoudre ces problèmes.

 De la théorie à la tentative d’application « vulgarisée »

Le meilleur exemple qui est justement à notre portée pour démontrer de la pertinence de cette analyse du chercheur anthropologue François Diaz Maurin, n’est-il pas justement celui des dérives empiriques des protagonistes du lobby nucléaire ?

 Tricastin, les 3 réacteurs nucléaires de trop !

De la puissance fission nucléaire pour alimenter de la fusion nucléaire ITER de Cadarache.

Le procédé nécessiterait 650 MW de puissance instantanée, pour enclencher la fusion !

Areva, qui a désormais arrêté son usine Eurodif au Tricastin, et qui par la grâce de la technologie d’enrichissement par centrifugation importée depuis un procédé technique payé au prix fort, va ainsi « libérer » en puissance développée par EDF, l’équivalent de trois unités de 900 MW de cette centrale composée de 4 réacteurs en fin de vie.

 Le N°1 du nucléaire mondial en retard de centrifuges !

Le champion du nucléaire français, tributaire des technologies Urenco.

Tout comme pour le brevet des réacteurs PWR de Westinghouse acheté par Edf dans les années 1970. Une option technique prise dans le plus grand secret, et l’abandon de la filière française à eau lourde, développée sur l’unique prototype semi industriel du CEA ; la passoire et le scandale EL4 de Brennilis. Tritium, plutonium, actinium et dérivés radioactifs, perdus et dilués dans les ruisseaux des Monts d’Arrée, et le ½ milliards d’euros de démantèlement pour une machine de 70MW ! (1/2 Mds d’E à ce jour- reste le bloc réacteur à traiter + les déchets !)

Ces trois réacteurs en fin de vie seront-ils démantelés ? Fiction/Fission/Fusion... ?

Des réacteurs de trop, et des CCCGaz qui poussent pourtant comme des champignons.

Cette annonce par AREVA, de la fermeture anticipée de cette usine poussiéreuse à MOX, Fukushima et répercussion sur les activités d’AREVA. Ce qui permet surtout dans cette opération, de se séparer d’un partenaire plus que gênant ; à savoir l’IRAN sous la République Islamiste des Mollahs (un actionnaire à 10%). Prolifération et centrifugeuses Iraniennes, en avance sur les technologies françaises et bien avant l’usine George Besse II sous procédé Urenco.

L’état critique du moyen Orient, n’aurait-il pas précipité cette fermeture, oublier au plus vite le nom taché d’Eurodif, et des politiques proliférantes des nucléocrates français, du temps de la belle époque du Shah d’Iran, Pompidou, Messmer, D’Estaing, du Ministre Chirac et les officines atomiques du CEA.

Trop de production d’électricité nucléaire, et multiplication des projets de CCCG sur tout le territoire ! Dont la très contestable CCCG de Landivisiau dans le Finistère, la promotion Pac électrique du « Triskel perdant », du désormais Ministre de la Défense Jean Yves Le Drian.

----------------

  ITER & Disruption

Une très bonne conférence entretien vidéo, du professeur Jean Pierre Petit (médaillon)
 https://blogs.mediapart.fr/edition/...

Disruption ! Un mot technique scientifique en physique nucléaire qui est à retenir. Pour résumé des mots du quidam scribe au QI médian, est l’un des principaux défauts de cette machine, la « disruption », est le mot qui décrit une anomalie physique nucléaire qui se produit dans le plasma (un état de la matière qui est ni gaz, ni liquide, moins encore solide) et qui circule à plus d’un million de degré Celsius dans l’anneau TOR recouvert sur ses faces intérieures de béryllium, et dont les « jets disruptifs » sont en mesure de percer cette protection interne du cœur de cet engin.

Des phénomènes violents, un peu de ce qu’il se passe sur l’astre qui nous gouverne, les protubérances gigantesques solaires. Phénomènes imprévisibles, imparables et qui se produisent dans des temps extrêmement court. Une redécouverte* mise en évidence par l’un des éminents chercheurs de ce programme ITER, qui a été depuis mis à l’abri de toute tentative d’entretien journalistique.

* Jets disruptifs. Ils étaient déjà connus, dans les machines tubes à essais depuis plus de 50 ans.

 ITER ou G4 ?

Ou l’abandon de ces deux projets, l’un qui n’est pour l’heure qu’expérience à 15 milliards d’euros, l’autre qui dispose de 650 millions d’euros de budget en R&D, et dont le groupe BTP M.Bouygues et le CEA ont fait l’annonce dernièrement de la prochaine construction de cet engin. Une annonce audacieuse, ce bien avant la relecture de ce projet et de la loi qui y est associée, celle qui devait être votée par les députés de l’Assemblée Nationale. Une séance à cet effet, initialement programmée en fin d’année 2012 (Cf inscrit dans la loi de 2006 et qui autorisait les 650 millions d’euros de budget R&D jusqu’en 2017). La charrue atomique, avant l’avis des bœufs ?

Extrait depuis le site du CEA :

[...//..La première échéance fixée par la loi du 28 juin 2006 se situe fin 2012, date à laquelle les pouvoirs publics devront pouvoir disposer de premiers éléments budgétaires (notamment en termes d’investissements, coûts de fonctionnement et partenaires définis),...//...]

 Quand M.Charpak dénonçait ITER

La controverse dans le lobby nucléocrate, conflit d’influence entre ITER/G4, ou comment les ingénieurs atomiques, font force à défendre leurs budgets.

Article publié sur Libération.fr (2010 sauf erreur)..

NUCLÉAIRE :

ARRÊTONS ITER CE RÉACTEUR HORS DE PRIX ET INUTILISABLE

http://www.liberation.fr/societe/01...

Ce qui n’empêchait pas M.CHARPAK de militer pour le G4 ASTRID le retour SUPERPHENIX. Les Atomistes libèrent au grand jour leur désarroi !Le clan nucléaire est décidément surprenant et en libérant la controverse, celui-ci démontre tout simplement que cette industrie quelque soit le procédé est loin d’être unanimement garantie techniquement.

Superphénix le réacteur philosophale du CEA, le mouvement perpétuel atomique, dont personne n’a réussi depuis plus de cinquante ans d’en prouver la pertinence technique et encore moins économique, seule la gabegie reste elle authentique.

Y a-t-il un pilote dans ce complexe industriel électro-nucléo-atomique-gazier français ?

------------------------------------------------------------------------------------

Pour aller plus loin, extraits repris depuis le site du CEA

L’emprunt national lancé par le gouvernement en début d’année a alloué 1 milliard d’euros à la recherche dans le nucléaire civil. Sur cette somme, 650 millions d’euros sont destinés, sur la période 2010-2017, au développement du prototype de quatrième génération que la France s’est engagée à mettre en service à l’horizon 2020, Astrid. Ce projet s’inscrit dans chacun des trois défis de l’Emprunt national : "l’économie de la connaissance", la "compétitivité des entreprises" et les "équipements industriels innovants"

…//…

Plus mature, la filière RNR sodium peut répondre plus facilement au cahier des charges extrêmement exigeant de la quatrième génération. Elle apparaît comme la seule raisonnablement compatible avec l’échéance de 2040. D’où la priorité plus forte qui lui est accordée. C’est cette filière qui servira de référence au prototype français Astrid qui doit être mis en service à l’horizon 2020.…//…

La première échéance fixée par la loi du 28 juin 2006 se situe fin 2012, date à laquelle les pouvoirs publics devront pouvoir disposer de premiers éléments budgétaires (notamment en termes d’investissements, coûts de fonctionnement et partenaires définis), mais aussi techniques, pour une prise de décision de construction du prototype. Aussi, le CEA prévoit-il de réaliser un Avant Projet Sommaire (APS) pour une première évaluation du coût d’investissement à cette échéance, la définition des options techniques innovantes et des options de sûreté, ainsi que du planning de déploiement.

L’objectif est une construction d’Astrid à partir de 2017 pour un chargement du cœur en combustible à l’horizon 2020.Ce calendrier ambitieux sera soumis à chaque étape clé à une revue critique de changement de phase....//...